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Rahon
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Les habitants de Rahon sont appelés les Rahonnais.
Géographie
Rahon est situé à 14 km de Dole, à 47 km de la préfecture de son département du Jura: Lons-le-Saunier, et à 60 km de la préfecture de sa région la Bourgogne-Franche-Comté: Dijon.
La gare ferroviaire SNCF la plus proche est la gare de Dole-Ville.
Le village est traversé par les rivières du Doubs, de l'Orain et de la Loue.
Plusieurs étangs, dont celui du Bief-Madame, associé à la légende régionale de la Vouivre.
Nombreux bois et forêts (Forêt de Rahon, Bois de Rahon, etc.)
Un canal, qui alimentait le moulin.
Une réserve naturelle nationale (RNN): la Réserve naturelle nationale de l'Île du Girard[1], (RNN61), décrétée en 1982, partagée avec les communes de Molay, Parcey et Gevry.
Rahon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (55,8%), terres arables (18,2%), prairies (10,9%), zones agricoles hétérogènes (9,9%), zones urbanisées (3,8%), eaux continentales[Note 3] (0,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Économie
Agriculture, activités de loisir (centre hippique)
Histoire
Il semblerait que le nom de la commune vienne de Rubra: Alphonse Rousset, dans son Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté de 1854, indique: «Cette ville avait été surnommée [...] la ville rouge, Rubra, à cause de la couleur de son enceinte en briques.»[9]
Première mention au Xesiècle.
Charte de franchises au XIIIesiècle.
Saccagé par les troupes de Louis XI en 1479 (dont l'église de l’Assomption-de-la-Mère-de-Dieu, reconstruite ensuite), de Henri IV en 1595 et de Richelieu et Louis XIII, durant les guerres de 1636 (dont le château médiéval).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 477 habitants[Note 4], en diminution de 5,73% par rapport à 2013 (Jura: −0,5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
588
607
649
716
825
855
870
854
850
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
849
834
862
782
808
786
746
701
666
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
602
618
630
470
430
403
387
372
358
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
361
356
367
395
444
472
515
521
522
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
508
477
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame.
Chapelle de Notre-Dame Miraculeuse des Bois ou des Affligés[15], à l'extérieur du bourg; reconstruite au XVIIIesiècle. Pèlerinage chaque [16].
Église de l’Assomption-de-la-Mère-de-Dieu, inscrite aux Monuments Historiques depuis 1974[17]. Elle a été détruite par les troupes de Louis XI en 1479, une nouvelle a été construite au début du XVIesiècle. Le clocher fut reconstruit au XVIIIesiècle après un incendie, et restauré en 1990: il est typiquement comtois[18].
Chapelle seigneuriale: tombes de Guillaume de Visemal (?-1548), écuyer, seigneur de Bretenières et de Marie de Chaussin, XVIesiècle[19].
Calvaire.
L'imposant château médiéval, son donjon et ses quatre tours ont été détruits au début du XVIIesiècle, par l'armée de Richelieu et Louis XIII, durant les guerres de 1636.
Chapelle de la Sainte-Vierge, construite en 1948, en reconnaissance du village épargné durant la Deuxième Guerre mondiale[20].
Trois maisons de la commune du XVIIIesiècle, sont inscrites en 1995 aux Monuments Historiques[17].
Autoroute A39
La commune est traversée par l'A39 depuis le milieu des années 1990: «L'autoroute A39 traverse la forêt sans provoquer trop de nuisances. Son tracé initial aurait pu être tout autre, le long de l'Orain, sans l'intervention décisive, à Paris, de Jean Laloy[21]», dont Rahon était le village natal, et son père Louis Laloy, l'ancien maire, de 1935 à 1940. Une aire de repos se trouve sur la commune, appelée «la Vouivre», du nom de l'animal mythique de cette légende locale. (Dans l'autre sens, l'aire s'appelle «Louis Pasteur» et est sur Nevy-lès-Dole).
Anciennes manifestations culturelles
De 1980 à 1993, un spectacle Son et lumière se déroulait chaque été 3 soirs par semaine durant 3 semaines, aux abords de l'étang du Bief-Madame[22], dans une des forêts de la commune. Ce spectacle alternait scènes paysannes du début du XXesiècle et des scènes de légendes et contes populaires franc-comtois (dont celle de la Vouivre). Les participants étaient tous bénévoles de la commune, ou des communes voisines.
Personnalités liées à la commune
Joachim de Rye, seigneur de Rahon, premier chambellan de Charles Quint.
Denis-François-Xavier Bourges (1797-1879), né et décédé à Rahon[23], peintre, élève de M. de Valdahon. Certains de ses portraits sont au Musée des beaux-arts de Dole[24].
Louis Laloy (1874-1944), ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé et docteur ès lettres, homme de lettres, critique musical, compositeur, sinologue, professeur au Conservatoire de Paris, secrétaire général de l'Opéra de Paris de 1913 à 1940, maire de Rahon de 1935 à 1940. Inhumé à Rahon, près de son fils Jean Laloy[25].
Claude Debussy (1862-1918), ami de Louis Laloy et parrain de son fils[26], chez qui il résida à Rahon: en 1907 il y composa et lui dédia la deuxième Image pour piano, Les cloches à travers les feuilles, inspirées par celles du clocher du village[27],[28].
Jean Laloy (1912-1994), ambassadeur, fils de Louis Laloy. Interprète du général de Gaulle, qui le cite dans ses Mémoires de guerre, lors de sa rencontre avec Staline en 1944, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, il est, successivement, de 1955 à 1977, directeur adjoint du cabinet du ministre, ministre de France à Moscou, directeur d'Europe, directeur adjoint des affaires politiques, conseiller diplomatique du gouvernement, directeur général du ministère des Affaires étrangères[29]. Il intervint contre le tracé prévisionnel de l'autoroute A 39 pour épargner la vallée de l'Orain[21].
Blanche Maynadier (1923-2004), poétesse, qui consacre plusieurs poèmes au village dont était originaire sa mère[30].
Bibliographie sur la commune
Et si Rahon m’était conté. Des origines à 1789, écrit et illustré par Jean Pernin, 1985, 88 p. (disponible gratuitement en ligne[31])
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
[httpwww.cegfc.net/www/sections/fiches-communes/jura/39448/rahon_historique.pdf La commune de Rahon, dans ce Dictionnaire.]
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