Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rieu, le ruisseau de Gasparets, le ruisseau de Picassou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (les «basses Corbières» et l'«étang de Lapalme») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Roquefort-des-Corbières est une commune rurale qui compte 990 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Roquefortois ou Roquefortoises.
Ses habitants sont les Roquefortois.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : les Bornes milliaires, classées en 1974.
Géographie
Roquefort-des-Corbières est une commune des Corbières. Elle est située à 5,8km du chef-lieu de canton, Sigean, et à 77km de la préfecture, Carcassonne.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Roquefort-des-Corbières[1]
La principale caractéristique géographique du lieu est la falaise dominant le village.
L'altitude moyenne de la commune est 117 mètres.
Les espaces naturels de la commune sont essentiellement des garrigues.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la ligne 13 des Autobus de Narbonne.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique «Côtiers méditerranéens»[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Rieu, le ruisseau de Gasparets, le ruisseau de Picassou, le ruisseau de Buffèque, le ruisseau de Labadal, le ruisseau de la Femme Morte, le ruisseau de la Goude, le ruisseau de la Jasse Rouge, le ruisseau de la Plaine, le ruisseau de Mezerac, le ruisseau de Millérou, le ruisseau de Saint-Clément, le ruisseau de Saint Pancrace, le ruisseau des Cabanettes,, qui constituent un réseau hydrographique de 47 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Rieu, d'une longueur totale de 14,2 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Étang de Bages-Sigean à Sigean, après avoir traversé 3 communes[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 15°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 13,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Portel-des-Corbières», sur la commune de Portel-des-Corbières, mise en service en 1971[11] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,2°C et la hauteur de précipitations de 640,4 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Perpignan», sur la commune de Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales, mise en service en 1924 et à 33 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 15,4°C pour la période 1971-2000[15], à 15,7°C pour 1981-2010[16], puis à 16,1°C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
La commune fait partie du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, créé en 2003 et d'une superficie de 68 350ha, qui s'étend sur 21 communes du département[20]. Composé de la majeure partie des milieux lagunaires du littoral audois et de ses massifs environnants, ce territoire représente en France l’un des rares et derniers grands sites naturels préservés, de cette ampleur et de cette diversité en bordure de Méditerranée (Golfe du Lion)[21].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive oiseaux[23]::
l'«étang de Lapalme», d'une superficie de 3 904ha, comprenant des formations plus ou moins salées en périphérie de la lagune qui présentent un intérêt majeur pour la nidification. En fonction du degré de salinité, et donc de la végétation, les espèces d'oiseaux se répartissent le territoire[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26]:
les «garrigues des Basses Corbières Orientales» (648ha), couvrant 2 communes du département[27];
le «massif du pic du Pied du Poul» (2 515ha), couvrant 5 communes du département[28];
le «plateau oriental de Villesèque-des-Corbières» (3 272ha), couvrant 4 communes du département[29];
les «Corbières orientales» (30 263ha), couvrant 19 communes dont 12 dans l'Aude et 7 dans les Pyrénées-Orientales[30];
les «garrigues du Cap Romarin» (1 935ha), couvrant 4 communes du département[31].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Roquefort-des-Corbières.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Roquefort-des-Corbières est une commune rurale[Note 7],[32]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (69,4%), cultures permanentes (23,4%), forêts (4,7%), zones urbanisées (1,3%), zones agricoles hétérogènes (0,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5%)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Roquefort-des-Corbières est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1992, 1994, 1996, 1999, 2003, 2009, 2013, 2014 et 2015[37],[35].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Roquefort-des-Corbières.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 703 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 698 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99%, à comparer aux 94% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 3].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
Héraldique
Son blasonnement est: D'azur au pal fuselé d'or et d'azur.
Histoire
Le , un incendie détruit 60 hectares de garrigue[40].
Les Templiers et les Hospitaliers
Articles connexes: Liste des commanderies templières dans le Languedoc-Roussillon et langue de Provence.
Les chevaliers de l'ordre du Temple étaient implantés à Roquefort au XIIIesiècle avec une maison et des biens qui dépendaient de leur commanderie de Périès (domus de Rocafort, 1205)[41],[42]. Au début du XIVesiècle ces biens furent dévolus aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et rattachés à leur commanderie d'Homps[43] au sein du grand prieuré de Saint-Gilles[44].
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1988
mars 2014
Christian Théron
RPR-UMP
Conseiller général du canton de Sigean (2001-2015)
mars 2014
novembre 2020
Marie-Christine Théron-Chet
UMP-LR
Conseillère départementale du canton de Sigean depuis 2015
novembre 2020
mars 2021
Délégation spéciale
mars 2021
En cours
Luc Castan
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].
En 2019, la commune comptait 990 habitants[Note 9], en diminution de 2,75% par rapport à 2013 (Aude: +2,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
285
293
295
430
471
468
567
629
636
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
606
612
705
815
1 000
1 250
1 351
1 240
1 182
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 216
1 102
1 034
1 005
932
832
840
669
643
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
647
621
657
560
616
664
849
894
947
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 032
990
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique
En termes de population, Roquefort-des-Corbières est la 463e des 1 545 communes du Languedoc-Roussillon.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 456 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 010 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 690 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 566 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4% d'actifs (59,5% ayant un emploi et 11,9% de chômeurs) et 28,6% d'inactifs[Note 11],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 115 emplois en 2018, contre 153 en 2013 et 145 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 345, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8%[I 10].
Sur ces 345 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 79 travaillent dans la commune, soit 23% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8% les transports en commun, 7,4% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
85 établissements[Note 12] sont implantés à Roquefort-des-Corbières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
85
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
13
15,3%
(8,8%)
Construction
15
17,6%
(14%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
29
34,1%
(32,3%)
Information et communication
1
1,2%
(1,6%)
Activités financières et d'assurance
1
1,2%
(2,7%)
Activités immobilières
4
4,7%
(5,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
11
12,9%
(13,3%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
2
2,4%
(13,2%)
Autres activités de services
9
10,6%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,1 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 85 entreprises implantées à Roquefort-des-Corbières), contre 32,3% au niveau départemental[I 14].
Entreprises
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49]:
Larubal, débits de boissons (200 k€)
Fournil La Grignotte, location de terrains et d'autres biens immobiliers (66 k€)
Aci, ingénierie, études techniques (29 k€)
AEV, activités des sociétés holding (29 k€)
La principale culture pratiquée sur la commune est la viticulture. Le vin produit est classé en Vin de pays, sous l'appellation Vin de pays des Coteaux du Littoral Audois, depuis le décret 2000/848 du .
Un projet de développement de la production d'énergie renouvelable, sur le territoire de la commune, est à l'étude. Il comprend un parc éolien avec 21 aérogénérateurs de 2,2 MW chacun, et deux centrales photovoltaïques qui occuperont au total près d'une cinquantaine d'hectares[50].
Agriculture
La commune est dans la «Région viticole» de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[51], également dénommée localement «Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin»[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 6].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 90 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 70 en 2000 puis à 50 en 2010[53] et enfin à 35 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 61% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60% de ses exploitations[54],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 965ha en 1988 à 551ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 16ha[53].
Vie pratique
Service public
Enseignement
Roquefort-des-Corbières possède un jardin d'enfants.
Culture
Roquefort-des-Corbières possède une Maison des jeunes, de la culture et des loisirs (MJCL).
De nombreuses associations animent le village. En ce qui concerne la culture, l'association " Roquefort Histoire et Patrimoine" édite tous les ans une ou deux revues qui sont disponibles à la médiathèque de Narbonne.En partenariat avec le parc naturel régional, cette association entretien le site de La Clotte où se trouvent deux bornes milliaires (lien ci-dessous).
Activités sportives
L'association "Roquefort Corbières Randonnées" propose des randonnées sur la commune ainsi que sur le département de l'Aude et les départements voisins (voir lien ci-dessous).
Sur la commune, un itinéraire balisé de 17km permet de découvrir de nombreux vestiges agropastoraux et d'admirer de vastes panoramas. Roquefort est un village étape du Sentier cathare qui chemine de la Méditerranée aux Pyrénées.
Écologie et recyclage
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Bornes milliaires au sud ouest du village
Roquefort-des-Corbières abrite une église dédiée à saint Martin.
Église Saint-Martin de Roquefort-des-Corbières.
Chapelle Saint-Martin de Roquefort-des-Corbières. La chapelle, le calvaire et leurs abords sont inscrits au titre des sites naturels depuis 1942[55].
Au sud-ouest du village, à environ 3km, dans un petit vallon, on trouvera deux milliaires de l'époque augustéenne. Ce sont des bornes numérotées que les Romains plaçaient de mille en mille (1481 m) pour guider les voyageurs et rendre hommage à l'empereur. Ces deux bornes ont été déplacées de leur implantation initiale à une époque encore indéterminée.
Sur le territoire de la commune, on peut voir des capitelles, abris de pierre sèche liés à la viticulture.
La falaise du site de la Roque est inscrite au titre des sites naturels depuis 1942[56].
Personnalités liées à la commune
Louis Martrou, pionnier de la spéléologie française.
Yves Noé, joueur de rugby. Ancien joueur de rugby à XV du Stade toulousain, évoluant au poste de numéro 8 (1,81 m - 92kg). Champion de France de rugby à XV en 1947. Dirigeant à la Fédération française de rugby. Décédé en 2002 et inhumé dans son village d'origine, Roquefort-des-Corbières[57].
Voir aussi
Liste des communes de l'Aude
Liste des sites inscrits de l'Aude
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Émile Bonnet, «Les maisons de l'ordre du Temple dans le Languedoc méditerranéen (suite)», Cahiers d'histoire et d'archéologie, no30, , p.171-172, lire en ligne sur Gallica
E.G Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale: suivi d'un tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs, E. Champion, , xv-259
L'auteur nomme et localise à tort la commanderie de Périeis en proposant Peyrens sur la commune de Bizanet dans l'Aude, cf. Bonnet 1935, p.170.
Antoine du Bourg, Ordre de Malte: Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , p.591-593, lire en ligne sur Gallica
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