Quesnoy-sur-Deûle est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.
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Quesnoy-sur-Deûle | |
![]() L'hôtel de ville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille |
Maire Mandat |
Rose-Marie Hallynck 2020-2026 |
Code postal | 59890 |
Code commune | 59482 |
Démographie | |
Gentilé | Quesnoysiens |
Population municipale |
6 931 hab. (2019 ![]() |
Densité | 483 hab./km2 |
Population agglomération |
1 051 609 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 42′ 47″ nord, 3° 00′ 01″ est |
Altitude | Min. 12 m Max. 21 m |
Superficie | 14,36 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lambersart |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | quesnoysurdeule.fr |
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Sur l'ex-route nationale 49 (devenue en 2006 la route départementale 949), Quesnoy-sur-Deûle doit son nom au passage de la Deûle qui coupe la ville en deux.
Située à 12 kilomètres de Lille, à 6 kilomètres de la frontière belge et à 4 kilomètres de la rocade nord-ouest, cette ville présente à la fois les attraits de la ville et de la campagne.
Deûlémont | Comines | Linselles |
![]() |
Wambrechies | |
Frelinghien | Verlinghem |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Quesnoy-sur-Deûle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[17] et 1 051 609 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,9 %), zones urbanisées (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Attestations anciennes : Caisnoit 1132[24], De Kaisneto 1138[25].
Du vieux picard caisnoi « chênaie », issu du bas latin cassinetu ou cassanetu[26], du bas latin d'origine gauloise cassanus ou cassinus (peut-être influencé par fraxinus, frêne), suivi du suffixe latin -etum désignant un « lieu planté d'arbres appartenant à la même espèce » et qui a évolué en -oit> -oy en picard, alors qu'ailleurs dans le domaine d'oïl, il a généralement donné -ay (> français moderne -aie, d'une forme féminine -aye. cf. chênaie).
Homonymie avec le Quesnoy, etc.
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Les armes de Quesnoy-sur-Deûle se blasonnent ainsi : « Échiqueté d'or et de gueules. ». Le Blason de la ville reprend les armes des seigneurs de Quesnoy lez Peruwelz (B), (il y a donc erreur de famille lors de leur choix au XIXe siècle), accompagnées de la croix de guerre accordée en 1920, comme à la majorité des villes du secteur, à cause des destructions et des pertes qu'elles ont subies. |
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Quesnoy-sur-Deûle est située à l'écart des grandes voies gallo-romaines et médiévales[27], mais sur l'unique route reliant Lille à Comines, sa voisine.
On ignore la date exacte de création du bourg ou village, mais il est cité par une bulle papale du publiée par Célestin II, qui confirme la donation par Simon (évêque de Tournai) de l'autel du Quesnoy au Chapitre de Saint-Pierre, de Lille (ce territoire relève du Diocèse de Tournai du Ve siècle au Concordat)[27].
En 1230, les Seigneurs de Quesnoy sont cités dans les lettres de fondation de l'abbaye de Marquette[27]. Le village est nommé Kezenet ou Kiezenet en flamand, la langue parlée dans la région.
La famille de/du Quesnoy reste seigneur du lieu jusqu'à la fin du XIVe siècle puis la seigneurie passe par achat au comte de Flandre puis par donation au chapitre St Pierre de Lille (1425), par échange à Guy Guillebaut (1429) et enfin par succession aux d'Oignies (vers 1446), aux Mailly (vers 1572) puis aux Croÿ (1768).
Le , sont données à Vecca, en Castille, des lettres de chevalerie pour Louis de Mailly (Maison de Mailly), seigneur de Quesnoy-sur-Deûle[28]. Le , des lettres de Madrid érigent en marquisat (titre de marquis) la terre et seigneurie du Quesnoy en faveur de Philippe de Mailly, seigneur du Quesnoy, descendant en ligne directe de la très ancienne et très noble famille de Mailly qui compte dans ses rangs plusieurs chevaliers des ordres de France, un grand pannetier, un grand chambellan de ce royaume et Gilles de Mailly qui portait le heaume de guerre aux funérailles du comte de Flandre Louis de Male[29].
Jusqu'au XVIIIe siècle, Quesnoy souffre des pillages des armées françaises aux XIIIe et XVIe siècles ; château et église sont brûlés en 1579.
Quesnoy doit son essor à la Deûle où pas moins de 2 400 bateaux passent par an.
Lors des guerres de la Révolution française, en 1792, la ville a résisté à l'ennemi qui cherchait à l'occuper et a dû y renoncer[30]
Dès le XIXe siècle, au village rural s'ajoutent de nombreuses industries (lin, huileries, brasseries, distilleries, sucrerie, tannerie…). Elles apportent une prospérité économique.
De par sa position, Quesnoy a souffert des guerres, notamment celle de 1914-1918 durant laquelle la ville est détruite à 95 %. La population, qui déplore 45 morts civils, est évacuée vers des communes moins exposées en mai-, et ne reviendra pas entièrement après la guerre, d'où le long creux qui apparaît dans l'histogramme démographique. On loge la population dans des logements provisoires appelés « tonneaux » en raison de leur forme. Le , Charles Reibel, ministre des régions libérées, vient se rendre compte de la situation lors d'une visite[31].
La ville, chef-lieu du canton jusqu'à la réforme de 2015, appartient à la communauté urbaine de Lille depuis 1966 et s'est jumelée en 1990 à Swisttal-Buschhoven en Allemagne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1800 | Auguste Ghesquière | ||
1800 | 1820 | Jean Guillard | Conseiller de l'arrondissement de Lille quitté lors de sa nomination comme maire | |
1820 | 1827 | Bauduin Fauvarque | ||
1827 | 1839 | Alexandre Lepercq | ||
1839 | 1862 | Charles Fretin-Vrambout | Conseiller d'arrondissement | |
1863 | 1881 | Louis D'Halluin | ||
1882 | 1882 | Jean Coget | ||
1882 | 1885 | Jean Dervaux | ||
1885 | 1904 | Charles Bodé | ||
1904 | 1920 | Jean Vandermersch | ||
1920 | 1926 | Paul Lepercq | ||
1926 | 1930 | Jules Chailly | ||
1930 | 1940 | Maurice Dervaux | ||
1940 | 1945 | René Gadenne | ||
1945 | 1971 | Albert Walquemanne | ||
1971 | 1972 | Géry Crépel | ||
1972 | 1989 | Jacques Grave | ||
1989 | 2014 | Roger Lefebvre | DVG | Professeur |
En cours | Rose-Marie Hallynck | SE | Assistante sociale | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 6 931 habitants[Note 8], en augmentation de 0,23 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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3 672 | 4 002 | 4 081 | 4 296 | 4 209 | 4 207 | 4 233 | 4 184 | 4 238 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 317 | 4 446 | 4 512 | 4 660 | 5 014 | 5 051 | 5 064 | 5 328 | 5 254 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 040 | 5 045 | 5 121 | 2 533 | 3 400 | 3 588 | 3 503 | 3 720 | 3 990 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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4 106 | 4 588 | 4 810 | 5 427 | 5 775 | 6 380 | 6 893 | 6 967 | 6 969 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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6 758 | 6 931 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 330 hommes pour 3 484 femmes, soit un taux de 51,13 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,2 |
5,4 | 75-89 ans | 8,8 |
13,9 | 60-74 ans | 14,9 |
22,7 | 45-59 ans | 21,7 |
18,6 | 30-44 ans | 18,5 |
17,4 | 15-29 ans | 15,6 |
21,4 | 0-14 ans | 19,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
![]() | Swisttal[38] | ![]() | Allemagne | depuis |
De style néo-flamand, la mairie a été créée par l'architecte Lepercq. Le bâtiment est doté de pignons à pas de moineaux (en escaliers), fronton circulaire, clochetons, et utilisation de la brique et de la pierre. Dans le hall, se trouvait précédemment la maquette d'un château construit au XVIe siècle pour protéger la cité et la campagne environnante qui a été détruit après la Révolution française[39]. Depuis l'an 2000, un carillon situé sur la façade sonne à chaque heure les notes de "l'eau vive" de Guy Béart, en référence à la vallée de la Deûle.
Redevenu l'axe majeur de la cité à la fin du XXe siècle, assaini, bordé de chemins réservés aux piétons, cyclistes et cavaliers, il est très fréquenté dès qu'il fait beau. Il bénéficie d'une halte nautique pour la plaisance, et d'une rampe de mise à l'eau pour la pratique du canoé-kayak. Le trafic commercial est en hausse, et, en 2012, plusieurs dizaines de péniches passent à Quesnoy chaque jour. Le gabarit, déjà porté à 1 500 tonnes, devrait passer à 3 000 tonnes d'ici quelques années. Une modification de l'écluse de Quesnoy pour en accroître la capacité de passage est étudiée par Voies Navigables de France.
Élaboré avec LMCU, cet écoquartier se construit peu à peu et ce jusqu’en 2023 (sur 11 hectares classés en ZAC[41]). Il concerne le site dit de « L'Ange gardien », urbanisable depuis 40 ans, et autrefois utilisé par l'usine linière VAN ROBAEYS, près du centre-ville[40] ; Outre 343 logements dont 30 % en locatif social, il prévoit des commerces, services et équipements publics sur 5,2 hectares construits, le reste étant consacré aux infrastructures urbaines (dont places, zones de rencontre et de convivialité, voiries bordées de noues) (et à 2,2 ha d'espaces verts (bois, jardins familiaux, prairie), aussi desservies par des liaisons douces piétonnes et cyclistes[40]. La zone dite de prairie, proche de la Deûle a « vocation à s’intégrer dans la trame verte et à être reprise en gestion par l'« Espace Naturel Lille Métropole » (ENLM) ». Les premiers habitants se sont installés en 2017.
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