Marcé-sur-Esves est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Marcé-sur-Esves | |
![]() Église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Loches |
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine |
Maire Mandat |
Gérard Dubois 2020-2026 |
Code postal | 37160 |
Code commune | 37145 |
Démographie | |
Gentilé | Marcéens |
Population municipale |
240 hab. (2019 ![]() |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 01′ 54″ nord, 0° 39′ 18″ est |
Altitude | Min. 56 m Max. 112 m |
Superficie | 10,99 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Descartes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Marcé-sur-Esves est limitrophe des communes suivantes[1] :
Draché, Sepmes | ||
La Celle-Saint-Avant | ![]() |
Civray-sur-Esves |
Descartes |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 9,66 km, comprend un cours d'eau notable, l'Esves (5,477 km), et deux petits cours d'eau pour certains temporaires[2],[3].
L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[4]. et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude[5], après avoir traversé 12 communes[6]. Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].
La superficie de la commune est de 1 099 hectares ; son altitude varie entre 50 et 112 mètres[8].
Marcé-sur-Esves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76 %), forêts (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Le territoire de la commune de Marcé-sur-Esves est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 134 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 38 sont en en aléa moyen ou fort, soit 28 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Marcé-sur-Esves a fourni (au moins) deux émigrants à l'Amérique française :
Pendant cette période, Marcé, situé à proximité immédiate de la Ligne de démarcation est concerné par les actions des réseaux de passeurs et des résistants en particulier par les groupes de l'Abbé Henri Péan, curé de Draché, de Marie-Thérèse de Poix à Sepmes et d'André Goupille de la Haye-Descartes (Indre-et-Loire). Alphonse Cathelin et l'Abbé François-Xavier Schmidt, curé de Marcé-sur-Esves y participèrent notamment comme passeurs. Ils étaient présents lors de la réception du parachutage de la nuit du 3- à Sepmes, des armes leur étaient destinées. Alphonse Cathelin est arrêté le et déporté, l'Abbé Schmidt réussit à s'échapper[25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | En cours | Gérard Dubois | DVD | Retraité - Conseiller général puis départemental |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 240 habitants[Note 3], en diminution de 0,83 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 270 | 250 | 310 | 293 | 322 | 346 | 340 | 324 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
351 | 344 | 334 | 291 | 302 | 299 | 314 | 305 | 302 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
315 | 311 | 307 | 277 | 271 | 303 | 299 | 287 | 294 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
299 | 289 | 276 | 252 | 232 | 227 | 238 | 244 | 229 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
245 | 240 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 113 hommes pour 128 femmes, soit un taux de 53,11 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 2,4 |
8,8 | 75-89 ans | 12,6 |
21,2 | 60-74 ans | 18,9 |
28,3 | 45-59 ans | 22,8 |
15,9 | 30-44 ans | 11,0 |
12,4 | 15-29 ans | 14,2 |
13,3 | 0-14 ans | 18,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,1 |
7,6 | 75-89 ans | 10,1 |
16,9 | 60-74 ans | 17,8 |
20,1 | 45-59 ans | 19,3 |
18,1 | 30-44 ans | 17,3 |
18,2 | 15-29 ans | 17,4 |
18,2 | 0-14 ans | 16,1 |
Marcé-sur-Esves se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Cette construction est située près de la ferme de la Pierre à proximité de la route de la Celle-Saint-Avant à Sepmes, appelée aussi chemin rural n°7. Il s'agit d'un bloc de maçonnerie d'environ 3 m de côté, seul vestige d'un monument dont le parement, probablement en blocs de grand appareil, a disparu[32]. En 2017, il semble bien moins haut et se trouve caché par des buissons. Il est sans doute à mettre en relation avec l'hypothétique voie romaine de Poitiers à Amboise par Sepmes. Il est généralement interprété comme une pile romaine du IIe ou IIIe siècle[33]. Ces piles soutenaient des monuments divers comme des statues et ont souvent servi de monuments funéraires. La Pierre de Faon est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1938[34].
On pourrait aussi risquer fanum (petit temple) comme étymologie de Faon, même si cela ne préjuge pas de la nature du monument[35].
Eglise paroissiale Saint-Martin à Marcé-sur-Esves
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