Ports-sur-Vienne, officiellement dénommée par décret du Premier ministre en date du [1] est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Ports-sur-Vienne | |
![]() Ports-sur-Vienne, vallée, coteau et plateau. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Val de Vienne |
Maire Mandat |
Daniel Poujaud 2020-2026 |
Code postal | 37800 |
Code commune | 37187 |
Démographie | |
Gentilé | Portais |
Population municipale |
360 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 00′ 58″ nord, 0° 33′ 17″ est |
Altitude | Min. 32 m Max. 123 m |
Superficie | 11,01 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Sainte-Maure-de-Touraine |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ports-37.com/ |
modifier ![]() |
Marcilly-sur-Vienne | ||
Luzé | ![]() |
Nouâtre |
Marigny-Marmande | Pussigny | Port-de-Piles Vienne |
La commune est bordée par la Vienne (sur 3,635 km) sur son flanc est. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 10,63 km, comprend également sept petits cours d'eau dont la Veude (1,518 km)[2],[3].
La Vienne, d'une longueur totale de 363,3 km, prend sa source sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, à une altitude comprise entre 860 et 895 m et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin, à 30 m d'altitude, après avoir traversé 96 communes[4]. La station de Nouâtre permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Vienne. Le débit mensuel moyen (calculé sur 61 ans pour cette station) varie de 60 m3/s au mois d'août à 355 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 2 480 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 8,61 m le [5],[6]. Sur le plan piscicole, la Vienne est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].
Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Veude de Grisay à l'A10 » et « la vallée de la Veude de Ponçay à Grisay »[8],[9].
Ports est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), prairies (10,8 %), forêts (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %), zones urbanisées (0,2 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Par un décret du , publié au Journal Officiel du , la commune de "Ports" prend officiellement le nom de Ports-sur-Vienne[1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2014 | Gaëtane Baranger | ||
mars 2014 | En cours | Daniel Poujaud | Retraité Fonction publique Chevalier dans l'ordre national du mérite | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 360 habitants[Note 4], en augmentation de 1,12 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
340 | 325 | 299 | 339 | 345 | 402 | 365 | 405 | 414 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
369 | 364 | 391 | 404 | 432 | 407 | 439 | 408 | 396 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
394 | 398 | 385 | 451 | 397 | 415 | 390 | 414 | 445 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
458 | 437 | 406 | 345 | 343 | 347 | 354 | 356 | 356 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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363 | 360 | - | - | - | - | - | - | - |
Église paroissiale Saint-Martin.
Les fours à tuiles, à briques et à chaux furent les premières usines qui apportèrent dans la région des possibilités de travail autres que la terre et les métiers attenants. C'est à Ports-sur-Vienne au XVIIIe siècle au lieu-dit les Tuileries que furent construits les premiers fours. En 1864, construction d'un, puis de trois fours à chaux au Vieux Port. En 1868, au lieu-dit le Coteau de Noyers au Vieux Port, construction d'une grand fabrique de sept fours à chaux à feu continu et flamme courte, mais le l'écroulement du coteau sur 140 m de long et 60 m de profondeur détruisit complètement l'usine. Cette catastrophe fit 25 morts et 8 blessés. En 1882, toujours à Ports au lieu-dit les Caves, deux fours à chaux avec hangar furent construits pour un fabricant d'Antogny-le-Tillac, monsieur Albert Tissier. En 1933, une SARL Chaux et gisement de Touraine Ancien Et. Tissier est constituée, et elle tiendra jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. En 1952, la fabrique sera partiellement détruite.