Puymaurin (en occitan gascon Poumaourin) est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
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Puymaurin | |
![]() Puymaurin en 2022. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges |
Maire Mandat |
Valentin Biason 2020-2026 |
Code postal | 31230 |
Code commune | 31443 |
Démographie | |
Gentilé | Puymaurinois |
Population municipale |
291 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 22′ 26″ nord, 0° 45′ 57″ est |
Altitude | Min. 197 m Max. 312 m |
Superficie | 22,24 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cazères |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, la Gesse, le ruisseau de Larjo et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Puymaurin est une commune rurale qui compte 291 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 213 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Puymaurinois ou Puymaurinoises.
La commune de Puymaurin se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 60 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 30 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 32 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de L'Isle-en-Dodon[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Molas (3,2 km), Montesquieu-Guittaut (3,9 km), Anan (4,4 km), Saint-Ferréol-de-Comminges (4,4 km), Monbardon (4,6 km), Gaujan (5,3 km), Nénigan (5,3 km), L'Isle-en-Dodon (5,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Puymaurin fait partie des collines gasconnes du Savès, délimitées au sud et à l'est par les reliefs plus marqués des collines du Comminges, annonciatrices de la chaîne des Pyrénées, qui se dévoile pleinement depuis les coteaux ou les vallées. Ce territoire s'organise autour de la large vallée de la Save, dont la confluence avec les autres vallées majeures que sont la Gesse et l’Aussoue, s'opère au nord[5],[6].
Puymaurin est limitrophe de neuf autres communes dont trois dans le département du Gers.
Gaujan (Gers) | Molas | L'Isle-en-Dodon |
Monbardon (Gers), Sarcos (Gers) |
![]() |
Anan |
Nénigan | Saint-Ferréol-de-Comminges | Montesquieu-Guittaut |
Puymaurin est situé sur la partie nord-ouest du de l'ex canton de L'Isle-en-Dodon, a pour limites au nord Molas, Gaujan, à l'ouest Montbardon et Sarcos, au sud Nénigan, Saint-Férréol, Montesquieu-Guitaut, Anan et l'Isle-en-Dondon. Son étendue est de 2224 hectares, la plus forte du canton.
La densité, en 2017, est de 14 habitants au kilomètre carré.
Le pays est très accidenté à la partie occidentale et à la partie méridionale ainsi qu'au centre. S'élèvent de nombreux coteaux bien accentués, dont la plupart s'enchantent d'une riche végétation et sont bien boisés.
À la partie méridionale, on y trouve de la pierre moellon, formée de carbone et de chaux. En fait de curiosité naturelle, Puymaurin n'offre rien de bien intéressant qui frappe l'imagination, ce que le visiteur admire, c'est la suite de ses paysages, sites pittoresques et ses points de vue remarquables par l'étendue de leur horizon et la variété de leur aspect.
L'altitude au point le plus bas est de 197 mètres pour 312 mètres au point culminant.
Le bourg lui-même, sur un piton, est ce que l'on appelle un village sentinelle.
La commune est arrosée par la Gesse et son affluent le ruisseau de Larjo.
La rivière de la Gesse, qui couvre la vallée de ce nom, la traverse dans toute sa longueur. Sur ses rives s'étendent de belles plaines naturelles aussi remarquables par leur étendue que par leur fertilité. Elle a un débit considérable depuis surtout qu'elle se trouve alimentée par les eaux de la Neste. Ce cours d'eau est parfois sujet à débordements, mais pour que les eaux sortent de leur lit, il faut des pluies abondantes et continues durant plusieurs jours.
Le ruisseau de Larjo, qui arrose la partie Est du territoire de cette commune, est sujet à des crues subites dont la cause est attribuée à la petite étendue de son cours.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986[13] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 861,3 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, dans le département du Gers, mise en service en 1985 et à 34 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[17] à 13,5 °C pour 1991-2020[18].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[19] : les « coteaux de la Gimone à Monbardon » (1 177 ha), couvrant 5 communes dont une dans la Haute-Garonne et quatre dans le Gers[20] et les « prairies humides de la Gimone à Gaujan et Monbardon » (52 ha), couvrant 3 communes dont une dans la Haute-Garonne et deux dans le Gers[21] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[19] :
Puymaurin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[I 2],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,8 %), prairies (15,4 %), forêts (14 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Accès par l'ancienne route nationale 632, entre Boulogne-sur-Gesse et Lombez, département du Gers et la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT). Voir aussi l'ancienne ligne de Toulouse à Boulogne-sur-Gesse.
Le territoire de la commune de Puymaurin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gesse et le ruisseau de Larjo. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2008, 2009 et 2012[29],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 192 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 192 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2002 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[27].
La commune est en outre située en aval du barrage de Lunax sur la Gimone (départements de la Haute-Garonne et du Gers). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].
Du mot "puy", qui désigne une éminence, la suite du nom pouvant signifier "de couleur noire".En effet, la colline sur laquelle est édifié le village de Puymaurin est boisée ce qui,vu depuis la vallée de la Gesse lui donne une couleur sombre.
L'opinion populaire attribue aux Maures la fondation de localités ayant la terminaison de Maurin, comme Montmaurin. L'étymologie du nom Puymaurin viendrait "d'élévation maure, séjour des maures". Lors de l'invasion de la Gaule par les arabes, Puymaurin aurait été le théâtre de plusieurs combats. La tradition a conservé le nom des lieux où les collisions auraient eu lieu, tels Bataillé, Malaterre. Il est probable, en effet, que les Sarrasins ont séjourné dans le pays où ils ont fait des soldats martyrs comme Saint Ferréol et Saint Laurent mais aussi des héros locaux: un jeune légionnaire Saint Fragulphe (Frajou) et un religieux Saint Sabin.
L'ancienne Gaule avait été divisée par l'empereur Auguste en quatre provinces :
Nos ancêtres habitaient l'Aquitaine qui avait pour limites la Garonne, les Pyrénées et la mer. Les historiens s'accordent à dire que ces peuples étaient un mélange de Celtes et d'Ibères; et Strabon (géographie grec 58 av. J.-C. 21 ou 25 ap. JC) nous les montre plus semblables aux Espagnols qu'aux Gaulois. Il cite la tribu des Convènes groupée autour d'un bourg appelé Lugdunum Cinvenarum, Lyon de Convènes ou Comminges.
Lorsque le royaume des Francs fut divisé en provinces, le Comminges fit partie de la Gascogne.
Des historiens veulent que Puymaurin soit une bastide fondée au XIIe ou XIIIe siècle par un seigneur du nom de Maurin[33], nom très répandu à cette époque.
La ville se développe sur une éminence, elle est bien percée, les rues sont larges et assez régulières, aboutissant à des portes. Au centre se trouve la place avec une halle en brique qui a remplacé l'ancienne construite en bois de chêne (achevée vraisemblablement en 1894 comme l'indique la plaque sur l'entrée de la mairie).
Une rue couverte, la rue des Embans, abritait les marchands; des portes des ponts-levis fermaient la ville; enfin, tout à côté de l'église, au point culminant, se dressait, selon la légende, la forteresse, bâtie sur une sorte de promontoire appelé encore aujourd'hui le château ou le Pléch. Ce sont les vestiges des fondations et la configuration des lieux qui font apparaître une dépression dans le terrain, indiquant d'une manière sensible le tracé des fossés de défense, et du pont-levis ainsi que le chemin de ronde.
Quelques maisons conservent leur caractère ancien avec leurs murs en bois et torchis. Parmi les constructions récentes (1870) on peut et l'on doit citer la maison de Dougnac de Saint-Martin, habitation dont la dénomination de château conviendrait mieux, sous tous les rapports. Placée sur un point culminant qui lui assure une perspective étendue, cette demeure, récemment restaurée, accueille actuellement un hôtel-restaurant.
Une légende voudrait aussi que la ville de Puymaurin s'étendit primitivement du village actuel jusqu'à la route de Lombez à Boulogne, à un endroit qu'on appelle la Gleyzasse; et à ce sujet on ne manque pas de raconter l'histoire du chat parcourant, sans toucher la terre, les toits de cette cité fabuleuse.
Le la place forte fut prise par les huguenots. Moyennant la somme de 3 000 écus, les huguenots promirent d'évacuer la place, le paiement devant s'effectuer à Caumont. Le , les délégués se mettaient en route emportant en deux sacs les écus sacrifiés aux exigences huguenotes.
Dans la vallée de la Gesse, à l'ouest du village on trouve le lieudit Batailhè ou bataillè qui serait le site d'un combat des guerres de Religion que monsieur Souriac évoque dans l'ouvrage Comminges et Nébouzan publié en 1984 par La Société Nouvelle d'Éditions Régionales et de Diffusion. En fait, selon les archives étudiées par M.Souriac, les Huguenots (protestants) venus de l'Isle-Jourdain et commandés par le vicomte de Larboust et le sieur de Sus (seigneur béarnais allié à la famille seigneuriale de Taurignan dans la chatellenie de Salies) auraient pris la place de Puymaurin par surprise dans la nuit du mardi gras de 1587 (). Le problème est aussitôt évoqué par l'assemblée générale des États du Comminges réunie à Aurignac les 20 et . Le procès-verbal de cette séance mentionne que le seigneur de la Ylhère, syndic de la noblesse, a pris la parole avec fermeté, jugez : On les doibt forcer et assieger aussitôt que sera possible, sans les prendre à composition quoi qu'il en coute. Le Tiers État se serait rangé à la position de la noblesse et les États du Comminges auraient décidé de lever 1 200 arquebusiers et soldats, on aurait même décidé d'aller louer 2 pièces de canon à Toulouse.
Cependant le vicomte de Larboust avait proposé de vuyder les lieux moyennant 6 000 écus. Les États de Comminges, dans un premier temps refusent la transaction. Pourtant, lors de l'assemblée tenue à Salies les 4 et , le baron de Montberaud est chargé de recevoir la place que les Huguenots ont rendue moyennant 3 000 écus.
Au-delà de ces faits, publiés par René Souriac en 1984, des fouilles archéologiques plus récentes effectuées à Saint-Ferréol ont permis de découvrir des squelettes enterrés avec des pièces béarnaises donc qui pourraient provenir des protestants tués au cours de cette période en février-.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[34],[35].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Puymaurin faisait partie de l'ex-canton de L'Isle-en-Dodon) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Portes du Comminges.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2014 | Maryse Casanova | PS | |
mars 2014 | En cours | Valentin Biason | SE | Retraité Fonction publique |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2019, la commune comptait 291 habitants[Note 9], en diminution de 3 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
941 | 926 | 994 | 1 050 | 1 130 | 1 188 | 1 196 | 1 164 | 1 213 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 153 | 1 150 | 1 089 | 997 | 1 041 | 1 046 | 998 | 919 | 922 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
870 | 843 | 783 | 712 | 697 | 605 | 570 | 598 | 515 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
480 | 408 | 380 | 365 | 321 | 297 | 293 | 302 | 302 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
291 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 192 | 196 | 209 | 266 | 279 | 304 | 312 | 319 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Puymaurin fait partie de l'académie de Toulouse.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 140 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 293 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 420 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,6 % | 8,7 % | 6,1 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 167 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 43 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 46 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 115, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,4 %[I 11].
Sur ces 115 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 1,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
16 établissements[Note 12] sont implantés à Puymaurin au [I 14]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 43,8 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 16 entreprises implantées à Puymaurin), contre 12 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 56 | 43 | 33 | 29 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 503 | 1 401 | 1 298 | 1 579 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 43 en 2000 puis à 33 en 2010[46] et enfin à 29 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[47],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 503 ha en 1988 à 1 579 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 54 ha[46].
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