Champdivers [ʃɑ̃dive] est une commune française située dans le département du Jura et la région de Bourgogne-Franche-Comté.
Champdivers | |
![]() La salle des fêtes. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Dole |
Intercommunalité | Grand Dole |
Maire Mandat |
Olivier Meugin 2020-2026 |
Code postal | 39500 |
Code commune | 39099 |
Démographie | |
Gentilé | Chandevés |
Population municipale |
438 hab. (2019 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 00′ 37″ nord, 5° 23′ 10″ est |
Altitude | Min. 187 m Max. 192 m |
Superficie | 7,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tavaux |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | champdivers.fr |
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Village jurassien de la plaine du Finage, il est construit sur la rive droite du Doubs, à 14 km au sud de Dole, à 50 km à l'est de Dijon et à 50 km au nord de Chalon-sur-Saône.
D'une superficie de 745 hectares et d'une altitude de 195 mètres, le village s'est adapté aux différents changements du cours du Doubs et à ses méandres.
Saint-Aubin | Tavaux | Molay |
![]() |
Rahon | |
Peseux | Saint-Baraing Chaussin |
Le lieu-dit La borde Dame Nicole situé au sud-ouest de la commune, le long de la RD 673, est situé pour moitié sur la commune de Champdivers et sur celle de Saint-Aubin.
Champdivers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55 %), prairies (14,9 %), eaux continentales[Note 3] (14,2 %), zones urbanisées (6,9 %), forêts (5,7 %), mines, décharges et chantiers (3,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Jean Brelot (historien, natif de Champdivers) considère que Champdivers pourrait avoir une origine latine aussi mais par l'expression Compus Diversus que l'on peut traduire champ à l'écart[8], à l'écart de la grande route Besançon - Châlon. Cette origine pourrait être corroboré par le fait que ce mot apparaît pour la première fois au XIIe siècle, époque des grands défrichements dans notre région.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Champ- suivi d'un élément mal déterminé qui, selon Ernest Nègre, est l'adjectif divers compris au sens d'« inconstant, mauvais, sauvage »[9].
Le texte rédigé ci-dessous est inspiré du contenu du bulletin municipal publié en 2004[10].
La civilisation gauloise puis gallo-romaine a régné sur son sol. Trois voies principales sillonnaient son territoire, l’une d’elles appelée voie Agrippa conduisait de Lyon au Rhin par Chalon-sur-Saône. Le long de ces voies anciennes, on trouve traces de l'époque gallo-romaine : vestiges de villa, des sépultures burgondes[11] et une stèle gallo-romaine du IIe siècle.
Le , le nom est mentionné en tant que lieu dans une bulle du pape Urbain IV. En 1160, Humbert le vieux de "chandeves", selon la transcription du latin, confirme une donation qu'à faite son père à l'Abbaye N.D de Rosières. Dans un écrit de 1165, l'empereur Fréderic Ier en faveur de l'Abbaye de Château-Chalon, énumère des donations et cite l'église de Molay et la chapelle de Champdivers (.. eclesia de Molain .. capella de Chamdevers..)[12].
Alors que plusieurs châteaux et églises sont attestés aux XIe et XIIe siècles à Molay, Chaussin et Neublans, Champdivers n'est nommé qu'avec une chapelle. Cette seigneurie de Champdivers qui vient s'installer sur cette "motte" était probablement une branche cadette de la maison de Longwy. Toutes les familles féodales de cette basse vallée descendent les unes des autres, et ont toutes comme origine certainement la famille de Neublans[13],[14].
Tout au long des XIIIe et XIVe siècles, apparaît dans des documents le nom de Champdivers. Guy de Champdivers, seigneur de Vaux, est cité en 1287, en 1309, Renaud de Champdivers est notaire de l'officialité de Besançon. En 1328, Pierre de Champdivers est prieur du prieuré de la Motte. Odette de Champdivers (1390 – 1425), favorite du roi Charles VI est la sœur d'Henri de Champdivers, marié à Jeanne de Toulongeon (1382-1419), veuve de Tristan de Montholon, commandant de la cavalerie des ducs de Brabant et de Bourgogne, le , à la bataille d'Azincourt, où il est tué. Elle a aussi comme frère Odinet de Champdivers, chevalier, qui en l'an 1394 suivit Philippe le Hardi lors de son voyage en Bretagne. Guyot ou Guillaume de Champdivers, un autre de ses frères, est mentionné en septembre 1391 dans les comptes royaux comme l'un des pages ou écuyers qui servaient en l'hôtel de la reine, Isabeau de Bavière.
En 1407, Guyot de Champdivers reparaît, auprès du duc de Bourgogne, comme écuyer panetier avec deux cents livres de pension. Ce même Guillaume de Champdivers s'attache à la cause de Jean sans Peur, puis de Philippe le Bon. Il sert ses deux princes avec le titre de conseiller du roi et du duc dans les affaires les plus importantes notamment de 1413 à 1425 environ. Jusqu'en 1477, les seigneurs de Champdivers sont les vassaux des ducs de Bourgogne, ils habitent un manoir qui sera détruit en 1477 par Louis XI de France. Jean II, fils de Guillaume II, voit la seigneurie de Champdivers confisquée par le roi de France à la suite de la guerre de 1477-1479 qui l'opposait au duc de Bourgogne.
Nicolas de Cicon, seigneur de Ransonnières en Haute-marne, épousa Marguerite, fille de Jean II en 1534, ils vécurent à Champdivers au vieux château de la motte. Ils connurent des soucis d'argent qui les contraindront à vendre une partie des terres.
Claude de Cicon (1560-1573) fit réaliser un énorme terrier (registres des propriétés), le premier qui fut conservé.
De 1560 à 1630, la seigneurie décline, son château est ruiné et abandonné, les revenus de ses terres s'amenuisent et la descendance de la famille de Cicon se dispute les biens et accumule les dettes.
En 1635, la seigneurie de Champdivers est rachetée par une famille bourgeoise, anoblie de Besançon : les Buson.
Cette période de d'histoire est surement une des plus douloureuses pour Champdivers. Pendant cette guerre opposant les Français aux Franc-comtois, le village connait la destruction de la maison paroissiale, de la chapelle et de son château. À cette période de guerre, les pestes et les crues du Doubs ont décimé la population. En 1651, il ne reste que dix familles et une enquête de 1657 indique 45 habitants.
De nouveaux habitants vinrent s'installer au village. En 1647, Claude Antoine Louis Buson replace la seigneurie sous l'influence du comté de Bourgogne. Les Buson, installés à Dole, furent de véritables rentiers du sol. Ils relèveront la seigneurie et l'administreront jusqu'à la Révolution.
À la Révolution, Mme Vve Hugues Gabriel Buson émigra en Suisse avec son fils. Ce n’est qu’après les événements de 1789 que l’ancienne communauté a été remplacée par la commune pourvue d’une assemblée communale et à partir de l’époque napoléonienne d’un Maire, nommé par le pouvoir exécutif (le premier fut P.F. Mittaine). Il faudra attendre 1882 pour que le maire soit élu au sein du conseil municipal. Tous les biens de la famille Buson sont vendus et rachetés presque en totalité par les habitants. De retour en France, les héritiers Buson ne récupéreront en 1825 qu'une petite partie de cette vente.
Située dans le canton de Tavaux, Champdivers est une commune de la communauté d'agglomération du Grand Dole.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1793 | 1821 | Pierre F Mittaine | SE | |
1821 | 1821 | Joseph Brelot | SE | |
1822 | 1831 | Claude F Mittaine | SE | |
1831 | 1834 | Jean C Garnier | SE | |
1834 | 1837 | Pierre F Mariotte | SE | |
1837 | 1841 | Claude F Mittaine | SE | |
1841 | 1846 | Félix Mittaine | SE | |
1846 | 1846 | Abel Brelot | SE | |
1847 | 1848 | Louis Brelot | SE | |
1848 | 1855 | Jean Baptiste Daubigney | SE | |
1855 | 1855 | Germain Charcuset | SE | |
1856 | 1870 | Ferréol Troly | SE | |
1870 | 1871 | Séraphin Garnier | SE | |
1871 | 1872 | Ferréol Troly | SE | |
1872 | 1872 | Séraphin Garnier | SE | |
1873 | 1873 | Victor Brelot | SE | |
1873 | 1879 | Ferréol Troly | SE | |
1879 | 1880 | Victor Brelot | SE | |
1880 | 1884 | Émile Auburtin | SE | |
1884 | 1886 | Marcel Daubigney | SE | |
1887 | 1891 | Victor Brelot | SE | |
1892 | 1895 | Léon Brelot | SE | |
1896 | 1911 | Louis Clairotte | SE | |
1912 | 1919 | Auguste Daubigney | SE | |
1919 | 1928 | Léon Bongain | SE | |
1928 | 1934 | Gabriel Clairotte | SE | |
1934 | 1941 | Joseph Garnier | SE | |
1941 | 1945 | Gaston Daubigney | SE | |
1945 | 1958 | Gabriel Clairotte | SE | |
1958 | 1975 | Bernard Daubigney | SE | |
1975 | 1982 | Fernand Clairotte | SE | |
1982 | 1989 | Nestor Garnier | SE | |
1989 | 2004 | Jean Meugin | SE | |
2004 | 2014 | Fernand Garnache | SE | |
2014 | En cours | Olivier Meugin | SE | [16] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 438 habitants[Note 4], en diminution de 1,57 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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386 | 417 | 449 | 433 | 535 | 488 | 427 | 439 | 395 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
410 | 400 | 400 | 360 | 372 | 363 | 314 | 324 | 319 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
301 | 295 | 253 | 207 | 214 | 195 | 204 | 213 | 201 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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257 | 264 | 243 | 385 | 403 | 435 | 441 | 440 | 439 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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434 | 438 | - | - | - | - | - | - | - |
Jusqu'au XXe siècle la population habitait des maisons en pierres recouvertes de chaume. Le sol fertile, protégé des crues du Doubs par des digues, produit des légumes et des céréales vendus sur les marchés de Dole.
La population est regroupée dans des hameaux : La Borde de Dame Nicole, par exemple.
Population[21] :
Au XVIIe siècle le village est marqué par les guerres, après la guerre de Dix Ans, le village se releva, la population se reconstitua vite et connut pendant tout le XVIIIe siècle une réelle prospérité. La population dépasse 300 habitants.
Aux XIXe et XXe siècles, quatre phases se distinguent dans l’évolution démographique : accroissement jusqu’en 1831, décadence lente puis rapide de 1831 à 1931 (défaut de rentabilité de la terre et révolution agricole), reprise de 1931 et accroissement rapide depuis 1980 (création des lotissements « corvée du pont » et « sous le village »).
À partir du XXe siècle, l’essor économique de la région a permis à une grande partie de la population d’abandonner le travail de la terre pour se tourner vers le monde industriel.
L'antique manoir des nobles sires de Champdivers s'élevait au centre du village, sur une motte artificielle, haute de plus de dix mètres, qu'entouraient des fossés larges et profonds. Il était situé à l'extrémité sud-ouest du village actuel[22]. Ce château servit certainement de point de départ au village. Au XIVe siècle celui-ci était construit autour de trois rues : la rue commune ou rue d'aval, qui donnait à l'ouest sur l’accès au château et à l'est sur la place du Moustier, la grande rue et la petite rue)[23].
On reconnait encore les traces des fossés et de l'éminence, dans un champ situé entre la rue du château et la rue du finage. Ce lieu, qu'on appelle la « cave », à cause de la découverte de souterrains. Après la destruction de la forteresse par les troupes du roi Louis XI, de 1477-1479, les seigneurs de Champdivers firent reconstruire un château à la moderne dans lequel ils habitent jusqu'à la fin du XVIe siècle. En 1636, pendant la guerre de Dix Ans, le château fut brûlé par les Français.
Au début du XVIIIe siècle, la famille Buson, propriétaire de la seigneurie, fait construire une maison seigneuriale et des dépendances de chaque côté de la petite rue (rue Odette-de-Champdivers actuelle). On trouve d'un côté la maison seigneuriale, un colombier, la grange, des écuries et un beau jardin et de l'autre côté des granges et écuries, une maison servant de grenier (toujours existante dans cette rue). La famille Buson se réservant deux chambres chez le fermier lorsqu’ils venaient à Champdivers[24].
Les archives de l’Hôpital de Dole nous apprennent que la grange ou « Borde Dame-Nicole » existait déjà au XIVe siècle. En 1421, « les grangiers » déclarent en justice qu’ils en jouissent « depuis soixante ans », et qu’elle relève de la seigneurie de Longwy, peut-être depuis le mariage entre Mathée de Longwy et Alix de Vienne, en , et où Odot de Champdivers, écuyer, figure comme témoin ; cette Alix de Vienne est sûrement à l’origine du lieudit « Corvée Dame-Alix ». Il y a lieu de penser que l’appellation « Dame Nicole » a une origine toute semblable.
Les rapports étaient étroits entre les grangiers et les habitants de Champdivers. Un grand procès les opposa, à la fin du XVe siècle, au sujet du droit de passage des bestiaux de la Borde sur le territoire de Champdivers ; on y apprend que le droit de « vaisne pasture » existait sur tout le territoire.
Cette terre était à l’époque étrangère à la seigneurie de Champdivers. Appartenant ensuite à la famille de Grammont, la Borde est acquise en 1531 par les Thomassin et les Vaulchier du Deschaux, la part de ceux-ci passant ensuite aux Camus et aux Colard, de Dole, tous fraîchement anoblis de robe au Parlement de Dole.
En 1592, Claude et Marc Thomassin pour leur moitié, les Camus et les Colard pour la leur, faisaient le dénombrement du domaine : un meix, deux maisons, 70 journaux de terre et 17 voitures dans la première, située sur Saint-Aubin ; un meix, une maison, à peu près autant de terres et de prés dans la seconde, situés en partie sur le territoire de Champdivers.
Les Camus et les Colard se font ériger au cimetière du village, devant la porte de l’église, une croix de pierre encore debout, qui porte la date de 1584 et les armes des deux familles réunies : à gauche celle des Colard et à droite celle des Camus.
En 1635, la famille Buson de Besançon reprend la seigneurie de Champdivers à la famille de Champdivers. En 1656, le noble Étienne Colard, docteur ès-droit, par son testament, fera donation de sa part à l’hôpital neuf de Dole, qui est resté propriétaire jusqu’au début du XXe siècle. Tout au long du XVIIIe siècle, des habitants de Champdivers sont fermiers à la Borde. À la fin du XVIIIe, Joseph Brelot, acquéreur de biens nationaux, habitant à la Borde Dame Nicole, rachète une partie des biens de la Famille Buson de Besançon, qui pendant plus de cent cinquante ans, administra la seigneurie de Champdivers.
Propriété de l’hôpital de Dole, la Borde fut exploitée ensuite par M. Auburtin, ancien officier supérieur de cavalerie, chevalier de la légion d’honneur. L’agriculture du canton de Chemin doit à ce propriétaire des nouvelles méthodes de travail ainsi que l’introduction de nouveaux instruments, entre autres, la charrue Grangé.
Les familles Visenne, Besançon et Mareschal s’installeront ensuite à la Borde. Actuellement les familles Mareschal habitent toujours ce petit bout de terre coincé entre Champdivers, Peseux et Saint Aubin.
L'église Saint-Germain fut érigée au XVIIIe siècle. À proximité se trouve un calvaire du XVIIe siècle.
Cette fromagerie, attesté en 1857, 8 Rue Odette de Champdivers, est inscrite à l'IGPC depuis 1989[26].
«D’azur au chevron d’or, surmonté d’une couronne murale, tenu par un lion d'or couronné et épis de blé d'or sur une banderole en terrasse »
Ce blason reprend les armes de la famille de Champdivers « d'azur au chevron d'or » propriétaire de la seigneurie de Champdivers du XIIe au XVIIe siècle, les épis de blé représentent la richesse agricole de la terre du Finage, le lion couronné représente Jura, au sommet sont représentées les ruines de l'ancien château. Le nom de la commune est inscrit dans un parchemin sur fond blanc, symbolisant la couleur du sel, témoin du développement industriel du XXe siècle[27].
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