Port-de-Piles est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Vienne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Pile.
Port-de-Piles | |
L'église Notre-Dame-Immaculée de Port-de-Piles. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Châtellerault |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Châtellerault |
Maire Mandat |
Pascal Barbot 2020-2026 |
Code postal | 86220 |
Code commune | 86195 |
Démographie | |
Gentilé | Port de Pilois, Port de Piloises |
Population municipale |
571 hab. (2019 ![]() |
Densité | 107 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 00′ 12″ nord, 0° 36′ 02″ est |
Altitude | Min. 37 m Max. 49 m |
Superficie | 5,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Châtellerault (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châtellerault-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Port-de-Piles est limitrophe de la commune de Ports, qui est parfois appelée Ports-sur-Vienne.
Les citoyens de Port de Piles sont nommés les Port-de-Pilois et les Port-de-Piloises.
Le territoire communal est arrosé par les rivières Creuse et Vienne. Le confluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.
Ports-sur-Vienne (Indre-et-Loire) |
Nouâtre (Indre-et-Loire) |
La Celle-Saint-Avant (Indre-et-Loire) |
Pussigny (Indre-et-Loire) |
![]() |
|
Les Ormes | Descartes (Indre-et-Loire) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dange-Fleau », sur la commune de Dangé-Saint-Romain, mise en service en 1993[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 659 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Tours - Parcay-Meslay », sur la commune de Parçay-Meslay, dans le département d'Indre-et-Loire, mise en service en 1959 et à 50 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Port-de-Piles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chatellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7 %), forêts (16,1 %), eaux continentales[Note 8] (9,6 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Port-de-Piles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010[22],[20]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallée de la Vienne "aval" - Section Antran/Port-de-Piles », approuvé le et par le PPRI « Vienne Communauté d’Agglomération de Grand Châtellerault (CAGC) », prescrit le [23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[24]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
La commune est en outre située en aval des barrages d'Éguzon dans l’Indre et de Vassivière dans la Creuse, des ouvrages de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[29].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la gare est bombardée par l’US Air Force le . Quatre P-38 (doubles queues) lâchent huit bombes en tentant de toucher la gare et les voies, et d’éviter les maisons. Aucun dégât n’est causé aux installations ferroviaires, mais six personnes sont tuées, huit blessées, et 14 maisons détruites[30],[31]. Par la suite, l’aviation alliée attaque régulièrement des « cibles d’opportunité » à Port-de-Piles, pour un total de 15 mitraillages aériens jusqu’au [31].
En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté[32].
Origines de Port-de-Piles[33]
Port-de-Piles (le) canton de Dangé, commune érigée le , démembrée de celle des Ormes.
Appellations successives :
Portus qui est ad pilas (le port qui est aux piles) Vers 1064 (Cartulaire de Noyers)
Portus pilarum ou Portus de pilis (vers 1081)
Portus de Piles (vers 1107)
Prioratus de pile (Le prioré de Pile vers 1244)
Portus de Piles (d'après BOUQUET)
Le Port de Piles (vers 1446 Duché de Châtellerault)
Le Port de Pille (1728 Cure de Noyers)
La commune est rattachée à la Communauté d'agglomération de Grand Châtellerault.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1971 | mars 1989 | Daniel Redlinger | PS | |
mars 1989 | ? | Gérard Dubosson | ||
mars 2001 | mars 2014 | Joseph Souhard | ||
mars 2014 | en cours | Pascal Barbot |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2019, la commune comptait 571 habitants[Note 11], en augmentation de 4,2 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
599 | 552 | 439 | 450 | 478 | 412 | 424 | 429 | 513 |
1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
477 | 482 | 433 | 495 | 497 | 500 | 497 | 460 | 494 |
1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
395 | 494 | 535 | 562 | 608 | 577 | 487 | 513 | 511 |
2011 | 2016 | 2019 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
550 | 563 | 571 | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 103 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[38], il n'y a plus que 2 exploitations agricoles en 2010.
Ouvrages littératures
Sur les autres projets Wikimedia :