Clérey est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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Clérey | |
L'église Saint-Pierre-aux-Liens. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Lécorché 2020-2026 |
Code postal | 10390 |
Code commune | 10100 |
Démographie | |
Gentilé | Cléricien |
Population municipale |
1 127 hab. (2019 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 12′ 33″ nord, 4° 11′ 28″ est |
Superficie | 18,79 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vendeuvre-sur-Barse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Verrières | Montaulin | |
Saint-Thibault | ![]() |
Fresnoy-le-Château |
Vaudes | Saint-Parres-lès-Vaudes | Villemoyenne |
Clérey se situe au sud-est de Troyes à 15 km environ et à 10 km de Lusigny-sur-Barse. Le village, traversé par la Seine, est schématiquement découpé en trois "appellations" :
Clérey est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,3 %), forêts (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), prairies (9,6 %), eaux continentales[Note 3] (8 %), zones urbanisées (3,8 %), zones humides intérieures (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Clérey relevait de la seigneurie de Chappes ; en 1397 Pierre II d'Aumont réunissait les deux fiefs qui relevaient donc de celle de L'Isles. Les seigneurs avaient " a Clery souloit avoir ung chasteaul et maison fort ferme emprès l'esglise et les foussés" sur un descriptif de Jean V et Ferri[8].
Il y avait plusieurs moulins, deux Grand Moulins à papier à la Vacherie, mais aussi le Moulin à Crot, un moulin à papier, un à foulon et une scie à eau, chacun ayant aussi une maison. Ils sont attestés jusqu'en 1766 et travaillaient peut-être pour les papetiers Debure, Goualt et Nivelle[9].
En 1756 puis 1769, la Seine connut de grandes crues qui ont modifié son cours, des travaux d'endiguement sont commencés en 1770.
La bonneterie est introduite en 1782 et cinq années plus tard cinq métiers employaient vingt personnes[10].
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes et du bailliage ducal d'Aumont.
Ou encore Grande-Vacherie, Vacherie-sous-Isle, c'était un fief du comte de Champagne qui comptait neuf ménages en 1290, le même nombre en 1784. Il y avait une chapelle sous le vocable de Saint-Jacques et un cimetière, ils dépendaient de la paroisse de Clérey.
Ancien fief qui comprenait un hameau, un château, un moulin et une tuilerie ; il relevait pour partie de Chappes et Villebertin. En 1367, le moulin, les droits sur le cours de la Seine relevaient de Villebertin. Les premiers seigneurs connus sont d'avant 1250, date de la mort de Thierri de Courcelles. Il est mentionné comme possesseur[11] d'une maison, devenue celle qui est mentionnée en 1537. Elle a alors deux granges, étable, bergeries, pressoir, vinerie, colombier, le tout clos de fossés ; en 1543 est aussi mentionné un pont-levis. Une chapelle est mentionnée comme existante en 1686. Il fut détruit par un incendie en 1939.
De 1882 au 2 mars 1969, la commune de Clérey a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant du nord-ouest de la gare de Saint-Thibault, suivait la route de Troyes à Bar-sur-Seine, s'arrêtait à la gare de Clérey et se dirigeait ensuite en ligne droite vers la gare de Saint-Parres-lès-Vaudes.
Les bâtiments de la gare sont encore présents de nos jours, Avenue de la gare.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, quatre trains s'arrêtaient chaque jour à la gare dans le sens Troyes-Gray et quatre autres dans l'autre sens.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs puis désaffectée.
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’or au chevron de gueules accompagné, en chef, de quatre merlettes de sable ordonnées l’une sur l’autre 2 et 2 et en pointe, d’une clé contournée du même, à la bordure d’azur chargée de sept burelles ondées d’argent.
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Le village appartenait au canton de Montreuil du 29 janvier au 29 novembre 1790, puis de celui d'Aumont qui devint Isle-Aumot jusqu'en l'an IX.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2014 | Gilbert Pellerin[12] | ||
mars 2014 | mai 2020 | Sandrine Urbain | DVD | Artisan |
mai 2020 | En cours | Jean-Pierre Lécorché [13] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Population :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 1 127 habitants[Note 4], en augmentation de 2,36 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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758 | 694 | 791 | 725 | 785 | 822 | 802 | 772 | 786 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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741 | 812 | 718 | 701 | 664 | 663 | 701 | 754 | 714 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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727 | 706 | 712 | 607 | 653 | 683 | 686 | 669 | 783 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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805 | 802 | 788 | 825 | 865 | 930 | 1 056 | 1 116 | 1 096 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 127 | - | - | - | - | - | - | - | - |