Pouan-les-Vallées est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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Pouan-les-Vallées | |
![]() Place du 14-Juillet. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt |
Maire Mandat |
Jean-Claude Jactat 2020-2026 |
Code postal | 10700 |
Code commune | 10299 |
Démographie | |
Gentilé | Pouanais, Pouanaises ou Pouagnots, Pouagnottes |
Population municipale |
522 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 32″ nord, 4° 03′ 55″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 109 m |
Superficie | 16,61 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arcis-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Viâpres-le-Petit | Champigny-sur-Aube | Ormes |
Bessy | ![]() |
Villette-sur-Aube |
Prémierfait | Nozay |
Pouan est un lieu où les traces d'habitat historique sont reconnues. Furent trouvés : en 1843, un bassin en bronze gallo-romain puis deux sceaux en bronze du type Hemmoor. Mais aussi un sépulture ayant une lance, un sabre, une pièce de monnaie, une cruche[1] et des ferrures de bouclier. Puis en 1885 une épée en bronze de type Locras du bronze final. Une nécropole mérovingienne classique, au lieu-dit Le haut de la pierre, fouillée en 1825 puis 1969, dont les sarcophages se trouvent en l'église.
Pouan a été autorisé, par décret du 31 octobre 1922,à ajouter 'les-Vallées à son nom.
Le cadastre de 1828 cite au territoire de Pouan : Bécherel[2], les Cloitres, la Folie, Marisy, le bois du Martroy, Moulin-Neuf, Ruchelat[3] et les Rues.
Pouan-les-Vallées est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,6 %), forêts (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le cartulaire de Charles le Chauve cite Pouan pour les possessions de l'abbaye Saint-Pierre de Montier-la-Celle. Puis, en 1232, l'évêque de Troyes et le comte de Champagne sont coseigneurs.
En 1789, Pouan était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage secondaire de Méry.
En 1842, exploitant une gravière au lieu-dit du Martroy, M Buttat[11] exhuma un squelette, deux lames de fer oxydé, des ornements et des bijoux en or d'un poids considérable (environ 412 g d'or pur). M Buttat, s'empressa d'aller à Troyes pour tirer parti de sa découverte. Le conservateur du musée Antoine-Henri-François Corrard de Bréban n'ayant pas les moyens d'acquérir de tels objets fit appel au sentiment patriotique de l'inventeur et obtint les lames oxydées, le reste fut vendu à M. Gautier qui alla jusqu'à proposer 300 francs pour acquérir les lames oxydées cédées au musée. En 1858, Napoléon III, fait racheter l'ensemble des pièces du trésor dont il fera don deux ans plus tard au musée de Troyes.
À la suite de cette découverte, en 1853, M Peigné-Delacourt[12] étudie les pièces de ce trésor et les compare à des objets connus de la même période, les armes et bijoux du tombeau de Childéric découverts à Tournai en 1653 puis les couronnes du roi Goth Reccesvinthus, découvertes à Guarrazar en 1858. Il en conclut que le trésor de Pouan est daté du Ve siècle et que la dépouille qui le portait, est très certainement le roi Wisigoth Théodoric qui fut tué lors de la bataille d'Attila en 451 et compte tenu des conditions de la découverte, que Pouan est située dans la zone où la bataille (dite des champs catalauniques) s'est déroulée.
La première mention d'un château avec ferme et basse-cour est de 1787[13]. La famille Richebourg habitait à Pouan dès 1540, mais étaient seigneurs de Courcelles et Pierre de Richebourg ne fut seigneur de Pouan qu'en 1586 et sa famille conservait ce titre de la part ecclésiastique jusqu'à la Révolution.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars | M. Henri Emilien | |||
mars | M. André Poly | |||
mars 2001 | 2008 | M. Claude Adnot | ||
mai 2008 | mai 2020 | M.Paul Cantraine[14] | DVD | Agriculteur retraité |
mai 2020 | En cours | Jean-Claude Jactat [15] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 522 habitants[Note 3], en diminution de 3,87 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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680 | 716 | 733 | 766 | 865 | 921 | 919 | 950 | 956 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
934 | 912 | 889 | 843 | 794 | 767 | 696 | 666 | 636 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
620 | 602 | 586 | 528 | 522 | 506 | 456 | 467 | 467 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
426 | 424 | 437 | 453 | 468 | 444 | 479 | 489 | 543 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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528 | 522 | - | - | - | - | - | - | - |
Ou le Martray était un fief en partie sur la commune de Villette mais de la Mairie et justice de Pouan qui avait bois et village. Vers 1239 la demoiselle Ermanjart de Racines avait des serfs au Martroy[20] mais le seigneur principal était au seigneur d'Arcis[21] tant pour le Martroy que pour Villette. Après 1764, ce sont les descendants de Marie de Saint-Pierre, dame d'Arcis et du VOuldy qui furent seigneur du Martroy[22].
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