Plessé est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Plessé | |
![]() Monument aux morts 14-18. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Redon Agglomération |
Maire Mandat |
Aurélie Mezière 2020-2026 |
Code postal | 44630 |
Code commune | 44128 |
Démographie | |
Gentilé | Plesséen(ne) |
Population municipale |
5 266 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 32′ 33″ nord, 1° 53′ 09″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 66 m |
Superficie | 104,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Pontchâteau |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-plesse.fr/ |
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Plessé est situé à 20 km au sud-est de Redon et est contiguë à la forêt du Gâvre.
Les communes limitrophes sont : Avessac, Fégréac, Guenrouet, Le Gâvre et Guémené-Penfao.
Cette commune a la particularité de comporter trois bourgs : Plessé, Le Coudray et Le Dresny. Elle s’étend sur près de 10 400 hectares (104 km2) — la superficie de Paris intra muros —, soit le quatrième territoire de la Loire-Atlantique par la superficie, et le centième de France.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blain », sur la commune de Blain, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 831 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].
Plessé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,1 %), terres arables (32 %), forêts (12,2 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), zones humides intérieures (0,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes : Plebe que dicitur Sei en 854, Castellum quod dicitur Sei en 903, Ploissiaco en 1062, Plesseit au XIIIe siècle, Plexiacum en 1267, Pleusse et Plusse en 1254, Plesse en 1287, Plesseyacum [?] en 1371[21],[22],[23].
Plessé est un toponyme breton, dont le premier élément Ples- (*Plé-) représente le vieux breton ploev, pluev > moyen breton ploe qui signifie « paroisse »[24],[25]. Ce terme breton, issu du latin plebs, plebis, est commun dans la toponymie bretonne comme premier élément de toponyme et toujours associé à un autre élément[24], sous diverses formes, dont Ples-, Plé-, mais encore Plou-, Plo-, Plu-, Pleu-. Les noms de lieux voisins Lancé (à moins de 5 km à vol d'oiseau) et Tressé (à moins de 8 km à vol d'oiseau) confortent cette hypothèse, car il faut sans doute y reconnaître d'anciens *Lan-sei et *Tré-sei, dont le second élément -sé est le même et dont les premiers éléments s'expliquent respectivement par le vieux breton lan « lieu consacré » et tref « habitation, village » (trève)[26].
Le second élément -sé semble être, soit un nom de lieu antérieur[24], soit un anthroponyme[25]. Il s'agit peut-être du nom de personne d'origine germanique Sigo[25],[27].
« La Paroisse de Sei ».
Plusieurs formes anciennes latinisées présentent le suffixe (-i)-acum (en contradiction avec la plus ancienne) qui explique la majorité des finales en -é à l'ouest de la France et qui ont permis à Albert Dauzat de formuler une hypothèse basée sur le réemploi d'un nom de lieu antérieur, à savoir un type *Siacum, Ernest Nègre les rejette implicitement et ne se base que sur la forme la plus ancienne. En effet, -iacum a difficilement pu aboutir à -ei de manière aussi précoce que le IXe siècle. En outre, -iacum aurait dû se perpétuer sous la forme -ac qui est la terminaison la plus usuelle dans les environs.
Plessé possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Plesei (écriture ELG, prononcé [plə.sə])[28].
En breton, son nom est Plesei[29].
Une occupation est attestée dès la préhistoire (Néolithique), comme le montrent le menhir de Pierre-Folle et les bracelets et haches de l’âge de bronze, retrouvés lors de fouilles archéologiques.Village de l’angle, Base mythique de carheil, créé en 1432, détruit par les allemands et reconstruit par le petit frère de Jules César À l'époque gallo-romaine, la voie romaine menant de Vannes à Blain passe sur le territoire communal de Plessé.
Plessé fut créé par des bretons immigrés de Grande-Bretagne au VIe siècle lorsqu'ils furent chassés sous la pression saxonne. Aucun texte ne relate cet événement, seule la toponymie bretonne qui représente près du quart des toponymes communaux, nous donne quelques indications. Le nom de Plessé apparaît en 854 dans une charte en langue latine du cartulaire de Redon sous la forme Plebs que dicitur Sei, indiquant qu'il s'agit d'une paroisse primitive bretonne. De plus nous rencontrons une grande diversité de toponymes bretons, notamment les termes suivants:
On rencontre un nombre notable de noms communs comme :
Il existe quelques lieux-dits construits à partir d'anthroponymes bretons locaux comme Guéguen dans La Guiguenais, Menguy avec La Mainguisserie, Quelmé forme archaïque du moderne Calvez dans Carguemetz.
La présence d'authentiques Ker comme Carguemetz, et la présence de nom de famille breton dans la toponymie permettent de penser que la langue bretonne était encore en usage au XIIe siècle. Mais l'absence d'évolution de Quelmez en Calvez plaide pour une disparition antérieure au XIVe siècle. On peut légitimement estimer que l'usage du breton s'est perdu entre la fin du XIIe siècle et le début du XIVe siècle sous la pression du Gallo. Les toponymes désignant des lieux peuplés de saules laissent paraître deux influences. Au nord de la commune la présence du lieu-dit La Saudre près de la Guiguenais montre une influence rennaise, tandis qu'au sud La Sauze au Coudray indique une influence nantaise.
De 897 à 903, Alain le Grand, duc de Bretagne, y installe sa résidence et y mène grande cour. C'est l’âge d’or de la cité plesséenne[30]. Cependant, ses successeurs s’installent à Rieux.
Au début du XIVe siècle, Arthur II fait construire une aumônerie à Rozay.
Pendant la guerre de Cent Ans, le territoire est dévasté successivement par les Français et les Anglais.
À l'époque des guerres de Religion, Plessé est sous la domination de la famille de Rohan (par exemple Jean II de Rohan est entre autres seigneur de Fresnay en Plessé), qui habitaient alors Blain, et devient un refuge pour les fidèles du culte réformé.
En 1670, des missionnaires y sont envoyés par l’évêque de Nantes, afin de susciter des conversions au catholicisme.
Pendant la Révolution, les bois de la commune servent de refuge à des réfractaires, ainsi qu'à des rescapés du désastre de Savenay ().
Les résistants d'obédience autonomiste bretonne du groupe Liberté (agissant sur la Brière et Saint-Nazaire) ont eu une base à Plessé en 1944-45 (la photo du 2e article en lien y a été prise), puis en lien avec le commandant Verliac, ils ont contribué à fournir l'encadrement du Bataillon de la poche de Saint-Nazaire[31], dernière région de France à être libérée, le [30].
Le monument aux morts 14-18 et 39-45 est situé dans le cimetière communal (47° 32′ 23″ N, 1° 53′ 16″ O)[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Charles Cocaud de Lambaison | ||
1791 | 1793 | Joseph Lebeau | ||
1793 | 1799 | Rémy Lebeau | ||
1799 | 1801 | Julien Château | ||
1801 | 1806 | Jean-Baptiste Poulain | ||
1806 | 1807 | Charles Leroux | ||
1807 | 1824 | Barthélémy Huet | ||
1824 | 1826 | Gilles Chatelier | ||
1826 | 1832 | M. Potiron de Boisfleury | ||
1832 | 1840 | Jacques Sicard | ||
1840 | 1863 | François Ménager | ||
1863 | 1874 | Lois-Henry Dufau-Peres | notaire | |
1874 | 1884 | M. Levesque du Rostu | ||
1884 | 1900 | Pierre Gaudin | ||
1900 | 1919 | François de La Rochefoucauld | ||
1919 | 1945 | Pierre Marion de Procé | ||
1945 | 1989 | Pierre Geffriaud | DVD | Avocat au barreau de Rennes puis notaire Conseiller général de Saint-Nicolas-de-Redon (1976-1982) |
1989 | 1995 | Claude Meignen | DVD | |
1995 | 2008 | Paul Daniel[Note 5] | DVD | Kinésithérapeute |
2008 | mai 2020 | Bernard Lebeau[Note 6] | PS | Aviculteur Vice-président de la Redon Agglomération Vice-président du conseil départemental de la Loire-Atlantique (depuis 2015) |
mai 2020 | En cours | Aurélie Mézière[34] | SE | Ingénieur Vice-présidente Loire Atlantique pour Bruded Référente ruralité AMF44 |
Les données manquantes sont à compléter. |
Selon le classement établi par l'Insee, Plessé fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Guémené-Penfao. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[35]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 85 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 15 % dans des zones « très peu denses »[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 5 266 habitants[Note 7], en augmentation de 4,96 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 642 | 2 635 | 2 954 | 3 048 | 3 652 | 3 504 | 3 406 | 4 011 | 4 435 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 539 | 4 856 | 5 126 | 5 405 | 5 154 | 5 161 | 5 366 | 5 529 | 5 452 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 436 | 5 478 | 5 429 | 5 232 | 5 053 | 4 565 | 4 264 | 4 062 | 3 881 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 683 | 3 523 | 3 395 | 3 436 | 3 298 | 3 414 | 3 756 | 3 938 | 4 528 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 138 | 5 266 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,5 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 664 hommes pour 2 593 femmes, soit un taux de 50,68 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,8 |
5,5 | 75-89 ans | 8,7 |
16,9 | 60-74 ans | 15,4 |
20,6 | 45-59 ans | 19,9 |
19,2 | 30-44 ans | 20,1 |
14,3 | 15-29 ans | 13,6 |
23,0 | 0-14 ans | 20,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
La commune compte deux monuments historiques :
À Plessé, plusieurs sports sont pratiqués, dont :