Monbardon (Montbardon en gascon) est une commune française située dans le sud-est du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Monbardon
Le village.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Gers
Arrondissement
Mirande
Intercommunalité
Communauté de communes Val de Gers
Maire Mandat
Francis Roudeau 2020-2026
Code postal
32420
Code commune
32260
Démographie
Population municipale
76 hab. (2019 )
Densité
12 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 22′ 57″ nord, 0° 42′ 36″ est
Altitude
Min. 216 m Max. 316 m
Superficie
6,41 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton d'Astarac-Gimone
Législatives
Première circonscription
Localisation
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Monbardon
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Monbardon
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Monbardon
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Monbardon
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Monbardon est une commune rurale qui compte 76 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 327 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Monbardonnais ou Monbardonnaises.
Géographie
Localisation
Monbardon est une commune du Gers, limitrophe du département de la Haute-Garonne.
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Monbardon se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Gimone, le ruisseau de la Bourdille, le ruisseau de Larrioumau, le ruisseau du Bataillé, le ruisseau du Missé, le ruisseau Lagubie et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[5].
Réseaux hydrographique et routier de Monbardon.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Castelnau-Magnoac», sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986[11] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,6°C et la hauteur de précipitations de 861,3 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 31 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[15] à 13,5°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[17]:
les «coteaux de la Gimone à Monbardon» (1 177ha), couvrant 5 communes dont une dans la Haute-Garonne et quatre dans le Gers[18], et
les «prairies humides de la Gimone à Gaujan et Monbardon» (52ha), couvrant 3 communes dont une dans la Haute-Garonne et deux dans le Gers[19]
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[17]:
le «cours de la Gimone et de la Marcaoue» (3 085ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[20].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Monbardon.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Monbardon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 1],[22].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (43,1%), prairies (41,2%), forêts (14,9%), terres arables (0,9%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Monbardon est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monbardon.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 42 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 42 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1993 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)[29],[30]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31],[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 76 habitants[Note 8], en diminution de 15,56% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
277
210
288
250
320
315
327
277
275
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
252
252
118
225
218
208
181
186
176
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
186
173
149
135
139
138
135
123
86
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
103
104
103
104
88
85
83
93
86
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
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-
76
-
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-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 45 personnes, parmi lesquelles on compte 65,1% d'actifs (60,5% ayant un emploi et 4,7% de chômeurs) et 34,9% d'inactifs[Note 9],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 14 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 27, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,4%[I 8].
Sur ces 27 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 27% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 69,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8% les transports en commun, 3,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 23,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
5 établissements[Note 10] sont implantés à Monbardon au [I 11].
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 5 entreprises implantées à Monbardon), contre 14,4% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementdu Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (13 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 307ha[39],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Motte castrale de Castets, site de la première demeure des seigneurs de Monbardon.
Château de Monbardon. Nouvelle demeure seigneuriale construite au début du XVIe siècle à 300 m au nord de la motte de Castets. De style Renaissance, il se présente sous la forme d'un corps de logis quadrangulaire de deux étages, flanqué à ses angles de tours de trois étages et de plan carré. Des bâtiments annexes ont ensuite été installés au nord et à l'ouest afin de créer une cour intérieure, et une annexe à l'est vers 1800[40]. Sur la façade principale, bel escalier en fer à cheval. La tour sud-est s'est effondrée sur le corps central dans l'été 2018: le château est depuis dans un état de ruine avancé. Propriété privée, ne se visite pas.
Motte castrale de Monmerle. Plate-forme quadrangulaire surélevée de près de 2 m. La demeure seigneuriale qu'accueillait cet enclos fossoyé est mentionnée tardivement: en 1645, Bernard de Maura prête hommage au comte d'Astarac pour le "chastau et maison seigneurialle de Monmerle"[41], mais il est probable que l'installation du site dans la vallée de la Gimone soit à placer à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle[42]. Une maison particulière occupe aujourd'hui le sommet de la motte, et aucun vestige de l'ancien château n'est visible en élévation. Propriété privée, ne se visite pas.
Église Sainte-Madeleine.
Le château.
L'église.
L'école.
La salle des fêtes.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.III: Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF40101206)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[28].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Nicolas Guinaudeau, Fortifications seigneuriales et résidences aristocratiques gasconnes dans l'ancien comté d'Astarac entre le Xe et le XVIe siècle, thèse d’Histoire, sous la direction de Philippe Araguas, Bordeaux, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, , p. 423..
Archives départementales du Gers, E 1.
Nicolas Guinaudeau, Fortifications seigneuriales et résidences aristocratiques gasconnes dans l'ancien comté d'Astarac entre le Xe et le XVIe siècle, thèse d’Histoire, sous la direction de Philippe Araguas, Bordeaux, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, , p. 361..
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