Préchac est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
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Préchac | |
![]() Vue du village. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hautes-Pyrénées |
Arrondissement | Argelès-Gazost |
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves |
Maire Mandat |
Anne-Isabelle Robuste 2020-2026 |
Code postal | 65400 |
Code commune | 65371 |
Démographie | |
Gentilé | Préchacois |
Population municipale |
234 hab. (2019 ![]() |
Densité | 147 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 59′ 36″ nord, 0° 04′ 19″ ouest |
Altitude | Min. 420 m Max. 640 m |
Superficie | 1,59 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Argelès-Gazost (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Vallée des Gaves |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave de Pau, le ruisseau d'Aygueberden, le ruisseau d'Estibos et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Préchac est une commune rurale qui compte 234 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost. Ses habitants sont appelés les Préchacois ou Préchacoises.
La commune de Préchac se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 2 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Vier-Bordes (1,5 km), Ayros-Arbouix (1,5 km), Lau-Balagnas (1,6 km), Saint-Savin (2,0 km), Beaucens (2,0 km), Adast (2,1 km), Argelès-Gazost (2,4 km), Saint-Pastous (2,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Préchac fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays Dabant-Aygues qui regroupe huit communes[4].
Préchac est limitrophe de quatre autres communes dont Artalens-Souin au sud-est par un simple quadripoint, à Vielle.
Ayros-Arbouix | ||
Lau-Balagnas | ![]() |
|
Beaucens | Artalens-Souin (par un quadripoint) |
Elle est drainée par le gave de Pau, le ruisseau d'Aygueberden, le ruisseau d'Estibos, le ruisseau Estau et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[6],[Carte 1].
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé 88 communes[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[13] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 031,4 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 22 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[17], à 12,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[19].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[22],[23],[24].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) »[26], d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar[27].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[28] : le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » (437 ha), couvrant 31 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et 29 dans les Hautes-Pyrénées[29] et le « pied du massif de Hautacam entre Argelès et St-Créac » (961 ha), couvrant 12 communes du département[30].
Préchac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[31],[I 2],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,1 %), prairies (18,1 %), zones urbanisées (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), forêts (4,3 %)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 153[I 5].
Parmi ces logements, 71,9 % sont des résidences principales, 22,2 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants.
Cette commune est desservie par la route départementale D 913 et par la route départementale D 13.
Le territoire de la commune de Préchac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le gave de Pau. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[36]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012 et 2013[37],[34].
Préchac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[38]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[39].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 35,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 123 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 19 sont en en aléa moyen ou fort, soit 15 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[41].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[34].
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[42] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Étymologie : du nom de personnage latin Priscius (= le premier) et suffixe -acum : domaine de Priscius.
Nom occitan : Preishac.
Le plan cadastral napoléonien de Préchac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[43].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | mars 2001 | Maurice Phelouzat | ||
mars 2001 | mars 2008 | Dominique Labrit | ||
mars 2008 | mars 2014 | Robert Camon | ||
mars 2014 | mars 2020 | Dominique Billot | ||
mars 2020 | en cours | Anne-Isabelle Robuste |
Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Arribèra de Davantaygue, chef-lieu du canton de Davantaygue (1790), Argelès (depuis 1801)[44].
Préchac appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en et qui réunit 46 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2019, la commune comptait 234 habitants[Note 10], en augmentation de 0,43 % par rapport à 2013 (Hautes-Pyrénées : +0,31 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[50].
En 2018, la commune compte 106 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 242 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 550 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 3,6 % | 6,8 % | 6,7 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 134 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (71,1 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 46 en 2013 et 40 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 99, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54 %[I 12].
Sur ces 99 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
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Blasonnement :
D'azur à la fasce ondée d'argent, au chef d'or chargé d'un fer de flèche de sable sur lequel sont posés deux oiseaux affrontés du même[51].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie). |
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