Réalmont, en occitanReialmont / Rièlmont, connu sous la Révolution sous le nom de Montdadou[1], est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Dadou, le ruisseau de Blima, le ruisseau de Siez et par divers autres petits cours d'eau.
Réalmont est une commune rurale qui compte 3 480 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Réalmont et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Réalmontais ou Réalmontaises.
Géographie
Localisation
La commune de Réalmont est située au centre du département, à distance presque égale d'Albi et de Castres.
Situation de Réalmont.
Communes limitrophes
Réalmont est limitrophe de quatre autres communes.
La commune de Réalmont est dominée par le pic du Caylou surmonté d'une grande croix.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Dadou, le ruisseau de Blima, le ruisseau de Siez, le ruisseau de Bondidou, le ruisseau de Tincamba et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le Dadou, d'une longueur totale de 115,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Ambres, après avoir traversé 23 communes[6].
Réseaux hydrographique et routier de Réalmont.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 11 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Montredon-Labessonnie», sur la commune de Montredon-Labessonnié, mise en service en 1985[12]et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12°C et la hauteur de précipitations de 1 104,4 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Albi», sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 17 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,4°C pour 1981-2010[16] à 13,8°C pour 1991-2020[17].
Voies de communication et transports
La D612 traversant le village permet de relier Réalmont à Castres et Albi. La route traverse le centre-ville, ce qui le rend très dangereux, pollué et avec de fortes nuisances sonores[réf.souhaitée], étant donné le nombre de véhicules traversant le village (environ 10 000 par jour dont 1000 poids lourds par jour). Un contournement par Lombers utilisant la RD631 et la RD41 est envisagé, mais le projet ne deviendrait opérationnel qu'en 2020-2021[18].
La commune est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO: la ligne 703 la relie à Albi et à Castres; la ligne 715 la relie à Graulhet et à Montredon-Labessonnié[19].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[20],[21],[22].
Urbanisme
Typologie
Réalmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[I 1],[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Réalmont, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 418 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (35,7%), prairies (23%), zones urbanisées (20%), zones agricoles hétérogènes (18,7%), forêts (2,6%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Réalmont est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dadou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 1996, 2009 et 2020[29],[26].
Réalmont est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[30].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Réalmont.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 488 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 488 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Réalmont est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].
Toponymie
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Histoire
Le monument aux morts
C’est le , sous Philippe le Hardi roi de France, que Guillaume de Cohardon fonde une bastide royale qu’il nomme Réalmont. Le territoire sur lequel la ville de Réalmont fut établie avait appartenu à Bernard de Boissezon, riche seigneur de l’Albigeois. Il le tenait en arrière-fief du baron de Lombers et en fut dépossédé par les jugements de l’Inquisition pour cause d'hérésie. Par ailleurs le roi de France avait besoin d'accroître son prestige dans la région où l'autorité des seigneurs locaux était fort grande. C’est pourquoi le roi Philippe le Hardi décida de faire défricher les forêts qui couvraient le Réalmontais et d'y fonder une nouvelle bastide dans laquelle se regrouperaient les défenseurs de la foi catholique et du pouvoir royal.
Elle fut nommée Réalmont (mont réal, mont royal).
En , lors de la 3ème rébellion huguenote, le prince de Condé prend et ravage la ville.[36].
La ville aujourd'hui
Le centre-ville est constitué de l'ancienne bastide. Une place aux arcades encercle l'église. Les boulevards qui ceinturent le centre ville donnent une idée de l'emplacement des anciens remparts.
Témoins du passé de Réalmont, les maisons à encorbellement et les rues pittoresques donnent tout son charme à Réalmont.
Politique et administration
Administration municipale
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Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Tarn.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1911
1925
Félix Gisclard
1925
1930
Jules Pélissier
1930
1938
Paul Albarède
1938
1944
Charles Batigne
Rad.
Minotier Conseiller général du canton de Réalmont (1945 → 1949)
novembre 1944
octobre 1946
Émile Marty
octobre 1946
mars 1959 (décès)
Fernand Grimal
MRP
Industriel briquetier Conseiller général du canton de Réalmont (1949 → 1959)
mars 1959
juin 1963
Guy Lahille
juin 1963
mars 1965
Albert Briol
mars 1965
mars 1971
Gilbert Rey
mars 1971
mars 1983
Abel Bessac
Dirigeant de société Ancien député du Lot (1945 → 1955) Maire de Cabrerets (1953 → 1962)
mars 1983
janvier 1991
Jacques Durand
PS
Instituteur puis professeur de collège Sénateur du Tarn (1983 → 1986) Conseiller général du canton de Réalmont (1979 → 1991) Président du conseil général du Tarn (1982 → 1991)
février 1991
octobre 2005
Jean Roger
PS
Employé Banque de France retraité Conseiller général du canton de Réalmont (1991 → 2015)
octobre 2005
mars 2014
Hubert Bernard
SE
mars 2014
En cours
Henri Viaules
DVD
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 3 480 habitants[Note 7], en augmentation de 4,5% par rapport à 2013 (Tarn: +2,07%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 400
2 247
2 434
2 641
2 660
2 782
2 819
2 797
2 741
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 721
2 676
2 647
2 738
2 845
3 011
3 022
3 803
2 642
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 578
2 473
2 381
2 109
2 210
2 204
2 169
2 266
2 110
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 362
2 505
2 618
2 538
2 631
2 850
3 081
3 179
3 277
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 356
3 480
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Le groupe scolaire public Jacques Durand, le groupe scolaire privé Saint Joseph et le collège Louisa Paulin sont les lieux d'enseignement de Réalmont.
Manifestations culturelles et festivités
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Santé
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Sports
Réalmont XIII, le club local de rugby à XIII.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 598 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 361 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 520 €[I 7] (20 400 € dans le département[I 8]). 37% des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 982 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3% d'actifs (66,9% ayant un emploi et 9,4% de chômeurs) et 23,7% d'inactifs[Note 10],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 1 177 emplois en 2018, contre 1 136 en 2013 et 1 183 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 347, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87,3% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53%[I 13].
Sur ces 1 347 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 482 travaillent dans la commune, soit 36% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 85,7% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9% les transports en commun, 7,3% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
315 établissements[Note 11] sont implantés à Réalmont au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
315
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
39
12,4%
(13%)
Construction
38
12,1%
(12,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
88
27,9%
(26,7%)
Information et communication
3
1%
(2,1%)
Activités financières et d'assurance
11
3,5%
(3,3%)
Activités immobilières
21
6,7%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
37
11,7%
(13,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
47
14,9%
(15,5%)
Autres activités de services
31
9,8%
(9%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,9% du nombre total d'établissements de la commune (88 sur les 315 entreprises implantées à Réalmont), contre 26,7% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45]:
Agricat, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (39 042 k€)
Licaron, supermarchés (25 199 k€)
Entreprise Carceller, construction de routes et autoroutes (5 190 k€)
SARL Entreprise Delpech Magnaval, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (3 567 k€)
Bessac Travaux Public Et Carrieres, construction de réseaux pour fluides (3 218 k€)
Agriculture
La commune est dans la «plaine de l'Albigeois et du Castrais», une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 71 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 24 en 2000 puis à 24 en 2010[48] et enfin à 18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 75% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58% de ses exploitations[49],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 135ha en 1988 à 750ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 42 ha[48].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Réalmont a été un district minier. Les mines de Peyrebrune ont fourni de nombreux échantillons de fluorine de très haute qualité, présents à l'École des mines de Paris, au Muséum national d'histoire naturelle à Paris et au Muséum de Toulouse.
Fluorine de Peyrebrune - Muséum de Toulouse.
Fontaine La Fréjaire - XVIIesiècle.
Fontaine de la Fréjaire, datant de l'époque Louis XIV
Au centre de la place, maisons à encorbellement, les couverts avec piliers en bois datant de la création de la bastide.
Église Notre-Dame-du-Taur de Réalmont.
Temple protestant de Réalmont.
Personnalités liées à la commune
Guillaume Rondelet (1507–1566): médecin et ichtyologiste mort à Réalmont[50];
Jean de Coras (1515–1572): juriste né à Réalmont;
Guillaume de Nautonier de Castelfranc (1560–1620): astronome et géographe qui fut aussi pasteur à Réalmont;
Guyon Guérin de Bouscal (1617–?): écrivain né à Réalmont;
Jean-Henri-Guy-Nicolas de Frégeville, marquis de Grandval (1748–1805): général des armées de la République né à Réalmont;
Pierre-Nicolas-Joseph de Bourguet de Travanet (1753–1812): militaire et homme politique né à Réalmont;
Jean-Marie Charles Abrial (1879–1962): officier de marine né à Réalmont;
Louisa Paulin (1888–1944): poète née et morte à Réalmont;
Jacques Madaule (1898–1993): écrivain et intellectuel né à Castelnaudary, fils d’une Réalmontaise, elle-même issue d’une des plus anciennes familles de cette ville (les Rahoux), a passé de nombreuses périodes de sa vie dans la maison de ses ancêtres; en 1944, il fut membre du Comité de Libération qui géra provisoirement la mairie; dans deux livres autobiographiques il fait une place très importante à ses souvenirs réalmontais;
Marcel Grimal (1901–1991): homme politique né à Réalmont;
Jean Gracieux (1908-1974): officier général né à Réalmont;
Guy Gascuel (1911-1944): de retour de captivité en fin 1943, ce Réalmontais de très vieille souche, ne supportant pas longtemps l'ambiance de la collaboration, rejoignit le maquis du Corps Franc du Sidobre où il fut tué le 15 août 1944 lors d'une mission pour laquelle il s'était porté volontaire avec cinq de ses camarades.[réf.nécessaire][51],[52]
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes du Tarn.
Son blasonnement est: De gueules à l'arbre posé sur un mont d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Voir aussi
Bibliographie
Charles Portal, La Charte de Réalmont (Tarn, 1272), imprimerie de G.-M. Nouguiès, Albi, 1891; 50p. (lire en ligne)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France: listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF35460306), p.66
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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