Quéant est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Quéant | |
![]() Vue du Cimetière Anglais de Quéant. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes Osartis Marquion |
Maire Mandat |
Jérôme Dartus 2020-2026 |
Code postal | 62860 |
Code commune | 62673 |
Démographie | |
Population municipale |
647 hab. (2019 ![]() |
Densité | 72 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 10′ 48″ nord, 2° 59′ 03″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 102 m |
Superficie | 9,02 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bapaume |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 277 habitants en 2018.
Cette commune à proximité de Marquion (9 km), se situe au centre du triangle formé par Arras (22 km), Cambrai (21 km), et Bapaume (14 km). Elle se situe également au centre du triangle formé par les autoroutes A1-A2-A26.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Riencourt-lès-Cagnicourt | Cagnicourt | Buissy |
Noreuil | ![]() |
Pronville-en-Artois |
Lagnicourt-Marcel | Beaumetz-lès-Cambrai |
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[2].
Le territoire de la commune est traversé par le ruisseau L'Hirondelle de Vaulx-Vraucourt qui prend sa source à Vaulx-Vraucourt, traverse le village de Noreuil et avant d'atteindre celui de Quéant. L'Hirondelle parcourt une quinzaine de kilomètres[3].
Quéant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,6 %), zones urbanisées (6,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
De 1882 à 1969, la commune est desservie par une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Boisleux à Marquion.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chaun (XIe siècle) ; Chaom (1115) ; Chaum (1145) ; Cheun (XIIe siècle) ; Kéans (1230) ; Keiam (1237) ; Keians (1279) ; Kéam (1293) ; Kian (1294) ; Kyan (1298) ; Kiant (1295) ; Kyam (1312) ; Kyan (1313) ; Kyant (1323) ; Quéans (1324) ; Quéant (XVe siècle) ; Quéam (1720) ; Quéan (1739)[11].
L'histoire de la commune de Quéant peut être consultée dans le Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais paru en 1873, en cliquant sur le lien ci-après [12].
La seigneurie dépendit de façon chronologique, des Créqui, des Boudi, puis des Despretz[13].
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La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Quéant était une paroisse traversée par le ruiiseau L'Hirondelle.
Au nord , le château est représenté.
Au sud, un moulin à vent en bois aujourd'hui disparu était en activité à cette époque .
Le bois Gillé n'existe plus de nos jours, ainsi que la chapelle représentée au nord-est.
Après la bataille des Frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'État-Major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands s'emparent du village de Quéant et poursuivent leur route vers l'ouest. Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'en septembre 1918. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
En mars 1917, les Allemands décident de se retirer sur la Ligne Hindenburg, ligne fortifiée située à seulement 1 km à l'ouest devant Lagnicourt. Ce système qui comprend un important réseau de barbelés, de bunkers, de postes de mitailleuses et qui s'appuie sur les constructions non détruites des villages à l'arrière, résistera aux assauts incessants des alliés jusqu'au 2 septembre 1918, date du percement de la ligne Hindenburg entre Drocourt et Quéant par la première Division canadienne. [14].
Evacué de ses habitants en 1917, le village subit de nombreux dégats suite aux bombardements.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 le [15].
Alors commença une longue période de reconstruction de l'église, de la mairie, des routes et des habitations.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.
La commune est rattachée au canton de Bapaume.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1953
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1953 | Marcel Parmentier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | Paul Reversé | Cultivateur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | Roger Drapier | Cultivateur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1999 | 16 mars 2010[16] | Michel Lancel | Décédé en fonction | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
6 Juin 2010 | 25 Mai 2020 | Bernard Trannin | Agriculteur retraité Réélu pour le mandat 2014-2020[17],[18],[19],[20] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
25 Mai 2020 | En cours (au 2 avril 2022) |
Jérôme Dartus | Major de police Élu pour le mandat 2020-2026[21],[22] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 647 habitants[Note 4], en diminution de 1,22 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
707 | 708 | 690 | 851 | 1 022 | 986 | 1 032 | 1 060 | 1 046 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 020 | 1 041 | 1 068 | 1 034 | 1 035 | 1 028 | 978 | 975 | 980 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
957 | 1 004 | 988 | 715 | 722 | 703 | 730 | 669 | 631 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
649 | 632 | 561 | 548 | 506 | 549 | 563 | 577 | 625 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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659 | 647 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 349 hommes pour 304 femmes, soit un taux de 53,45 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 2,0 |
2,9 | 75-89 ans | 6,3 |
12,2 | 60-74 ans | 13,3 |
21,5 | 45-59 ans | 21,3 |
23,0 | 30-44 ans | 24,0 |
16,6 | 15-29 ans | 17,0 |
23,8 | 0-14 ans | 16,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Église Saint-Leger, reconstruite en 1918, incluant une dalle funéraire du XIVe siècle. Vitraux de Julien Vosch de 1931.
Anciens souterrains d'une ampleur exceptionnelle, qui comporte des chambres de stockages et des chambres d'habitation. Il n'y a pas moins de 80 salles, pour la plupart aménagées pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cimetière militaire britannique (1914-1918) Queant Communal Cemetery British Extension où reposent 273 soldats britanniques dont le major-général L.J. Lipsett[29].
Pharmacie, café-tabac, garage, coiffeur. Salle des fêtes (location) et stade. Dépôts frigorifiques SAFA.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de sable aux trois fasces d'argent sur le tout de sable aux trois lionceaux d'argent, lampassés et couronnées d'or. |
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