La Celle-Saint-Avant est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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La Celle-Saint-Avant | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Loches |
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine |
Maire Mandat |
Yannick Perot 2020-2026 |
Code postal | 37160 |
Code commune | 37045 |
Démographie | |
Gentilé | Cellois |
Population municipale |
1 059 hab. (2019 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 01′ 20″ nord, 0° 36′ 18″ est |
Altitude | Min. 37 m Max. 103 m |
Superficie | 17,80 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Descartes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lacellesaintavant37.fr |
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La commune appartient à l'arrondissement de Loches et au canton de Descartes. Elle est au sud du département d'Indre-et-Loire, sur les voies qui relient son chef-lieu Tours à Châtellerault dans le département de la Vienne. La commune, à 9 km au nord-ouest de Descartes, centre de perception, est au nord de la rivière Creuse, qui, à Port-de-Piles en face de La Celle Saint-Avant et en particulier du hameau riverain du Corps de Garde, s'approche de sa confluence avec la Vienne, au Bec-des-Eaux équipé d'un grand barrage.
Le territoire communal s'étend sur 17,8 km2. Le terroir rural entre 60 et 102 m d'altitude est constitué des belles terres plates de la vallée alluviale et des premières buttes boisées qui annoncent les bas-plateaux calcaires au sol pauvre à falun de Sainte-Maure-de-Touraine. Elle possède une zone industrielle.
La population est stable depuis quelques décennies. La commune comptait 1 033 habitants en 1978. Elle compte 1 080 Cellois et affiche une densité de 60,7 habitants par km2 en 2000[1].
Maillé | Draché | |
Nouâtre | ![]() |
Marcé-sur-Esves |
La Creuse Port-de-Piles Vienne |
Descartes |
La commune est traversée par la Creuse (0,956 km), qui constitue sa limite territoriale sud. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,5 km, comprend un autre cours d'eau notable, l'Esves (0,419 km), et trois petits cours d'eau pour certains temporaires[2],[3].
La Creuse, d'une longueur totale de 263,6 km, prend sa source à 816 m d'altitude sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse et se jette dans la Vienne sur les territoires des communes de Port-de-Piles (Vienne), Ports et Nouâtre (Indre-et-Loire), après avoir traversé 80 communes[4]. Sur le plan piscicole, la Creuse est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[5].
L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[6] et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude[7], après avoir traversé 12 communes[8]. La petite section qui traverse la commune constitue une limite séparative sud-est du territoire communal. Sur le plan piscicole, l'Esves est également classée en deuxième catégorie piscicole[5].
Sur une coupe théorique nord-sud de part et d'autre du val de Creuse, par exemple Celle-Saint-Avant à Port-de-Pile, ou mieux sur une coupe est-ouest de la vallée plus échancrée de la Vienne, par exemple Celle-Saint-Avant à nord de Ports, le géologue retrouve, en partie masqués par les imposantes terrasses fluviales des périodes les plus récentes, les terrains caractéristiques de Touraine.
La Celle-Saint-Avant appartient à des terres marginales à la fois aux confins de la Touraine et aux portes du Poitou[9]. Mise à part l'enclave poitevine dans la basse vallée de la Creuse, les deux rives de la Creuse, et donc la rive méridionale de Buxeuil à Tournon-Saint-Martin ouvrant l'accès à la Brenne, ont appartenu à la Touraine. Les bonnes communes rurales d'Indre-et-Loire au sud d'une ligne de Loches à Sainte-Maure ont été longtemps les gardiennes discrètes des traditions tourangelles.
Le val de Creuse, caractérisé par ses peupliers d'Italie, est une terre agricole : blé, fourrages, autrefois choux et topinambours. La vallée de la Vienne a été, lorsque la batellerie et le flottage y étaient prospères, une terre de grande richesse, comme l'atteste le cartulaire de l'abbaye de Noyers.
Le bon pays des grandes comme des plus modestes vallées adjacentes, montrait en 1860 partout des fermes spacieuses, des granges à larges auvent et des logis à pignon couvert de tuiles plates. Terres de blé et surtout de froment, de fourrages artificiels à plusieurs coupes dans l'année, trèfle sur sols argileux, sainfoin sur sols crayeux, fermes aux gros élevages, bovins et porcs du Lochois, engraissant oies blanches et gélines noires, vendangeant les vignes des coteaux ou des aubuis formé de dépôts marno-calcaire et vinifiant un blanc sec, terres de pâturages, de prairies de fauche, de maraîchage et(ou) d'arboriculture fruitière dans les varennes ou vallons plats arrosés par les vèdes ou petits ruisseaux, mais aussi hautes terres d'élevage caprin aux abords des landes à bruyères sur les pauvres plateaux recouverts d'argiles à silex.
Les mutations entre les années 1830 et 1930 sont saisissantes. Les plateaux autrefois mal peuplés ont accru le terroir agricole, adapté sur les faluns ou terres à faluns légères, les bournais ou terres argileuses collantes, les perruches ou terres légères à silex ; les landas à la carapace siliceuse impropre aux cultures, porteuses de landes ou reboisé en chênaies. La perte démographique est souvent de l'ordre de 10 %, rarement 20 %.
Les grandes vallées ont par contre avec la fin des échanges nautiques et le développement du chemin de fer subi une vidange démographique de l'ordre de 35 %, parfois dépassant localement la moitié. Des communes ont été supprimées tel Noyers, centre prestigieux de l'abbaye homonyme, rattaché à Nouâtre.
L'aménagement de la route départementale RD 910, ancienne nationale 10, s'impose aux élus pour des raisons quotidiennes de sécurité. Les années 2007-2008 ont été marquées par l'énorme projet de transport TGV sud-Europe atlantique, nommé LGV et imposé par l'État. La commune traversée par le tracé LGV a animé un tour de fronde vaine, assez généralisée entre Poitou et Touraine, contre cette nouvelle réalisation qui segmentera un peu plus l'espace local confiné entre les voies de passage et surtout coupera les exploitations agricoles.
La Celle-Saint-Avant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,1 %), forêts (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), zones urbanisées (7,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), eaux continentales[Note 2] (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), prairies (0,2 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Le territoire de la commune de La Celle-Saint-Avant est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Esves et la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2003[19],[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 69,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 547 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 503 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 3] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].
La Celle-Saint-Avant désigne probablement le couvent ou le refuge d'un saint mérovingien ou à la fin du Bas-Empire nommé Adventius. Le sanctuaire entretenu par les moines de Noyers s'appelle cella sancti adventi.
La commune il y a 150 ans s'écrivait Selle-saint-Avant dans les actes administratifs, en référence à une étymologie populaire de l'époque moderne indiquant un relais de chevaux de selle ou la forme de la butte.
Si une occupation celte au premier âge du fer est attestée par un tumulus, les soubassements d'un domaine gallo-romain à l'Aunaye, un sanctuaire du Bas-Empire, préservé et dédié à saint Adventius, rénové en église par les moines de l'abbaye de Noyers au XIe siècle, l'encadrement seigneurial des terres par la châtellenie de Nouâtre, puis de La Tourballière assurent la continuité d'une densité d'occupation à ce site de passage[24]. Le village actuel, et précisément au sud son écart le Corps de Garde, est sur le tracé quasi-rectiligne de la voie romaine de Caesarodunum à Limonum. Les constructions de voies sont actives surtout entre 80 et 160 entre les récentes cités cosmopolites du premier Empire.
Par une réaffectation identitaire des Turoni au nord et Pictavi au sud, peuplades qui connaissent une forte croissance au cours du second ou Bas Empire, les cités muent et changent leur nom. Ainsi né Caesarodunum Turonum qui deviendra Tours. Limonum, paradoxalement ancien site de hauteur celte, perd son nom et s'efface devant Poitiers et l'influence pictave[25]. Il semble que la croissance picte, plus forte, ait débordé sur les terroirs méridionaux de la cité tourangelle, d'où les lignages communs au sud de Sainte-Maure et au nord de Châtellerault.
Celle-Saint-Avant, comme le nom l'indique, est probablement une fraction d'un ban neustrien vers 680 à la fin de l'époque mérovingienne. Ce dernier est ensuite émietté entre une multitude de possesseurs féodaux en rivalité. Toute cette région frontalière avec le Poitou se caractérise par des fermes et villages fortifiés[26]. Port-de-Pile sur l'axe routier reste une singulière avancée poitevine à l'aval de la rive méridionale de la Creuse, qui conflue avec la Vienne au Bec des Deux Eaux. Les chemins Saint-Jacques, au trafic croissant, attestent le relatif déclin de la voie romaine, un chemin vient d'Amboise et franchit la Creuse à la Haye-Descartes.
Elle ne devient une paroisse du diocèse de Tours qu'au XIIIe siècle. Les Huguenots remontent les axes de passage de leurs bons Pays du Sud-Ouest et suscitent des vocations surtout entre 1560 et 1580, non sans troubler l'ordre religieux, dévaster les églises et détruire statuaire et symbole catholiques trop ostensibles[27].
Une route des postes prioritaires est attestée en 1632 entre Tours et Châtellerault. Celle-Sain- Avant n'est-elle qu'un modeste relais ? Il semble qu'elle soit plus importante.
C'est le long de ce même axe que les ingénieurs du corps des Ponts-et-Chaussées déterminent le tracé ferroviaire.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de La Selle-Avant ou Lasselle-Avant.
La vieille bourgade a longtemps conservé un corps de garde, apparemment vestige de fortifications médiévales. Intégré par une enceinte commune et extérieur à l'îlot religieux Saint-Avant surélevé à environ 1 km au nord, il protège marchands et pérégrins. En 1990, le lieu-dit le Corps de Garde correspond à un ancien croisement routier, où passe uniquement le départementale 912 à grande fréquentation en contrebas du vieux village. En 1850 il y a encore une auberge, des greniers et des jardins.
Au milieu des années 1850, l'intense et folle activité liée à l'installation de la ligne de chemin de fer trouble la paix de la contrée rurale. Une station à un embranchement ferroviaire et des camps éphémères d'ouvriers s'installent près de la petite bourgade. Le désenclavement ferroviaire et routier accélère dans un premier temps l'émigration vers la ville. Quelques jeunes filles, chamboulant les codes d'alliances matrimoniales de la vieille bourgade, épousent en 1857 des jeunes ouvriers ou techniciens du chantier, principalement venus de la Grande Aquitaine et dont les sièges d'entreprises sont basés à La Rochelle.[non pertinent]
Pendant l'Empire libéral, l'essor démographique ne reprend que faiblement. La voie ferroviaire fait passer un intense trafic qui, depuis Bordeaux gagne Paris, par Poitiers et Tours. Le port bordelais en croissance, domine les autres ports plus modestes La Rochelle et Rochefort.[non pertinent]
La commune de Selle-Saint-Avant fait partie du canton de La Haye-Descartes, dans la partie sud-ouest de l'arrondissement de Loches. Située à 34 km de Loches à l'extrémité occidentale de l'arrondissement administratif, elle est bien mieux desservie par le double axe routier et ferroviaire Tours-Poitiers ou même encore par la vieille batellerie des rivières Creuse et Vienne, qui accentue son irrémédiable déclin.
L'hiver de la guerre de 1870-71 surprend les habitants autant par la rigueur climatique que par l'irruption d'une brutalité oubliée. Quelques habitants peuvent observer dès le la fuite chaotique du gouvernement républicain de Tours vers Bordeaux. Le chef-lieu du département abandonné après la folle levée en masse de soldats inexpérimentés, s'installent partout l'incertitude, les pénuries et les violences et brimades d'un arrière front en débandade. Surgit quelques semaines plus tard une armée ennemie, indolente et parfois étonnamment mobile, en tous cas prompte à venger avec férocité le moindre affront à ses hommes.
Alors que le , les troupes du général prussien Hartmann occupent Tours, l'avant-garde allemande a déjà investi le sud du département d'Indre-et-Loire et contrôle les voies de passage menant à La Celle-Saint-Avant. Les troupes allemandes prennent une position défensive en face de la rivière Creuse, où se terrent les troupes françaises frigorifiées pendant les deux dernières semaines de la guerre[28].
La fin de février, confirmée par le printemps 1871, apporte le retour de la paix campagnarde. Les vestiges de la guerre s'effacent et l'économie reprend un cours précipité.
La période 1940-1945 est marquée par l'Occupation et la Résistance à laquelle prend très activement part l'Abbé Péan, curé de la Celle-Saint-Avant.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1947 | 1953 | Daniel Bourgueil | ||
1953 | 1971 | René Boisseau | ||
1971 | 1989 | André Loison | ||
1989 | 2001 | Jean Pironnet | ||
mars 2001 | mai 2020 | Michel Jouzeau | DVD | Retraité |
mai 2020 | En cours | Yannick Perot | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 1 059 habitants[Note 4], en augmentation de 1,05 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
520 | 411 | 512 | 574 | 525 | 580 | 775 | 671 | 715 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
642 | 627 | 664 | 648 | 679 | 706 | 755 | 743 | 745 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
754 | 732 | 753 | 740 | 743 | 750 | 752 | 876 | 856 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
891 | 1 019 | 1 033 | 1 057 | 1 097 | 1 080 | 1 044 | 1 036 | 1 038 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 074 | 1 059 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,3 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 542 hommes pour 527 femmes, soit un taux de 50,7 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,2 |
7,9 | 75-89 ans | 12,2 |
21,6 | 60-74 ans | 23,0 |
20,9 | 45-59 ans | 20,9 |
14,9 | 30-44 ans | 15,1 |
15,0 | 15-29 ans | 10,2 |
19,0 | 0-14 ans | 17,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,1 |
7,6 | 75-89 ans | 10,1 |
16,9 | 60-74 ans | 17,8 |
20,1 | 45-59 ans | 19,3 |
18,1 | 30-44 ans | 17,3 |
18,2 | 15-29 ans | 17,4 |
18,2 | 0-14 ans | 16,1 |
La Celle-Saint-Avant se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.
L'école primaire Le Clos de l'Image accueille les élèves de la commune.
La population celloise est stable sur la décennie 1990. Alors le solde migratoire est négatif accusant une perte de 43 habitants, le solde naturel est positif : + 28.
Au début du millénaire, sur 1 044 habitants, La Celle-Saint-Avant compte 481 actifs et 56 chômeurs. Le taux de chômage s'élève à 10 % et le revenu par ménage correspond à 14 203 €[35].
La construction immobilière se maintient avec, dernières réalisations en date avant 2008, le lotissement de la Verdinière et le logement du Clos-des-Vignes conçu par Touraine logement. Ces réalisations prévues à longue échéance et la gestion prudente de la commune à court terme assurent l'équilibre démographique actuelle.
La Celle-saint-Avant conserve une pharmacie et des petits commerces.
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