Pronville-en-Artois, précédemment nommée Pronville jusqu'en 2017, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Pronville-en-Artois | |
L'église, le monument aux morts et la mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes Osartis Marquion |
Maire Mandat |
Isabelle Tournel 2020-2026 |
Code postal | 62860 |
Code commune | 62671 |
Démographie | |
Population municipale |
321 hab. (2019 ![]() |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 10′ 30″ nord, 3° 00′ 13″ est |
Altitude | Min. 58 m Max. 98 m |
Superficie | 6,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bapaume |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 277 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Buissy | ||
Quéant | ![]() |
Inchy-en-Artois |
Beaumetz-lès-Cambrai, Doignies |
L'altitude naturelle varie de 58 mètres à 98 mètres. L'altitude moyenne est de 70 mètres environ.
93 m aux chemin de la Turne ; 89 m à la Moé ; 91 m au chemin du bois ; 74 m à la Mairie ; 61 m l'hirondelle à la Vallée[réf. nécessaire].
Pronville-en-Artois est traversée par l'Hirondelle de Vaulx-Vraucourt qui prend sa source à Vaulx-Vraucourt, qui traverse les villages de Noreuil et de Quéant avant d'atteindre celui de Pronville. Elle reçoit les eaux du ruyot des Berguevas. Elle se jette ensuite dans l'Agache sur le territoire d'Inchy en Artois. L'Hirondelle parcourt une quinzaine de kilomètres[1]. L'Agache reçoit les eaux de l'Hirondelle juste avant de passer en siphon sous le canal du Nord[2].
Climat océanique avec été tempéré (Classification de Köppen : Cfb).
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[3]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[4].
Pronville-en-Artois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,9 %), zones urbanisées (6,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
La commune est desservie par la route départementale (RD 22) qui traverse le village de Quéant vers Inchy-en-Artois.
L'accès au réseau autoroutier se fait :
Le réseau de transport Oscar du Pas de Calais, assure la desserte de la commune Pronville vers Arras, ligne 528 de Moeuvres à Arras (3 allers-retours quotidiens) et vers Cambrai, ligne 526 de Lagnicourt-Marcel à Cambrai (2 AR quotidien). Quatre lignes de transport scolaire : de Dury à Bapaume, de Hendecourt les Cagnicourt à Bapaume et de Chérisy à Bourlon, et de Pronville à Marquion.
La gare d'Arras, est à 22 km pour prendre un TGV. De la gare ferroviaire d'Arleux, il est possible de rejoindre, en utilisant les TER, Douai et Lille.
Le canal du Nord passe à Inchy-en-Artois. Les travaux débutent en 1908, à la déclaration de guerre en 1914 les travaux étaient exécutés aux 3/4 environ. Beaucoup de destructions pendant la guerre, le canal se trouvait dans la zone de combat, de 1918 à 1939 plusieurs projets furent mis en route pour reprendre les travaux, mais pour diverses raisons ils ne purent aboutir. un avant-projet d'achèvement est présenté et approuvé en 1956-57 et enfin, par la loi programme du . Il a été ouvert en 1965, mais malheureusement doté d'un gabarit hybride, entre le gabarit Freycinet et le « Grand Gabarit[12] ».
Le village était dénommé Perona Villa[13], puis Prodovilla en 1115[14], Brodovilla en 1154, Prouville en 1219, Provila en 1259, Poureville en 1307, Proville en 1456[15].
Pronville a pris le nom de Pronville-en-Artois en 2017[16].
L'Artois est un pays traditionnel et une province du royaume sous l’Ancien Régime, ayant pour capitale Arras, aujourd’hui inclus principalement dans le département du Pas-de-Calais.
Le territoire de Pronville faisait autrefois partie de la Gaule Belgique, pays occupé depuis le neuvième siècle avant Jésus-Christ par les celtes ; le village se trouvait dans le pays occupé par les Nerviens dont la capitale était Bavay[17].
Des substructions d'une villa gallo-romaine ont été découvertes en 1968[18].
Après la mort de Clovis Ier (466-511), le pays des Nerviens tombe dans la part de Clotaire (498-561), roi de Soissons. En 870, les Normands et les Danois se répandirent sur toute la province sans qu'on put leur opposer aucune résistance. Ces Normands détruisirent à Baralle l'abbaye de Saint-Georges fondée par Clovis et celle de Sainte-Saturnine à Sains-lès-Marquion[17].
En 1905, H. Herbecque, curé de Pronville de 1901 à 1911, fit des fouilles archéologiques sur le site d'un cimetière mérovingien. Il y découve plusieurs vases en terre noire, des boucles de ceinture en bronze et quelques perles en verre[19],[20]
Pronville a eu, au Moyen Âge, une forteresse importante, détruite en 1303 lors d'une incursion flamande: il en restait des vestiges en 1842[13]
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La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Pronville était une paroisse traversée par le ruisseau L'Hirondelle.
A l'ouest, un château est représenté.
Au nord-ouest, un moulin à vent en bois, aujourd'hui disparu, était en activité à cette époque .
Le 5 mars 1614, sont données à Bruxelles des lettres de chevalerie pour Dominique de Pronville, seigneur de Haucourt, chef actuel de sa famille, issu d'ancienne noblesse militaire du pays d'Artois[22]. Ses ancêtres et lui même ont servi militairement leurs souverains[23].
Arnould-Joseph Mairesse possédait le domaine de Pronville vers le milieu du XVIIIe siècle. En 1780, il y avait quatre seigneuries dans l'étendue du territoire ; elles appartenaient à MM. Mairesse, Rouvroy de Libessart, Lefebvre de Noureuil (Noreuil) et à Mme de Maulde[14].
Par arrêt du , le conseil d'Artois prescrivait au doyen du district de visiter les ornements de l'église de Pronville. Le il condamna l'abbaye Saint-Aubert de Cambrai à couvrir d'un plafond le chœur l'église, à en réparer la toiture, en compléter les ornements, etc.[24].
En 1789, le les habitants de Pronville ont rédigé leur cahier de doléances[25].
En 1792, le huit décembre, M. François Joseph Hary, maire de Pronville, se fait remettre par M. Fosset, curé de Quéant et Pronville, les registres d'état civil[26]
En l'an II de la république (1793-1794) furent vendus comme biens nationaux les propriétés situés à Pronville de Charles Victor Joseph Desart, demeurant à Saint-Martin, émigré, d'Arnould Joseph Mairesse, ancien seigneur de Pronville, de Cécile Agnès de Maulde, veuve Vandesbrack ; du condamné Nédonchel de Douai[27].
En 1815, après la défaite de Waterloo (le ), les troupes françaises rentrent par la chaussée Brunehaut et la route du Cateau. Les troupes anglaises qui les suivent viennent mettre le siège devant Cambrai qui se rendit au bout de quelques jours. Le , le roi Louis XVIII entre dans Cambrai d'où il adresse sa première proclamation aux Français.
Bapaume reçoit une garnison prussienne et une garnison anglaise. Les troupes anglaises occupent les villages de Quéant et de Pronville (95° Régiment de Chasseurs Anglais, premier bataillon, compagnie Buldgen[28], et le territoire ne fut évacué qu'en 1818, année où une terrible famine sévit dans la région, le pain se vendit 0,50 fr. la livre[17].
En 1818, le , un incendie débute dans la grange d’un maréchal-ferrant. Il détruisit 60 maisons et causa 158 000 francs de perte [29].
En 1832 une épidémie de choléra débute en juin et s'achève en juillet. Elle fit 23 morts. À nouveau en 1849, une épidémie de choléra débute, comme dans les communes voisines, vers le et s'achève vers le et fit 53 morts, (environ 7 % de la population)[30].
« En 1883, un habitant de Quéant, parcourant les souterrains situés sous le village, découvrit une monnaie d'argent à l'effigie de l'empereur Trajan qui régna de 98 à 117 après Jésus-Christ, et une autre en bronze à l'effigie de Lucius Aurélius Vérus, associé à l'empire sous Marc-Aurèle et mort en 169. A peu près à la même époque, le chaufournier J.B. Delot, tirant de la marne pour son four dans un champ situé du côté de Pronville, trouva l'entrée d'une carrière communiquant avec les souterrains, et ramassa des pièces d'argent à l'effigie de Posthumus, un des trente tyrans de l'époque de Gallien qui commandait en Gaule en 257 et s'y fit proclamer empereur en 261 »[17].
Le Progrès du Nord, dans son édition du indique que : « Le 15e régiment d'artillerie de Douai a exécuté les 3 et (1913) des tirs au canon en pleins champs, dans le champ de lin situé entre les communes de Doignies, Boursies, Mœuvres, Inchy-en-Artois, Pronville. Quéant, Lagnicourt, Morchies et Beaumetz-les-Cambrai. Les tirs avaient lieu entre 6 heures du matin et midi ».
Dès le début de la Première Guerre mondiale, en , Pronville est envahie et occupée par les troupes allemandes, qui, de 1916 à , construisent de nombreux ouvrages, blockhaus, tranchées, abris, pour l'édification de la ligne Hindenburg.
Lors du recul d', les troupes allemandes vinrent se poster sur cette ligne et n'en furent délogées que le , lors de la bataille de Cambrai). L'ennemi, battu sur ses défenses du système Drocourt-Quéant, a dû se replier sur presque tout le front. Il a subi de lourdes pertes et laissé 10 000 prisonniers. Les troupes de nos alliés, poursuivant leur avance sont entrées dans Pronville, Doignies et Bertincourt.A cette date, les troupes Écossaises et Navales du XVIIe corps commandées par le général Sir Charles Fergusson, aidées par le corps de tanks, libérèrent le village.
L'exode des populations civiles eut lieu en 1917 et les familles dispersées dans toute la France : la famille Charlet est à Thonon, la famille Dugoguet à Nevers avec les familles Dez, Fouré, Laude, Manechez, Plateau et Tournel[31], la famille Sarary, de Pronville, était chez M. Gargarès, à Lespinassole, par Naucelle (Aveyron[32]).
Au retour, le village ayant été totalement détruit, les familles logèrent dans des habitations provisoires.
En 1920, le village de Pronville reçoit la Croix de guerre 1914-1918 le , à la suite de la destruction presque complète du village, durant la Première Guerre mondiale [33].
Les dommages de guerre permirent la reconstruction pratiquement à l'identique du village, en 1922.
En 1922, on trouva dans la ferme du château, appartenant à Mme veuve Bachelet, à la lisière de Quéant une pierre de taille 0,35 m sur 0,20 m environ, sculptée de deux écussons soutenus par une guirlande, et sous couronne de comte. L'un des écussons porte un château à trois tours accolées et l'autre une croix. Cette pierre devait surmonter l'entrée de l'ancien château. Elle était dans une cave depuis longtemps et paraît datée de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle[34].
La Seconde Guerre mondiale fait une victime militaire durant la bataille de Dunkerque, le . Le village, comme les villages voisins, a accueilli les familles des habitants du littoral, classé « zone rouge » par l'occupant. Après la reconstruction, ces familles sont retournées sur leur lieu d'origine.
En , fermeture de l'école communale[réf. nécessaire].
En 2016, après le décès de son occupante, la dernière maison « provisoire » construite après la Grande Guerre, est démolie. Sur son emplacement sera érigée la troisième cuve de 120 m3, pour compléter le réseau de défense incendie[réf. nécessaire].
En 2017, sur demandes du conseil municipal (délibérations des et ), la commune est renommée de Pronville à Pronville-en-Artois, comme autrefois[16].
Les carrières de pierres blanches qui ont fait pendant trois siècles la richesse de ce village (de l'an 1500 à l'an 1800 environ) ; Elles sont aujourd'hui abandonnées ; ces mêmes carrières ont fourni des pierres pour la construction des églises, des châteaux et des abbayes qui se trouvaient, avant la Révolution, dans un rayon de trois myriamètres (7 lieues et demie) de Pronville. On en a aussi tiré une grande quantité, pour la construction de la Citadelle d’Arras.
Le beffroi gothique d'Arras avait une base carrée d'environ 35 mètres de hauteur construite solidement avec revêtement en grès finement piqués. La construction débute en 1517 et s'achève en 1554. La pierre de taille fut tirée des carrières de Pronville. La pierre de Pronville ne pouvait résister indéfiniment aux frimas du Nord[35].
On voit encore très distinctement aujourd'hui, dans la carrière qui se trouve sous le village et que l'on croit être la plus ancienne, les cabanes qui ont servi aux hommes, les écuries, les bergeries et les étables que chaque habitant s’était pratiqué pour se soustraire aux incursions et aux pillages des ennemis pendant les guerres de 1710, 1711 et 1712 : durant ces années, les habitants n’ont fait aucune récolte ; ils profitaient de la retraite momentanée de l’ennemi pour mener paitre le peu de chevaux, de vaches et de moutons qu'ils tenaient renfermés dans la carrière et qu’ils nourissaient avec les herbes qui croissaient sur leurs terres en friches.
On rapporte à ce sujet l'anecdote suivante : les vaches que l'on menait paître lorsque l'ennemi disparaissait du territoire de Pronville, s'étaient tellement familiarisées au son de la cloche que l'on sonnait pour avertir les habitants de l'approche de l'ennemi, qu'au premier coup, elles retournaient à leur asile au galop et sans conducteur[36].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie de la communauté de communes de Marquion, créée fin 2000.
Celle-ci fusionne avec la Communauté de communes Osartis pour former, le , la Communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe (en 2016) 49 communes des vallées de la Scarpe et de la Sensée (44 000 habitants), dont la commune est désormais membre.
La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Marquion[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Bapaume,
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1929
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1929 | 1971 | François Cathelain | Cultivateur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | 1983 | Léon Lacherez | Instituteur, directeur d'école | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | 2008 | Jean-François Ribout | Cultivateur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | février 2018[38] | Bernard Battesti[39],[40],[41] | Employé d’exploitation Démissionnaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
février 2018 | En cours (au 2 avril 2022) |
Isabelle Tournel | Secrétaire comptable commerciale[42] Réélue pour le mandat 2020-2026[43],[44] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].
En 2019, la commune comptait 321 habitants[Note 3], en diminution de 4,46 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
587 | 682 | 696 | 712 | 890 | 874 | 846 | 797 | 713 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
729 | 727 | 721 | 666 | 698 | 677 | 644 | 653 | 587 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
552 | 554 | 527 | 415 | 441 | 411 | 415 | 389 | 373 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
359 | 358 | 305 | 261 | 239 | 272 | 309 | 329 | 324 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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321 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Pronville n'a plus[Quand ?] de commerces alimentaires. Le village est desservi par des commerçants ambulants : boulangerie, journaux.... À Baralle se trouve une zone commerciale importante. L'activité commerciale se concentre dans les villes de Bapaume (13 km), Cambrai (22 km), Arras (28 km) et Douai (26 km).
Le village compte[Quand ?] deux artisans en travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment, un artisan en réparation de machines et équipements mécaniques, et un artisan d'électricité générale et un commerce de vêtements[réf. nécessaire].
Cinq agriculteurs cultivent[Quand ?] le territoire. (SCEA, EARL, GAEC)[réf. nécessaire].
. En 1781, les habitants du village demandent à être autorisés à faire un emprunt pour terminer leur église. Elle possédait des fonts baptismaux de 1675 et contenait des stalles et lambris de revêtement en bois du XVIIIe siècle détruits en 1914.
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