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Les Marats est une ancienne commune française située dans le département de la Meuse et la région Lorraine.

Les Marats

Aperçu du village
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Bar-le-Duc
Commune Hauts de Chée
Statut Commune associée
Maire délégué Evelyne Berthaux
Code postal 55000
Code commune 55318
Démographie
Gentilé Maraoudais
Population 112 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 00″ nord, 5° 13′ 00″ est
Historique
Date de fusion 1972
Commune(s) d'intégration Les Hauts-de-Chée
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Les Marats
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Les Marats
Géolocalisation sur la carte : France
Les Marats
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Les Marats

    Les communes de Condé-en-Barrois, Génicourt-sous-Condé, Hargevile-sur-Chée, Louppy-sur-Chée et Les Marats sont regroupées depuis 1972 sous le nom des Hauts de Chée[1].


    Géographie


    Entrée de Marat-la-Grande.
    Entrée de Marat-la-Grande.

    D’une superficie de 682 ha, les Marats s’étend sur km du nord au sud et sur km d’est en ouest. Son territoire est bordé par celui de Rembercourt au nord, des Erizes et de Rosnes à l’est, de Seigneulles au sud et de Condé à l’ouest.

    Les voies de communication qui traversent le village sont les routes départementales D155 (de Louppy le Château à Rosnes) D148 (de Beauzée sur Aire aux Marats) et l’ancienne voie romaine aujourd’hui D116 (de Bar le Duc à Erize la Petite où elle rejoint la fameuse Voie Sacrée).

    Le relief est marqué par un plateau à l’est qui penche légèrement vers l’ouest et se termine en une succession de petits vallons qui drainent les pluies tombant plus haut et donnant naissance à la rivière de la Chée. La rivière s’écoule lentement en direction du nord-ouest et traverse les deux Marats avant de s’éloigner vers Condé-en-Barrois. Elle reçoit également les eaux des multiples affluents qui descendent des petits vallons alentour.


    Toponymie


    Marats, anciennement : Mareis, 1166 (cartulaire de l'abbaye de Lisle) - Marras, 1285 (chambre des comptes de Bar) - Les Maretz, 1321 (chambre des comptes de Bar, B 436) - Les Mares, XIVe siècle (archives de la Meuse) - Marat, 1564 (échange entre le duc de Lorraine et l'évêque de Verdun) - Maras-la-Grande, 1579 (procès-verbal des coutumes du Barrois) - Grand-Mars, 1656 (carte de l'évêché) - Mara-la-Grande, 1700 (carte des États) - Le Grand Marat et Le Petit Marat, (procès-verbal présenté au duc de Lorraine sur l'état politique, juridique, communal et religieux des Marats) - Martisara, Medardi-ara ou area, 1711 (pouillé de Verdun) - 1749 (ibidem) - 1756 (Dom Calmet, not.).


    Histoire



    Origine


    Les Marats sont formés de deux agglomérations distantes de plus d'un kilomètre : Marat-la-Grande et Marat-la-Petite qui, d'après une tradition, se seraient séparées par la suite d'un formidable incendie. On ignore toutefois l'époque de ce sinistre et on ne trouve, d'autre part, aucun vestige de substructures dans cette partie du territoire.

    Servais, dans son annuaire de 1845, voudrait attribuer aux Marats une origine assez ancienne : en 1840, un particulier faisant travailler aux fondations d'une maison qu'il voulait construire du côté de Rembercourt, rencontra à un mètre de profondeur, sous le sol d'un verger planté de vieux arbres, des traces d'anciennes constructions : on remarquait un âtre de feu bien conservé, divers ustensiles, tels que pots de fer, forces, serpettes, hoyaux, clenches de portes, etc. On ne trouva parmi ces vestiges, aucune monnaie ou signes qui pussent en fixer l'époque exacte. Le même auteur remarque que, en 1845, on trouvait aux Marats des débris de tuiles et autres matériaux semblant appartenir au Moyen Âge.


    Moyen Âge


    En 1285, d'après les registres de la Chambre des comptes de Bar-le-Duc, Margueron de Beauzé échange avec le comte Thibaud II de Bar ses possessions de Marras contre certains "terrages" de Souilly et droits de levée de bled sur le territoire de Saint-André.

    En 1323, un compte de Jeunet Petitprêtre de Revigny, receveur pour le Comté de Bar, fait état d'une amende de 25 livres à lever sur la communauté des Marats "pour ce qu'ilz avoient fait get de taille en la ville, sens le congié du Comte de Bar".

    En 1420, suivant un compte du temps, dont fait mention le Comte de Widranges, le village des Marats fut mis à assises ou affranchi par les Comtes de Bar.


    Ancien Régime


    Au temporel les Marats appartenaient au Barrois mouvant. Ils relevaient, en droit et justice, de la prévôté et du bailliage de Bar. Au spirituel, la paroisse s'intégrait à la cure de Rembercourt, au titre d'annexe ou cure vicariale. À ce titre, elle relevait, comme Rembercourt, de l'archidiaconé de Reynel, du doyenné de Bar et du diocèse de Toul .

    Les registres paroissiaux servant à la consignation de l'état civil et religieux furent ouverts en 1620. Jusqu'en 1680, les actes ne furent signés que par le vicaire desservant. Après cette date, les parties furent admises à signer.

    Aucun document d'archives ne prouve que Marats eût son château avec des seigneurs résidentiels exerçant autorité et droits sur le village. Les registres de la Chambre des comptes de Bar-le-Duc indiquent que, en l'année 1641, François Lemosleurs s'intitulait seigneur de Seigneulles et du Grand et Petit Marats et que Henry-Joseph de Lescale, écuyer et garde chasse royal à Rembercourt, de 1718 à 1772, était à la fois seigneur d'Affléville et du fief des Marats.

    Mais si les Marats ne furent jamais le siège d'une seigneurie avec maison-forte ou castel, on sait que, par suite d'un accord intervenu entre Charles III, duc de Lorraine et de Bar, et Nicolas de la Tour, le droit de bourgeoisie des Marats était très recherché par les gens du pays et ceux d'alentour, car il permettait d'échapper à certaines impositions.


    Révolution


    Graffiti sur les murs de l'église
    Graffiti sur les murs de l'église

    Au début de la Révolution, Marats fut chef-lieu de canton et siège d'un tribunal de paix. Les communes de ce canton étaient : Condé, Chaumont-sur-Aire, Courcelles, Erize-la-Grande et Petite, Génicourt-près-Condé et Rosnes. Ce n'est qu'en 1801 que Marats passa au canton de Vaubecourt, au titre de simple commune.

    Marat-la Grande a compté 102 maisons de pierre couvertes en tuiles ; Marat-la-Petite, 43. En 1749, on comptait 130 ménages, En 1768, 130 feux et 300 communiants. Le recensement de 1791 porte à 115 le nombre des citoyens actifs. En 1804, on compte pour les deux Marats, 497 âmes. Avant le choléra de 1832, 612.


    Guerre de 1870


    Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, la commune des Marats a été occupée les 23, 24, 25, 26, 28, 29, et .

    Le montant des pertes causées par l'invasion, arrêtées par la commission centrale instituée pour la fixation définitive des pertes, a été fixé à 42 694 Fr.


    Guerre de 14-18


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    Guerre de 39-45


    Pont des Marats
    Pont des Marats

    Lors de la fuite des troupes allemandes en 1944 devant l'avancée des Alliés, les SS ont allumé des incendies provoquant de gros dégâts sur les maisons du centre du village. Une stèle a depuis été apposée sur le parapet du grand pont à la mémoire de cet événement. Elle porte l'inscription "Ô passant, lis ceci et souviens-toi que le , les SS nazis sont passés et ont incendié une partie du village sans provocation."


    Agriculture


    Paysage des Marats
    Paysage des Marats

    En 2008, on dénombre encore six exploitations professionnelles aux Marats. Leur nombre se réduit d’année en année comme partout en France et un mouvement de concentration des unités se poursuit, portant la surface agricole utile moyenne par exploitation à 127 ha.

    Le système de production est traditionnellement basé sur la polyculture (lait-viande-céréales). Les cultures sont peu variées et l’assolement se constitue principalement de colza, de blé et d'orge. L'avoine a pratiquement disparu des assolements.

    Les cultures se concentrent sur les plateaux alors que les fonds de vallées restent en prairies. Les surfaces en herbe sont complétées par du maïs qui est utilisé en ensilage aux dépens de la luzerne qui régresse.


    Politique et administration


    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Hervé REINBOLT    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    Évolution démographique
    1832 1881 1911 1946 1954 1962 1968 2008
    612404272190198171153123
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1968[1])

    Église Saint-Médard


    Portail nord - XVIe siècle
    Portail nord - XVIe siècle
    Peinture Saint Médard
    Peinture Saint Médard

    Ancien moulin des Marats


    Les origines sont inconnues mais les différentes sources documentaires permettent d'attester la présence de ce moulin.

    Extrait du cadastre de 1833
    Extrait du cadastre de 1833
    Extrait de la carte de Cassini
    Extrait de la carte de Cassini
    Extrait de la carte d'état-major
    Extrait de la carte d'état-major

    Personnalités liées au village



    Voir aussi


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    Liens externes



    Notes et références


    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Les Marats », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).



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