Reignac est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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La commune, située dans le Blayais (Haute-Gironde), est proche de la Charente-Maritime, dont la limite se trouve à 5 km au nord.
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Saint-Aubin-de-Blaye | Val-de-Livenne | |
Étauliers | ![]() |
Donnezac |
Cartelègue, Campugnan |
Saugon | Saint-Savin |
La commune est arrosée par plusieurs ruisseaux coulant d'est en ouest :
La commune est traversée par l'autoroute A10 (de Bordeaux à Paris, via Saintes, Niort, Poitiers, Tours, Orléans) ; la sortie 38 (vers Blaye) se trouve sur son territoire.
La route nationale 10 (de Bordeaux à Paris, via Angoulême, Poitiers, Tours, Châteaudun, Chartres) passe à une quinzaine de km à l'est de la commune (Cavignac, Montlieu-la-Garde).
La route D 137 (anciennement N 137[1], de Bordeaux à Saint-Malo, via Saintes, Rochefort, La Rochelle, Chantonnay, Nantes, Rennes), passe à Étauliers et Saint-Aubin-de-Blaye.
Reignac est relié à Blaye et à Montendre par la route D 253, à Saint-Ciers-sur-Gironde par la D 18, à Bourg-sur-Gironde (via Saugon et Saint-Christoly-de-Blaye) par la D 132.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Donnezac », sur la commune de Donnezac, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 926,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 45 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Reignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,7 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), cultures permanentes (13,5 %), prairies (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones urbanisées (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Reignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2009[23],[21].
Reignac est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[24]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[25],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 811 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 811 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005 et 2010 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 6]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 7],[30],[31].
La laiterie du Beau Jard, construite en 1935, s'organise encoopérative en 1951. Elle cesse son activité en 1980, année où elle est regroupée avec la laiterie de Baignes (Charente) dont elle dépendait[32].
Reignac faisait partie du canton de Saint-Ciers-sur-Gironde (11 communes) jusqu'à la création du canton de l'Estuaire (39 communes) en 2014.
La communauté de communes de l'Estuaire compte 14 communes : toutes celles de l'ancien canton de Saint-Ciers[33] et 4 qui n'en faisaient pas partie.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1935 | 1965 | Joseph Lacampagne (1881-1965) |
SFIO | Instituteur puis professeur |
1965 | 1977 | Edmond Renou | SE | Agriculteur |
1977 | 1983 | Guy Mazaubert (1925-2005) | SE | Principal de collège |
1983 | 1989 | Paul Aurian | RPR | |
1989 | 2003 | Guy Mazaubert | SE | Retraité ; démissionne en cours de mandat |
2003 | 2014 | Allain Gandré | SE | |
2014 | En cours | Pierre Renou | SE | Artisan |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 1 602 habitants[Note 8], en augmentation de 8,68 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 400 | 1 493 | 1 580 | 1 416 | 1 686 | 1 899 | 2 021 | 2 065 | 2 216 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 270 | 2 337 | 2 288 | 2 269 | 2 256 | 2 192 | 2 101 | 2 114 | 2 056 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 001 | 1 977 | 1 920 | 1 736 | 1 730 | 1 680 | 1 647 | 1 505 | 1 505 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 435 | 1 352 | 1 267 | 1 206 | 1 263 | 1 197 | 1 333 | 1 332 | 1 441 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 525 | 1 602 | - | - | - | - | - | - | - |
L'activité agricole est importante, notamment la viticulture (450 hectares[39]) : Château Les Bertrands, Château Les Vieux Moulins, Vignobles Dubois et Fils, etc.
Dans le hameau de Reaud, est implantée la SCEA du Vieux Puit (sic), à l'origine spécialisée dans les plants de vigne.
Près de ce hameau, ont été récemment installées des serres photovoltaïques (2019), régies par la société Les Serres du Vieux Puits (filiale de l'entreprise Urbasolar).
Les prairies permanentes occupent environ 1 000 ha.
Une production caractéristique est celle de l'asperge (50 ha).
La forêt occupe une surface importante : 1600 ha (pins, bouleaux, chênes...). Il s'agit de propriétés privées.
Reignac compte deux scieries dans le hameau de Verdot (scieries Soulard et Delage).
L'entreprise girondine de béton Audoin et Fils a un établissement à Reignac, situé dans le Parc 2 de la zone industrielle Gironde Synergie proche de la sortie de l'autoroute (le Parc 1 étant situé à Saint-Aubin-de-Blaye).
Un projet de parc éolien initié par la Communauté de communes, est actuellement en litige[40].
Reignac héberge le Centre de formation multimétiers de Haute-Gironde « Guy Mazaubert », établissement de formation professionnelle par apprentissage régi par la communauté de communes de l'Estuaire.
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