Ramous est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Ramous
Le village.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement
Pau
Intercommunalité
Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire Mandat
Marc Perez 2020-2026
Code postal
64270
Code commune
64462
Démographie
Population municipale
494 hab. (2019 )
Densité
65 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 31′ 16″ nord, 0° 53′ 39″ ouest
Altitude
Min. 24 m Max. 156 m
Superficie
7,58 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Puyoo (banlieue)
Aire d'attraction
Orthez (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Ramous
Géolocalisation sur la carte: France
Ramous
Géolocalisation sur la carte: Pyrénées-Atlantiques
La commune de Ramous se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 64 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 13 km d'Orthez[4], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-de-Béarn[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5]:
Puyoô (1,5 km), Bellocq (1,7 km), Bérenx (3,7 km), Ossages (4,3 km), Baigts-de-Béarn (4,7 km), Salles-Mongiscard (5,4 km), Lahontan (5,9 km), Salies-de-Béarn (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Ramous fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].
La commune est drainée par le gave de Pau, le Lataillade, l’Arriou de Bardy, l’Arriou de Cazaubon, l’Arriou de la Moulière, un bras du gave de Pau, le ruisseau de Galihère, le ruisseau Saubagnac, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes[9].
Le Lataillade, d'une longueur totale de 13,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Boès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Puyoô, après avoir traversé 7 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]
Moyenne annuelle de température: 13,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bellocq-Puyoo», sur la commune de Bellocq, mise en service en 1987[16] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[17],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14,2°C et la hauteur de précipitations de 1 181,9 mm pour la période 1981-2010[18].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 40 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[20], à 13,4°C pour 1981-2010[21], puis à 13,8°C pour 1991-2020[22].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»: le «gave de Pau»[24], d'une superficie de 8 194ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[25],[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Ramous est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[26],[27],[28].
Elle appartient à l'unité urbaine de Puyoo, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[29] et 2 534 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (42,3%), zones agricoles hétérogènes (39,6%), forêts (13%), zones urbanisées (5,1%)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits et hameaux
Cout d'Apos;
Vialler;
Village.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ramous est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le gave de Pau et le ruisseau de Lataillade. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009, 2013, 2014 et 2018[37],[35].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ramous.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 63,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[39].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1983 et 2013[35].
Toponymie
Le toponyme Ramous apparaît[40] sous les formes Sanctus-Anianus de Ramons (Xesiècle, cartulaire de Sorde[41]), Arramos (Xesiècle, collection Duchesne volume CXIV[42]), Aramos (1385, censier de Béarn[43]), Arramoos (vers 1405, notaires de Navarrenx[44]), Aramoos (1546, réformation de Béarn[45]) et Arremos (1582, aliénations du diocèse de Dax[46]).
Il vient du latin ramus 'branche, feuillage' et le suffixe locatif -osum, ce qui donne la signification «lieu feuillu, ombragé»[47].
En 1385[40], Ramous dépendait du bailliage de Rivière-Gave, nom d'un archiprêtré du diocèse de Dax qui tirait son nom du gave de Pau. On y comptait 37 feux.
Politique et administration
Le 1er janvier 1973 les communes de Puyoô, Bellocq et Ramous sont fusionnées. La nouvelle commune prend le nom de Puyoô-Bellocq-Ramous. Elles redeviennent indépendantes le 1er janvier 1984.
Élu actuel Début 2020 Marc PEREZ
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1995
2001
Bernard-Emile Maubayou
2001
2008
Bernard-Emile Maubayou
2008
2014
Thierry Gascouat
2014
2020
Marie-Thérèse Lavielle
Les données manquantes sont à compléter.
Intercommunalité
La commune fait partie de cinq structures intercommunales[50]:
la communauté de communes de Lacq-Orthez;
le syndicat d'assainissement de Puyoô - Bellocq - Ramous;
le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable du Saleys et des gaves;
le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].
En 2019, la commune comptait 494 habitants[Note 11], en diminution de 0,6% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
483
493
521
559
594
600
613
630
601
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
559
533
494
485
493
511
524
458
438
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
468
457
508
453
441
401
409
382
379
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
395
378
387
392
411
445
466
503
494
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lors des recensements de 1975 et 1982 Ramous était fusionnée avec les communes de Bellocq et Puyoô, ce qui explique l'absence de chiffre de population.
Économie
L'activité est tournée essentiellement vers l'agriculture (élevage, polyculture, viticulture).
La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du Béarn.
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Aignan.
La fête communale a lieu le premier week-end de septembre.
Ramous possède un club de basket, le Ramous Baigts Basket.
Éducation
La commune dispose d'une école primaire.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208p. (BNF31182570, lire en ligne)..
Cartulaire de l'abbaye Saint-Jean de Sorde, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
.
Notaires de Navarrenx - Archives ddépartementales es Pyrénées-Atlantiques
Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll.«manuscrits du XVIeauXVIIIesiècle».
Registres d'aliénations - ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
Michel Grosclaude (préf.Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416p. (ISBN9782350680057, BNF35515059), p.297..
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