Beaucens (prononcé [bosɛ̃s]) est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.
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Beaucens | |
Le village de Beaucens. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hautes-Pyrénées |
Arrondissement | Argelès-Gazost |
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves |
Maire Mandat |
François-Olivier Manson 2020-2026 |
Code postal | 65400 |
Code commune | 65077 |
Démographie | |
Gentilé | Beaucinois |
Population municipale |
418 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 58′ 39″ nord, 0° 03′ 35″ ouest |
Altitude | Min. 434 m Max. 2 637 m |
Superficie | 36,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Argelès-Gazost (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Vallée des Gaves |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave de Pau, l'Adour de Lesponne, le Nès, le ruisseau d'Isaby, le ruisseau des Bariquères, le ruisseau d'Estibos et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) » et le « lac Bleu Léviste »), un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Beaucens est une commune rurale qui compte 418 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost. Ses habitants sont appelés les Beaucinois ou Beaucinoises.
La commune de Beaucens se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 30 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 4 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Artalens-Souin (1,2 km), Adast (1,4 km), Préchac (2,0 km), Pierrefitte-Nestalas (2,0 km), Uz (2,4 km), Vier-Bordes (2,4 km), Saint-Savin (2,4 km), Villelongue (2,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Beaucens fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays Dabant-Aygues qui regroupe huit communes[4].
La commune de Beaucens est très étendue latéralement, du sud-est (pic Crémat) au nord-ouest (rive gauche du gave de Gavarnie). Parmi les douze communes qui lui sont limitrophes, neuf se concentrent à l'ouest et au nord. Elle est limitrophe avec Ayros-Arbouix au nord-ouest par un simple quadripoint, près du-lieu-dit Vielle, et par un autre quadripoint avec Saint-Savin à l'ouest, près du lieu-dit les Quintaynes.
Ayros-Arbouix, Préchac, Lau-Balagnas |
Artalens-Souin, Vier-Bordes | Gazost |
Saint-Savin, Adast |
![]() |
Bagnères-de-Bigorre |
Pierrefitte-Nestalas | Villelongue | Sers |
Points remarquables sur le territoire de la commune de Beaucens[6]:
Elle est drainée par le gave de Pau, l'Adour de Lesponne, le Nès, le ruisseau d'Isaby, le ruisseau des Bariquères, le ruisseau d'Estibos, un bras du Gave de Pau, un bras du Gave de Pau, le Lhécou, le ruisseau de Cantaloup, le ruisseau de Lisey, le ruisseau du Gabarret et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 41 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé 88 communes[8].
L'Adour de Lesponne, d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans la commune de Beaucens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Beaudéan, après avoir traversé 4 communes[9].
Le Nès, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Beaucens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Lugagnan, après avoir traversé 7 communes[10].
Le ruisseau d'Isaby, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Beaucens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Villelongue[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[17] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 031,4 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 23 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[23].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[26],[27],[28]. Un autre espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[29] ;
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[31] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[34] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[34] :
Beaucens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[43],[I 2],[44].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (25,5 %), forêts (9,1 %), prairies (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales[Note 11] (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[45].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Cette commune est desservie par la route départementale D 913 et par la route départementale D 13.
Le territoire de la commune de Beaucens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[46]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[47].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le gave de Pau, l'Adour de Lesponne, le ruisseau d'Isaby et le Nès. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[48]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012 et 2013[49],[46].
Beaucens est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[50]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[51].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 203 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 22 sont en en aléa moyen ou fort, soit 11 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[52],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[53].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[46].
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[54],[55].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[56].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Beaucens est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[57].
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[58] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Nom occitan : Biussens.
Beaucens constituait, avec les lieux de Nouillan, Gézat et Biéla ou Buala, la seigneurie de Beaucens. Celle-ci dépendait de la vicomté de Lavedan (Labédâ en gascon) mentionnée à la fin du Xe siècle, elle-même dépendante du comté de Bigorre.
Les vicomtes résidaient à Castelloubon (Castet-Lou-Bou en gascon). Au début du XIe siècle, ils firent construire pour eux le château de Beaucens.
Il y eut au XVIIe siècle des conflits entre les habitants et leur seigneur.
Dans le Cahier de doléances de 1789, les habitants se plaignent des lourdes redevances perçues par « le baron de Beaucens, les religieux et l'abbé de Saint Savin, le prieur de Saint-Orens, et le château de Couhite », auxquelles s'ajoutent les impositions royales, et les décimes perçues par le prieur de Saint-Vincent, l'évêque, l'abbé de Saint-Savin et le chapitre de Tarbes[59]. Le cahier de doléances fait aussi état des désastres dus aux débordements du Gave de Pau en 1787 et 1788.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | André Ducasa | |||
mars 1995 | mars 2001 | Claude Vielle | ||
mars 2001 | mars 2008 | Monique Arrode | ||
mars 2008 | juin 2008 | Claude Bat | ||
juin 2008 | mars 2020 | Stéphanie Lacoste | ||
mars 2020 | en cours | François-Olivier Manson |
Beaucens fait partie de la communauté de communes de la Vallée d'Argelès-Gazost, créée en décembre 1996, qui réunit seize communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].
En 2019, la commune comptait 418 habitants[Note 12], en augmentation de 0,48 % par rapport à 2013 (Hautes-Pyrénées : +0,31 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
379 | 402 | 435 | 460 | 491 | 491 | 488 | 502 | 470 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
463 | 457 | 468 | 441 | 445 | 417 | 380 | 365 | 346 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
335 | 342 | 311 | 283 | 265 | 361 | 271 | 237 | 244 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
260 | 247 | 244 | 249 | 309 | 350 | 416 | 426 | 422 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
405 | 418 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2018[65].
La station de sports d'hiver du Hautacam est située sur le territoire de la commune de Beaucens.
En 2018, la commune compte 188 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 457 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 610 €[I 5] (20 420 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 3,8 % | 5,3 % | 5 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 272 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (74,8 % ayant un emploi et 5 % de chômeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 14],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 131 emplois en 2018, contre 85 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 204, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %[I 11].
Sur ces 204 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 50 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 87 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
![]() |
Blasonnement :
Parti : au 1er d'argent à trois corneilles de sable, celle de la pointe posée sur une branche de sinople, au 2e d’or à quatre pals de gueules[68]. |