Baigts-de-Béarn ([batʃ də be.aʁn][1]; en béarnaisVaths ou Baigts / Batch) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Baigts.
Baigts-de-Béarn
La centrale hydroélectrique et des silos.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement
Pau
Intercommunalité
Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire Mandat
Guy Pemartin 2020-2026
Code postal
64300
Code commune
64087
Démographie
Gentilé
Batchois
Population municipale
865 hab. (2019 )
Densité
64 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 30′ 46″ nord, 0° 50′ 14″ ouest
Altitude
Min. 28 m Max. 167 m
Superficie
13,53 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Orthez (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Baigts-de-Béarn
Géolocalisation sur la carte: France
Baigts-de-Béarn
Géolocalisation sur la carte: Pyrénées-Atlantiques
La commune de Baigts-de-Béarn se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].
Elle se situe à 54 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, et à 7 km d'Orthez[5], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3].
La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Orthez[3].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6]:
Salles-Mongiscard (1,6 km), Bérenx (1,8 km), Saint-Boès (2,8 km), Ramous (4,7 km), Saint-Girons-en-Béarn (4,7 km), Lanneplaà (5,8 km), Orthez (6,1 km), Puyoô (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Baigts-de-Béarn fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[7].
Réseaux hydrographique et routier de Baigts-de-Béarn.
La commune est drainée par le gave de Pau, le Lataillade, Arriou de Bardy, Arriou de la Moulière, le ruisseau de Montlong, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes[10].
Le Lataillade, d'une longueur totale de 13,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Boès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Puyoô, après avoir traversé 7 communes[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]
Moyenne annuelle de température: 13,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Orthez», sur la commune d'Orthez, mise en service en 1994[17] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[18],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14,1°C et la hauteur de précipitations de 1 201,1 mm pour la période 1981-2010[19].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 35 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[21], à 13,4°C pour 1981-2010[22], puis à 13,8°C pour 1991-2020[23].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»: le «gave de Pau»[25], d'une superficie de 8 194ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[26],[Carte 2].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensée sur la commune[27],[Carte 3]:
le «réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques» (3 000,84ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[28].
Urbanisme
Typologie
Baigts-de-Béarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[29],[30],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (48,8%), terres arables (25,6%), forêts (23,2%), zones urbanisées (2,5%)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Baigts-de-Béarn est desservie par la route départementale 933, en direction de l'Espagne, par la route départementale 817 menant d'Orthez à Bayonne, ainsi que par les départementales 315, 415 et 915[8].
La ligne ferroviaire de Toulouse à Bayonne s'y arrête.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Baigts-de-Béarn est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le gave de Pau et le ruisseau de Lataillade. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009, 2013 et 2018[38],[36].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Baigts-de-Béarn.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. 87,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[40].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1983[36].
Toponymie
Le toponyme Baigts-de-Béarn apparaît sous les formes:
Baigs (XIIIesiècle[35], fors de Béarn[41]),
Baigx et Bags (respectivement 1318[35] et 1343[35], titres de Béarn[42]),
Bachs (1505[35], notaires de Garos[43]),
Batz et Vagtz (respectivement vest 1540[35], et en 1548[35], réformation de Béarn[44]),
Baitz (1582[35], aliénations du diocèse de Dax[45]),
Baigts sur la carte de Cassini (fin XVIIIesiècle[46] et en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[35]).
Le mot écrit baig, bath, vath signifie «vallée» en gascon. Michel Grosclaude[46] considère que Baigts correspond à vaths, dérivé de vallis («creux, enfoncement») ou de vallum («palissade, retranchement»).
Son nom béarnais est Vaths[47] ou Baigts / Batch[48].
On trouve dans le vieux bourg une rue de l'Embarrat («réduit fortifié»).
La ferme Baziart est mentionnée vers 1540[35] (Bessiart) par la réformation de Béarn[44]. Brau désigne une ferme de Baigts. Elle est mentionnée sous les graphies
La Brau (1540[35], réformation de Béarn[44]) et
Braü (1863[35], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Le fief de Castillon, vassal de la vicomté de Béarn, apparaît sous les graphies
Castelhoo-Susoo (1385[35], censier de Béarn[49] et
Castilhon (1682[35], réformation de Béarn[44]). Labasse est une ferme, déjà citée en 1540[35] (La Basse, réformation de Béarn[44]). Lacoumayou désigne une autre ferme à laquelle le censier de Béarn[49] (Cau-Mayor 1385[35]) et la réformation de Béarn[44] (La Caumayo, vers 1540[35]) font référence.
Un hameau de Baigts est signalé dans le dictionnaire de 1863[35] sous le nom de le Petit-Hameau. Portes était un fief de Baigts, vassal de la vicomté de Béarn et dépendant du bailliage de Rivière-Gave. Il est cité en 1385[35] dans le censier de Béarn[49], ainsi qu’en 1538[35] (Portas de Bags) dans la réformation de Béarn[44]. Le Turon de Castéra désignait une lande de la commune de Baigts, qu’en 1675[35] la réformation de Béarn[44] orthographiait Le Touron de Castéra.
Histoire
Paul Raymond[35] note que la commune dépendait du diocèse de Dax et était le chef-lieu de la notairie de Rivière-Gave, nom d'un archiprêtré du diocèse de Dax qui tirait son nom du gave de Pau.
En 1385, la commune comptait 59 feux.
La commune fait partie de trois structures intercommunales[51]:
la communauté de communes de Lacq-Orthez;
le syndicat eau et assainissement des Trois Cantons;
le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].
En 2019, la commune comptait 865 habitants[Note 12], en augmentation de 2,73% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
935
934
995
1 033
995
980
1 000
1 028
1 003
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 010
1 001
1 003
905
893
913
913
866
830
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
849
848
806
743
735
690
641
623
576
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
633
621
677
744
777
739
773
795
805
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
859
865
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Outre une activité tournée vers l'agriculture (élevage et maïs), la commune dispose d'une centrale hydroélectrique.
La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du Béarn.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Le château de Bellevue héberge un établissement médico-social de travailleurs handicapés.
L'église paroissiale Saint-Vincent-Saint-Barthélémy[56]
date partiellement du XVIIIesiècle. Elle est répertoriée à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Le temple protestant de Luns est situé sur la commune.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Fors de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit du xivesiècle (lire en ligne)..
Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Notaires de Garos - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll.«manuscrits du XVIeauXVIIIesiècle».
Registres d'aliénations - ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
Michel Grosclaude (préf.Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416p. (ISBN9782350680057, BNF35515059)..
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