Rembercourt-Sommaisne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74,3%), prairies (21%), forêts (2,4%), zones urbanisées (2,3%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Sommaisne: du latin summa («Source») et Aisne, (« Source de l'Aisne »).
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Histoire
Rembercourt-Aux-Pots a avec ses « chartons » participé dès avant le XVIe siècle aux trafics internationaux qui courent des Pays-Bas jusqu'à l'Italie.
Durant la Première Guerre mondiale, le , la commune est bombardée par l'artillerie allemande, l'église prend feu[8]. L'armée française y construit un aérodrome en 1916 qui fut utilisé par le corps expéditionnaire américain qui y établit le premier groupe de chasse pour l'offensive sur St-Mihiel.
Eddie Rickenbacker sur le terrain de Rembercourt.
Le , Rembercourt-aux-Pots devient Rembercourt-Sommaisne à la suite de sa fusion-association avec Sommaisne[9].
Politique et administration
L'ancienne commune de Sommaisne bénéficie d'un maire délégué.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 330 habitants[Note 3], en diminution de 2,37% par rapport à 2013 (Meuse: −4,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
986
932
926
964
952
861
829
813
815
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
785
790
740
669
645
651
641
601
521
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
524
554
536
415
425
420
434
401
383
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
372
362
369
354
349
313
323
321
325
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
348
330
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La chapelle Saint-Louvent.
L'église Saint-Louvent de Rembercourt-aux-Pots (XVesiècle), dédicacée à saint Louvent, est classée monument historique depuis la première liste de 1840[15]. Orgue Maurice Philippe (1963): un clavier de 56 notes et pédalier de 30 notes[16]. Les boiseries et les stalles du chœur datent de l'époque de Louis XIV et proviennent de l'abbaye de Sainte Hoïlde (vendue à la Révolution, maintenant, ferme de Bussy-la-Côte)[17].
La chapelle Saint-Louvent, construite en 1949.
Le moulin de Caïpha. Ce moulin a aujourd'hui disparu. Voir article détaillé: Moulin de Rembercourt
Rembercourt-Sommaisne dans la littérature
Sommaisne est citée dans le poème d'Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[18].
Rembercourt est évoqué à plusieurs reprises dans Ceux de 14, de Maurice Genevoix, livre témoignage sur son vécu de lieutenant de l'armée française au début de la première guerre mondiale.
Personnalités liées à la commune
Pierre Sigorgne.
Décoration française
Croix de guerre 1914-1918:
Rembercourt-aux-Pots .
Héraldique
Les armes de Rembercourt-aux-Pots se blasonnent ainsi: D'azur, à la croix de Lorraine d'or, côtoyée de deux alérions d'argent[19],[20].
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
A. Merchier, «Le Barrois-Nancy», Bulletin de la Société de géographie de l'Est, , p.555 (lire en ligne).
Louis Aragon, «Le Conscrit des cent villages», publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes: France, 1940-1945, Paris: Seghers, 2004 (2eédition). (ISBN2-232-12242-5), p.373-375
Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, 1868
Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872
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