Pys est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Pys | |
Église Saint-Fursy. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Péronne |
Intercommunalité | CC du Pays du Coquelicot |
Maire Mandat |
Vincent Philippe 2020-2026 |
Code postal | 80300 |
Code commune | 80648 |
Démographie | |
Gentilé | Pyssois(es) |
Population municipale |
121 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 05′ 16″ nord, 2° 45′ 27″ est |
Altitude | Min. 87 m Max. 133 m |
Superficie | 5,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Albert |
Législatives | 5e circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-pys.html |
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Au nord-est du département de la Somme, à la limite avec le Pas-de-Calais, le village de Pys se situe à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Bapaume, à environ 39 km à vol d'oiseau au nord-est d'Amiens, et environ 21 km au nord-ouest de la sous-préfecture Péronne[1].
Irles | Grévillers (Pas-de-Calais) | |
Miraumont | ![]() |
Warlencourt-Eaucourt (Pas-de-Calais) |
Courcelette | Le Sars (Pas-de-Calais) |
Les 9/10e du sol et sous-sol du territoire communal sont formés de terres argileuses. 1/10e est formé de calcaire[2].
Le relief de la commune est celui d'un plateau ondulé, un mamelon traversé d'est en ouest par une vallée sèche assez profonde[2].
Il n'y a aucun cours d'eau qui traverse la commune.
Le climat de la commune est tempéré océanique.
La commune possède une seule agglomération. Le village de Pys, détruit pendant la Grande Guerre a été reconstruit pendant l'entre-deux-guerres.
La commune se trouve à proximité de la route départementale 929 (Amiens-Bapaume) qui à l'est est raccordée à l'autoroute A1 (Paris-Lille).
Pys est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,4 %), zones urbanisées (5,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
On trouve plusieurs formes pour désigner Pys dans les textes anciens de la coutume de Péronne : Peis (1059), Pyes, Pij, Piz puis Pys[10].
La première mention de Pys date de 1059, dans le testament d'Herbert IV de Vermandois qui lègue à l'église de Nanteuil-en-Valois, deux arpents de la terre de Pys.
Au XVIIIe siècle, Le village dépend du marquisat d'Albert qui appartenait à la famille d'Orléans[10].
Le village est détruit entièrement pendant la Première Guerre mondiale.
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot[1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | février 2016 | Gérard Baillet | Décédé en fonction | |
avril 2016[11] | juillet 2020[12] | Adrien Macron | ||
juillet 2020[13] | En cours (au 6 juillet 2020) |
Vincent Philippe | Technicien agricole |
Les habitants s'appellent des Pyssois ou Pyssoises[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 121 habitants[Note 2], en augmentation de 3,42 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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404 | 389 | 459 | 489 | 454 | 463 | 444 | 482 | 493 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
446 | 446 | 439 | 390 | 448 | 444 | 405 | 386 | 335 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 288 | 250 | 159 | 183 | 164 | 165 | 151 | 164 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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143 | 120 | 110 | 97 | 100 | 82 | 91 | 115 | 119 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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121 | - | - | - | - | - | - | - | - |
À la fin du XIXe siècle, le déclin démographique de la commune s'amorce. De 444 habitants en 1881, la population passe à 335 en 1896. Les raisons de cette dépopulation sont à rechercher dans l'abandon du tissage à domicile, lié à la concurrence de l'industrie textile urbaine et au développement du machinisme agricole. Le niveau de vie de la population était modeste, les maisons sans étage étaient faites de torchis recouvertes de pannes ou de chaume[2].
Les communes de Grandcourt, Pys et Miraumont gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[19]appelé Aux sources de l'Ancre.
L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.
À ce jour, aucune personnalité marquante n'est liée à la commune.