Géolocalisation sur la carte: Bourgogne-Franche-Comté
Quarré-les-Tombes
Géolocalisation sur la carte: Yonne
Quarré-les-Tombes
Géolocalisation sur la carte: France
Quarré-les-Tombes
Géolocalisation sur la carte: France
Quarré-les-Tombes
modifier
Elle fait partie du parc naturel régional du Morvan et de la région naturelle de l'Avallonnais.
Toponymie
Autrefois Quarreia au VIIIesiècle, puis jusqu'au XVIIIesiècle: Carré-les-Tombes ou Saint-Georges-lez-Carré-les-Tombes[1],[2].
Géographie
Avec Auxerre à 70km et Avallon à 18km au nord-ouest, Quarré-les-Tombes est un petit village typique du Morvan situé entre les vallées de la Cure et du Trinquelin. Il est situé sur une colline granitique haute de 450 mètres, ce qui expose le village aux vents du nord. «La température y est froide et dure.»[3]. Le point culminant du département de l'Yonne se trouve sur le territoire de la commune, dans le bois de la Pérouse (607 m. d'altitude)[4].
La superficie de la commune est de 4 605 hectares.
Le sud de la commune est inclus dans le parc naturel régional du Morvan, dont la limite nord passe à 500 m au sud du village[4].
Les Brizards, une auberge anciennement nommée auberge de la Cloche et devenue l'auberge des Brizards, est tenue par quatre générations de femmes. L'accordéoniste Lulu Charleu y a vécu[5].
À Champlois, le grand pavillon était un manoir seigneurial.
La Gorge avait un manoir en 1280, propriété de Jean de Roilly.
Les Îles Ménéfrier sont connues essentiellement pour l'accumulation de roches appelées Roche-des-Fées. Haut lieu de la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale, le s'y sont concentrés deux mille combattants des maquis et des groupes qui formeront la troisième demi-brigade de l'Yonne des Forces françaises de l'intérieur (FFI) du régiment Verneuil, de là ils s'élanceront pour libérer avec les forces alliées et les autres unités des FFI, les départements de l'Yonne, et de la Côte-d'Or[réf.nécessaire].
Aux Lavaults se trouve l’intéressante auberge de l'Âtre, tenue par Francis Salamolard. Autrefois il y avait au dit lieu une chapelle en l'honneur de saint Eptade, construite en 1860 pour remplacer l'ancienne qui était aux Mathieux.
Les Mathieux abritaient jusqu'en 1667 une chapelle dédiée à saint Eptade, détruite en 1793.
À Moulin-Colas on a découvert des débris de constructions romaines.
Les Valtats, à l'origine Valletat, sont nommés d'après une famille de notaires royaux au comté de Vertus, supposée avoir été ramenée de Champagne par Olivier de Chastellux qui revenait de Thiérache en 1610, et dont les premiers arrivants furent installés à Bussières, terre des Jaucourt, seigneurs originaires de Champagne[6].
Velars-le-Comte est d'origine romaine (tuiles, médailles et statuettes retrouvées). En 1325, il appartenait à Guyot de Veillart.
Les Vermiraux, ferme qui a abrité une institution de placement d'enfants[7] fermée à la suite d'un procès retentissant en 1910[8],[9],[10].
Villiers-les-Potots s'appelait Les Potots en 1871[11]. Le nom actuel vient d'une villa romaine (pour Villiers) et du nom d'une famille du pays, les Potots.
La Cure borde la commune au sud-ouest sur environ 5,7km (la commune est donc en rive droite de la rivière) et neuf de ses affluents arrosent la commune:
ruisseau de Vannay,
ru de Fangis,
ruisseau de Montourlon,
ru des Îles Ménéfrier,
ru des Paluds (3,7km depuis l'étang du Griottier Blanc, conflue avec la Cure 250 m après être passé sur la commune de Marigny-L'Église),
ru de Tancoin,
ru des Quartiers et son petit affluent de rive droite en provenance de la Gorge,
ru des Couées aux Boues,
et enfin vers Charmolin tout au nord de la commune un petit ru qui coule sur environ 1,5km et arrose l'étang près de ce hameau avant de quitter la commune en direction de l'étang de Marrault sur Magny puis de rejoindre le Cousin (lui aussi affluent de la Cure), toujours sur Magny.
Le Trinquelin, sortant du lac de Saint-Agnan (sur Saint-Agnan), borde la commune au sud-est sur 1,5km (après quoi il retourne sur Saint-Léger-Vauban) puis sur un peu plus de 6,3km à l'est et au nord-est. Son affluent le ruisseau des Blancs sert de limite de commune au sud sur environ 820 m puis traverse une partie du sud de la commune avant de confluer avec le Trinquelin sur Saint-Léger-Vauban. Outre le ruisseau des Blancs, six autres de ses petits affluents arrosent la commune: ru des Moingeots et son affluent le ru des Boulats, ru de Mont en provenance des étangs du même nom, ru de la Baignoire, ru du moulin Lardot, ru des Potots[4].
Outre ces deux cours d'eau, la commune comprend trois étangs de plus de 1 ha: l'étang du Griottier Blanc (~ 8,6 ha) à quelque 2km au sud du village (coupé en deux parties par la route forestière de Vannay), le Grand Étang (~ 2,2 ha) en sortie de village au nord, et l'étang vers Charmolin (~ 1,7 ha) dans le nord de la commune. Les étangs de Mont, à environ 1,6km à vol d'oiseau au sud-est de Quarré, totalisent ~1,2 ha pour les deux plus grands.
Urbanisme
Typologie
Quarré-les-Tombes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,7%), prairies (42,8%), zones agricoles hétérogènes (6%), terres arables (0,7%), zones urbanisées (0,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2%)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Histoire
La deuxième partie du nom du village provient du grand nombre de tombes vides, en pierre, placées dans le cimetière entourant l'église. Ces cercueils, au nombre de deux mille autrefois, ont été mis au jour à l'occasion de la création d'un cimetière extra-muros et proviendraient de la carrière de Champ-Retard près de Dissangis[2].
Quarré, anciennement Careacum, appartenait à Corbon, seigneur de Corbigny. Son fils le légua en 706 à l'abbaye de Flavigny[2].
Au XIesiècle, le village passa sous la dépendance des sires de Chastellux, barons de Quarré. Le château était construit au-dessous de l'étang actuel. La motte fut nivelée en 1863.
Au XVIIIesiècle, Saint-Georges-lez-Carré-les-Tombes fait partie du bailliage d'Avallon et compte 34 feux en 1763.
Aux XIXeetXXesiècles, la commune de Quarré-les-Tombes (surtout ses hameaux) fut, comme beaucoup d'autres dans le Morvan, le lieu de très nombreux placements d'enfants de l'Assistance publique[20]. Une agence de Quarré-les-Tombes des enfants assistés de la Seine fonctionna même de 1896 à 1910. Elle fut supprimée notamment parce qu'elle entraînait une nouvelle augmentation des placements. Les placements ne diminuèrent significativement que dans la seconde moitié du XXesiècle[21].
La révolte des enfants de Vermiraux provoqua en 1910 la fermeture de l'orphelinat et un procès qui se tint à Avallon en 1911[22]. En mettant en évidence l'exploitation abusive des enfants et les carences de l'administration dans la gestion de la tuberculose endémique, en évoquant en outre des abus sexuels possibles[23], le procès en eut un retentissement national qui mit en cause les insuffisances ou les complaisances de ministres de la IIIe République face aux partis attachés aux institutions catholiques. L'affaire révélée par le journaliste Gabriel Latouche de L'Éclair a marqué l'histoire de l'Assistance publique et a fait en 2011 l'objet de commémorations[24].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la campagne de Quarré-les-Tombes et ses environs ont été le cadre d'une intense activité de la Résistance. Plusieurs monuments ont été construits depuis, honorant le courage de ces hommes et femmes[25]. La stèle du maquis Camille marque ainsi le premier parachutage d'armes par les Britanniques dans le Morvan[26].
Politique et administration
Liste des maires de la Révolution française à la Libération
Liste des maires de 1790 à 1944
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
Blaise Bégon
Prêtre
1824
Pierre Bernard
1831
Jean Noël Chatelain
1859
Joseph Petitier-Chomaille
1868
Blaise Guyard
1872
Joseph Petitier-Chomaille
1875
Blaise Guyard
1877
Joseph Petitier-Chomaille
1879
Eugène Chevillotte
1906
Ferdinand Rostain
1939
Maurice Rostain
Liste des maires depuis la Libération
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1945
Alphonse Boedot
Maréchal-Ferrant
1947
Georges Truchot
Agriculteur
1965
Antoine Breuzard
Boulanger
1971
Jean Legros
SE
Ingénieur TPE
1995
Francis Salamolard
Restaurateur
1997
Danièle Roy
DVD
Ancienne conseillère générale
2003
Daniel Sœuvre
Directeur d'une institution d'enseignement
2008
Sylvie Soilly
2014
En cours
Bernard Ragage
SE
Retraité
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 633 habitants[Note 3], en diminution de 10,21% par rapport à 2013 (Yonne: −1,69%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 771
2 005
1 838
1 918
2 240
2 154
2 323
2 370
2 348
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 236
2 098
2 068
2 208
2 149
2 141
2 101
2 104
2 108
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 128
1 902
1 706
1 417
1 352
1 283
1 252
1 283
1 141
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 160
984
863
772
735
723
714
716
723
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
650
633
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église
Article détaillé: Église Saint-Georges de Quarré-les-Tombes.
Au XIVesiècle, ce n'était qu’une petite chapelle dédiée à saint Georges; la légende prétend qu'il aurait sauvé Quarré-les-Tombes des Sarrasins. Elle fut reconstruite au XVIesiècle, et de cette époque ne subsiste que le chœur. En effet, au XVIIIesiècle, le curé Blaise Begon fit agrandir à la fois la nef et le transept alors qu'il faisait rebâtir le clocher. Au cours du XIXesiècle, le curé Henry a donné à l'église l'allure qu'elle a conservé jusqu'à nos jours. La chaire et le banc d’œuvre en bois sculpté sont de style Louis XIII[2].
Le baron de Chastellux, seigneur des lieux qui mourut en 1617, est inhumé dans l'église, ainsi que son père[31].
Les sarcophages
Cent douze éléments de sarcophages (soixante-six couvercles et quarante-six cuves) sont disposés autour de l'église. Ils étaient à l'origine environ deux mille. Placés là entre les VIIeetXesiècles[réf.souhaitée], ils sont en pierre calcaire provenant de la carrière de Champ-Rotard près de Dissangis, à environ quarante kilomètres du village[2]. On ne sait pas exactement quand ces sarcophages ont été trouvés dans l'ancien cimetière. Ils ont été déplacés à l'occasion des travaux de l'église et lors du transfert du cimetière (1869). Ils ont toujours été connus vides, que ce soit d'ossements ou d'objets. On se perd en conjectures quant à leur raison d'être; on suppose que les Quarréens auraient été fabricants de sarcophages, ou encore que se trouvait ici une nécropole où l'on aurait enterré les gens sous la protection de saint Georges[31]. Ils ne portent aucun symbole de la religion chrétienne, ce qui laisse supposer qu'ils prédatent l'implantation de celle-ci dans la région[2].
L'église vue du nord-ouest en .
Quelques-uns des sarcophages (VIIe – Xesiècle) sur le côté nord de l'église.
Sarcophages dans l'église.
Patrimoine naturel
Quarré-les-Tombes fait partie du parc naturel régional du Morvan. La forêt au Duc, bel espace boisé de 1 200 hectares sur socle granitique affleurant, est riche en patrimoine. Elle tire son nom de ce qu'elle a été achetée par le duc de Bourgogne Eudes III en 1215[32]. Sur la commune elle inclut notamment le rocher de la Pérouse[33], la Roche aux Fées[32], la stèle du maquis Camille[26], l'étang du Griottier Blanc et de nombreux chemins aménagés.
Espaces protégés et gérés
La commune inclut deux espaces protégés et gérés:
Ruisseau de Poil Chevré[34], 152,65 ha (Arrêté de protection de biotope du 26/06/2008).
Ruisseau de Tancoin[35], 151,78 ha (Arrêté de protection de biotope du 26/06/2008).
Le sud de la commune est par ailleurs inclus dans le grand espace protégé et géré du parc naturel régional du Morvan[36], 286 223,84 ha (Arrêté de protection de biotope du 27/06/2008 - le parc lui-même date de 1970).
Site d'intérêt communautaire
Pavot du Pays de Galles
La commune est incluse dans deux zones spéciales de conservation (ZSC), des sites d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat:
ZSC des vallées de la Cure et du Cousin dans le Nord Morvan[37]. Cette ZSC se démarque par une variété d'habitats spécifiques: cours d'eau rapides (la Cure, le Cousin), forêts humides au fond des vallons, pelouses, et dalles rocheuses;
l'une de ses caractéristiques est de se situer en limite de zone de répartition de certaines plantes; ainsi pour le millepertuis à feuilles linéaires (Hypericum linariifolium) qui se trouve parmi les rochers granitiques, et le pavot du Pays de Galles protégé et présent dans seulement quelques lieux en Bourgogne;
six espèces de chauve-souris se partagent le site, dont quatre d'intérêt européen en reproduction: le petit rhinolophe, le grand rhinolophe, le vespertilion à oreilles échancrées et le grand murin. On y trouve aussi la barbastelle d'Europe;
ZSC des ruisseaux à écrevisses du bassin de l'Yonne amont[38].
La commune n'inclut pas de zone de protection spéciale (ZPS) (site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Oiseaux).
ZNIEFF
Quarré-les-Tombes est concerné par sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF):
la ZNIEFF continentale de type 1 du rocher de la Breuillot (Trinquelin)[39], soit 276 hectares sur Quarré-les-Tombes et Saint-Léger-Vauban, dont les habitats déterminants sont ses falaises et rochers exposés, ses grottes et ses carrières.
la ZNIEFF continentale de type 2 de la vallée de la Cure et secteur de Saint-Brisson (Morvan)[40], soit 17 782,97 hectares, concerne 11 communes dont Quarré et vise en particulier le couvert forestier (habitat déterminant), incluant plusieurs autres types d'habitat. On y trouve 44 espèces d'insectes, 25 de mammifères, 11 d'oiseaux, 11 de poissons, une de batracien et une de reptile;
la ZNIEFF continentale de type 2 des Forêts, prairies et étangs du Morvan, nord[41], soit 5 506,73 hectares sur Quarré-les-Tombes et Saint-Léger-Vauban et vise en particulier la forêt (habitat déterminant), avec pour elle aussi de nombreux autres habitats;
la ZNIEFF continentale de type 1 du bois de Mont[42] (à l'Est de Champlois), soit 11,88 hectares uniquement sur Quarré-les-Tombes, vise un couvert forestier (habitat déterminant) accompagné de tourbières et marais.
la ZNIEFF continentale de type 1 de Vallon des Paluds, Roche des Fées et étang du Griottier Blanc[43], soit 222,38 hectares uniquement sur Quarré-les-Tombes, vise un couvert forestier (habitat déterminant) accompagné de plusieurs autres types d'habitat.
la ZNIEFF continentale de type 2 de la vallée du Cousin de Cussy-les-Forges à Pontaubert et proches environs[44], soit 8 041,25 hectares, concerne 17 communes dont quatre dans la Nièvre. Elle vise les eaux courantes du Cousin et inclut six autres types d'habitat;
la ZNIEFF continentale de type 1 du champ des Beuchots[45], soit 105,23 hectares sur Marigny-l'Église et (principalement) Quarré-les-Tombes, vise la vallée du ru des Couées aux Boues, affluent en rive droite de la Cure et qui coule de Velars-le-Comte à la Verdière; et notamment le coteau sud de cette vallée.
Randonnées
La section du sentier de grande randonnée GR 13 d’Arcy-sur-Cure (Yonne) à Glux-en-Glenne (Nièvre) passe par Quarré-les-Tombes[4],[46].
Le GR de Pays du Tour de l'Avallonais traverse la commune dans une direction générale Est-Ouest, passant par le village. Le GRP Tour du Morvan, quant à lui, suit la Cure et la limite sud-ouest de la commune sur un peu plus de 500 m vers les Îles Ménéfrier; il traverse aussi la commune dans la pointe Est de cette dernière, sur 1,5km, juste au sud de l'abbaye de la Pierre-qui-Vire.
Personnalités notables liées à la commune
Blaise Bégon (Avallon, 1737-Saint-Germain-des-Champs, 1795), curé de 1761 à 1790 et maire de la ville de 1790 à 1791, dénoncé et emprisonné comme prêtre réfractaire.
Vaast Barthélemy Henry (1797-1884), curé de la paroisse et historien du canton.
Marcel Garnier (1890-1971), poète, écrivain, auteur de pièces de théâtre et romans, né dans la commune le .
Marc Abélès (1950- ), anthropologue, mène une enquête dans le canton de Quarré-les-Tombes et publie un article dans Etudes Rurales en 1986[48].
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire Géographique, historique et politique des Gaules et de la France, t.I, 1763, p.316.
Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne.
Carte IGN interactive de Quarré-les-Tombes sur geoportail.gouv.fr. Couches «Limites administratives» et «Cours et étendues d'eau» activées. Vous pouvez aisément moduler la transparence des couches dans le menu «Ma sélection de données» à gauche de la carte. Zoomer en rapprochement pour passer à la carte d'état-major.
Evelyne Hugues, L'Odette des Brizards, Paris, Éd. Tirésias, 1998, 412 p. (ISBN2-908527-50-2) (BNF36157595).
Cette institution a fait l'objet d'une thèse par Emmanuelle Jouet, Économie des secrets dans une institution éducative et sanitaire de placement d'enfants (thèse), Université de Paris VIII Saint-Denis, (résumé) publiée en 2011 en version courte aux éditions de l'oeil d'or (Paris) sous le titre "La révolte des enfants des Vermiraux: approches d'une économie des secrets, 1905-1910".
Un Morvan très nourrissant: une version courte de cette thèse a été publiée aux éditions L'Œil d'or sous le titre La révolte des enfants de Vermiraux.
S. Sandor,Les enfants de Vermiraux, [pièce de théâtre], Les Cygnes, Avallon, novembre 2011 (vermiraux.blogspot.com).
Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne, Archives départementales (en ligne).
Emmanuelle Campagnac, Les lieux-dits du canton de Quarré-les-Tombes.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Marc Pautet, Le docteur Dupré, Éd. Mémoire Vivantes, mairie de Saint-Germain-des-Champs, 2015.
Marc Abélès, «Le degré zéro de la politique. Réseaux de pouvoir et espace intercommunal dans le canton de Quarré-les-Tombes (Morvan)», Études rurales, vol.101, no1, , p.231–269 (ISSN0014-2182, DOI10.3406/rural.1986.3128, lire en ligne, consulté le ).
Collectif, « Quarré-les-Tombes », in Bulletin de Mémoires Vivantes du Canton de Quarré-les-Tombes («en ligne»).
Victor Petit, « Quarré-les-Tombes », in Descriptions d'Avallon et de l'Avallonnais, 1867.
Claude Courtépée, «Quarré-les-Tombes», in Description générale et particulière du Duché de Bourgogne , 1re Édition, 1774-1785. Réédition en 1846-1848.
Vaast Barthélemy Henry, Mémoires historiques sur le Canton de Quarré-les-Tombes, 2 vol., Éd. Odobé, 1876. Réédition en 2006, 2 vol., t.I, 716 p. (ISBN291530114X), t.II, 716 p. (ISBN2915301158)
Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes, ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, Tours, Imp. Paul Bousrez, 1895, 117 p.
Marc Abélès, «République, centralisation et pouvoirs locaux: anthropologie politique d'un canton du Morvan», Mélanges de l'École française de Rome, t.100, no1, , p.401-430 (lire en ligne)
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии