Cet article est une ébauche concernant une commune du Pas-de-Calais.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 277 habitants en 2018.
Géographie
Localisation
Riencourt-lès-Cagnicourt est un village rural de l'Artois, situé au nord-est de Bapaume et au sud-est d'Arras. Il est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 356 (actuelle RD 956).
Carte interactive (cliquer sur la carte).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes:
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les «grandes cultures» de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70% de la surface agricole utilisée (SAU)[2].
Urbanisme
Typologie
Riencourt-lès-Cagnicourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (93,4%), zones urbanisées (6,6%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Radincurt en 1024 (cartulaire de Saint-Vaast, p.60), Ryencourt en 1333 (titres et comptes d'Artois., t. 11, P 32,
no1), Riencourt-en-Artoys en 1330-1331 (chroniques d'Artois, A. Il 9, no5), Riencourt-lès-Hendecourt, 1720 (Saugrain, p.337)[10], Riencourt-lès-Quéant, 1802 (Tables décennales).
Le nom localité trouverait son origine dans le terme rietz: «lieu en friche».
La préposition «lès» permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. Par exemple, la commune de Riencourt indique qu'elle se situe près de Cagnicourt.
Histoire
Moyen Âge et Ancien Régime
Le village, qui n’était qu’un hameau au XIesiècle, dépendait de la juridiction de St-Vaast. La seigneurie de Riencourt était divisée en trois parties qui furent aliénées au domaine royal par Louis XV. La moitié en fut vendue à un sieur Ransart d’Arras.
En 1650, le village fut le théâtre d’un fait d’armes où deux régiments de cavalerie, trois compagnies franches et une autre du roi d’Espagne ont été entièrement défaites.
À la fin de l'Ancien Régime, le village dépendait du gouvernement d'Artois et était régi par la coutume d'Artois[10].
L'église paroissiale consacrée à St-Vaast relevait du diocèse d'Arras, doyenné de Croisilles, district de Fampoux[10].
Première Guerre mondiale
Au début de la guerre, le village « se composait de cent quarante-cinq maisons comportant plusieurs grosses métairies. Les bâtiments communaux étaient une église du XVIIe siècle, un presbytère, une mairie-école et des dépendances[11] ».
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[12]. « Pourtant, 130 personnes, hommes, femmes et enfants sont revenus [en 1919] s’installer dans ce désert où plane la mort, où la mitraille a fait rage pendant près de cinquante mois, sans arrêt. La mairie, une baraque en planches, compose avec deux ou trois autres du même genre, toutes les habitations. C’est là-dedans que vivent une centaine de personnes et une vingtaine d’enfants filles et garçons. Tout ce monde est dénué de tout vêtement, de literie, d’appareils de chauffage[11] ». Le village est « adopté » en 1919 par la ville de Clichy, en banlieue parisienne, pour aider à sa reconstruction[13],[14].
Article détaillé: Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Tornade de Palluel (1967)
Le 24 Juin 1967, lorsque la tornade a dévasté la plus grande partie du village, les habitants n'ont pas eu peur. Ils n'en ont pas eu le temps! Le cataclysme a été si rapide et si violent que les maisons se sont effondrées, et que les toits et les arbres ont été arrachés avant qu'on sache ce qui arrivait. Dès les premières heures après la tornade, alors que partout, pompiers, gendarmes, ambulanciers, militaires étaient déjà à l'œuvre pour les premiers secours, les premiers mouvements de solidarité se manifestaient spontanément envers les sinistrés. Cette tornade fut la classée EF5 par Keraunos (observatoire français des tornades et orages violents) soit des vents estimés à plus de 320km/h et ce qui la met au rang de 2eme tornade la plus forte de France!
Article détaillé: Éruption de tornades de juin 1967 en Europe.
Politique et administration
La mairie.
Découpage territorial
Article connexe: Arrondissements du Pas-de-Calais.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Article connexe: Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie de la communauté de communes Osartis, créée fin 1999.
Dans le cadre des prescriptions de la réforme des collectivités territoriales françaises[15], afin d'achever la couverture intégrale du département par des intercommunalités à fiscalité propre, supprimer les enclaves et discontinuités territoriales et rationaliser les périmètres des intercommunalités, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, formant le la communauté de communes Osartis Marquion dont est désormais membre la commune.
Circonscriptions administratives
Articles connexes: Redécoupage cantonal de 2014 en France, Liste des cantons du Pas-de-Calais, Conseil départemental du Pas-de-Calais et Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.
Articles connexes: Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais et Liste des députés du Pas-de-Calais.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Articles connexes: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
Retraité agricole[20],[21],[22] Réélu pour le mandat 2020-2026[23]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 253 habitants[Note 4], en diminution de 8% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
456
439
474
529
624
631
625
635
625
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
600
600
590
575
577
557
540
532
520
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
515
526
504
343
372
367
368
337
324
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
307
279
270
267
255
279
268
267
284
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
271
253
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7%). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,1% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 139 hommes pour 119 femmes, soit un taux de 53,88% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,7
5,9
75-89 ans
11,1
14,7
60-74 ans
15,4
27,2
45-59 ans
23,9
15,4
30-44 ans
17,9
16,9
15-29 ans
14,5
19,9
0-14 ans
15,4
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église.Église St-Vaast de Riencourt-lès-Cagnicourt
La chapelle de la Délivrance, détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite sur le chemin de Noreuil au début des années 1920 par la famille Canlers-Cornet. De nombreux australiens viennent commémorer leurs ancêtres disparus lors des combats du printemps 1917[29],[30].
Carte spéciale des régions dévastées: 13 NO, Cambrai [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages: ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais: comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499p. (lire en ligne), p.322-323, sur Gallica.
Compte rendu rédigé par Alphonse Desormeaux, élu de Clichy, lors du déplacement d'élus municipaux le 11 septembre 1919, relaté par Le Parisien (Seine-Saint-Denis) du 6 novembre 1918.
G.B., «11 septembre 1919, Clichy découvre le village ravagé de Riencourt: Au sortir de la Première Guerre, la ville des Hauts-de-Seine décide de venir en aide à un village du Pas-de-Calais. La délégation qui se rend alors sur place est abasourdie. Récit», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
A.-S.D, «Place Riencourt, un bout de Pas-de-Calais à Clichy: La place portant le nom du village du Pas-de-Calais dévasté par la guerre et «adopté» par Clichy en 1919 a été inaugurée ce mardi», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
Loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 portant réforme des collectivités territoriales
«Riencourt-lès-Cagnicourt L’ancien maire s’en est allé: Le 1eroctobre, le maire honoraire est décédé à Arras. Né le 16 juin 1926, Jean Bayart fut maire de Riencourt-les-Cagnicourt de mars 1971 à mars 1989, soit trois mandats», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Timothée Brisson, «Bilan du maire à Riencourt-lès-Cagnicourt: «Je ne suis pas candidat à ma succession», déclare Jean-Michel Barbier: Élu à la tête de la commune de Riencourt-Lès-Cagnicourt pour la première fois en 2001, Jean-Michel Barbier a décidé de ne pas se représenter en mars prochain.», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Riencourt-lès-Cagnicourt: un premier mandat de maire pour Gérard Crutel: Élu à la tête de la commune de Riencourt-lès-Cagnicourt pour la première fois en 2001, Jean-Michel Barbier, maire sortant, a présidé l’installation du conseil municipal, dimanche matin.», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
A. D., «Riencourt-Lès-Cagnicourt: Un nouveau maire qui a déjà beaucoup d’expérience: Gérard Crutel, 62 ans, retraité agricole, connaît son bourg dans les moindres recoins. Après vingt-cinq années dans le fauteuil de premier adjoint, il a été élu maire le 30 mars dernier», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
N. L., «Gérard Crutel réélu maire à Riencourt-lès-Cagnicourt: L’élection du maire et des adjoints s’est déroulée samedi soir à huis clos à la salle des fêtes», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Riencourt-lès-Cagnicourt La famille Canlers veille sur la chapelle Notre-Dame de la Délivrance, lieu de recueillement australien: À la sortie du village, en direction de Quéant, il est une chapelle qui reçoit fréquemment la visite d’Australiens sur les traces de leurs ancêtres disparus lors des combats du printemps 1917», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии