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Pont-de-Buis-lès-Quimerch (écrit localement Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h) [pɔ̃dbɥi lɛ kimɛʁ] est une commune française du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France, issue de la fusion en 1965 des trois communes de Pont-de-Buis, Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h. La commune fait partie du parc naturel régional d'Armorique.

Pont-de-Buis-lès-Quimerch

La mairie actuelle en 2011.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Intercommunalité Communauté de communes Presqu'île de Crozon-Aulne maritime
Maire
Mandat
Pascal Prigent
2020-2026
Code postal 29590
Code commune 29302
Démographie
Gentilé Pont-de-Buisiens
Population
municipale
3 639 hab. (2019 )
Densité 88 hab./km2
Population
agglomération
7 203 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 19″ nord, 4° 05′ 18″ ouest
Altitude 96 m
Min. 0 m
Max. 278 m
Superficie 41,39 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Pont-de-Buis-lès-Quimerch
(ville isolée)
Aire d'attraction Pleyben - Châteaulin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Pont-de-Buis-lès-Quimerch
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Géolocalisation sur la carte : France
Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Liens
Site web Le site officiel de la commune

    Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h est située à mi-chemin entre Quimper et Brest, au confluent de l'Aulne et de la Douffine.


    Toponymie


    Le nom de la commune provient du nom du pont qui enjambe la Douffine en contrebas au nord du bourg, pont qui est près du lieu-dit Ar Veuzenn qui signifie « étendue de buis ». Le suffixe « Quimerch » est tiré de l'ancienne commune de Quimerch qui a fusionné avec Pont-de-Buis et Logonna-Quimerch en 1965 ; « lès » indiquant que Pont-de-Buis se trouve à proximité de Quimerch. « Quimerch » vient des mots bretons kein et marc'h (chevaux) et signifie « échine de chevaux »[1].

    En breton et localement la graphie est « -merc'h ». Elle est utilisée sur le site web officiel de la commune, sur les panneaux routiers, et en général par tous les textes locaux. Quimerc'h se prononce [kimɛʁx] « kimerr' » en breton comme en français. Par contre, le code officiel géographique utilise la graphie « Quimerch ».

    En breton, le nom de la commune est Pont-ar-Veuzenn-Kimerc'h.

    Ses habitants sont appelés les Pontdebuisiens et les Pontdebuisiennes.


    Géographie



    Un relief très accidenté


    Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h se trouve à km au nord de Châteaulin, à 25 km au sud de Landerneau, à mi-chemin entre Brest et Quimper, à proximité de la presqu'île de Crozon, de la rade de Brest et des monts d'Arrée.

    Communes limitrophes de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h
    Le Faou,
    Rade de Brest
    Hanvec, Forêt du Cranou
    Rosnoën, Presqu'île de Crozon Lopérec
    Dinéault Aulne, Douffine Saint-Ségal

    Desservie par la voie expresse route nationale 165 Brest-Quimper-Nantes (l'ancienne route nationale 170 allant de Quimper à Brignogan-Plages, mais qui était en fait déjà l'axe Brest-Quimper-Nantes traversait le bourg de Pont-de-Buis, étiré tout en longueur le long de cet axe, sinueux et pentu, connu alors pour ses embouteillages) ; la commune est aussi desservie par le rail depuis 1867 (ligne Quimper- Brest construite initialement par la Compagnie des chemins de fer d'Orléans), le relief accidenté nécessitant la construction en 1865 d'un viaduc sur la Douffine[2] et possède toujours une gare SNCF. Elle est traversée par la Douffine, dénommée aussi « rivière de Pont-de-Buis » et bordée au sud par l'Aulne et au nord par la rivière du Faou.

    Pont-de-Buis : vue panoramique depuis Roscoat.
    Pont-de-Buis : vue panoramique depuis Roscoat.
    Pont-de-Buis : vue panoramique du quartier du Squiriou et de la vallée de la Douffine.
    Pont-de-Buis : vue panoramique du quartier du Squiriou et de la vallée de la Douffine.

    Le relief de la commune est très accidenté : si le bourg (mairie) se situe aux environs de 54 mètres d'altitude, l'altitude moyenne de la commune étant de 139 mètres, les altitudes au sein du finage communal vont du niveau de la mer (confluence Douffine-Aulne) à 278 mètres au signal de Quimerc'h, et même les altitudes au sein du bourg sont très variables en raison de son site très pentu. La commune connaît de ce fait assez fréquemment des coulées de boue sur ses pentes et des inondations dans ses fonds de vallée (12 au , 25 au , 17 au , 26 au , 5 au , 12 au , , etc.)[3].

    Le bourg de Pont-de-Buis est très étiré en longueur le long de la Douffine, ainsi que le long de l'ancienne route nationale 165. Resté longtemps un simple petit hameau, peu de constructions y sont antérieures au XIXe siècle.

    La Compagnie des chemins de fer d'Orléans s'intéressa aux gisements calcaires de la commune et commença à les exploiter dans la deuxième moitié du XIXe siècle[4].


    La vallée de la Douffine et le quartier du Pont-Neuf


    Pont-de-Buis-lès-Quimerch est située à cheval sur les deux rives de l'estuaire de la Douffine, estuaire modestement navigable par le passé à marée haute jusqu'à Ty-Beuz. Le « Pont-Neuf » fut longtemps le dernier pont sur ce fleuve côtier.


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 050 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 122,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à 28 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 11,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[17].


    Urbanisme



    Typologie


    Pont-de-Buis-lès-Quimerch est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-de-Buis-lès-Quimerch, une unité urbaine monocommunale[21] de 3 792 habitants en 2017, constituant une ville isolée[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    La commune, bordée par l'estuaire de l'Aulne, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27],[28].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), terres arables (26,5 %), prairies (16,5 %), forêts (13,6 %), zones urbanisées (11 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones humides intérieures (0,5 %), eaux maritimes (0,1 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].


    Économie



    Histoire



    Origines


    Pont-de-Buis n'était au XVIIe siècle qu'un simple hameau, dénommé aussi « Port-de-Buis », près d'une chapelle de la paroisse de Saint-Ségal, situé au niveau du pont sur la Douffine. La localité ne devient paroisse qu'en 1909 et commune qu'en 1949.


    Antiquité


    Les restes d'un four à chaux gallo-romain et d'une villa gallo-romaine, ainsi qu'une sépulture de la même période, ont été trouvés à Goaz-an-Eyet, à 800 mètres en aval du bourg de Pont-de-Buis, en bordure de la rivière qui subit à cet endroit l'influence de la marée et est navigable à marée haute. D'autres constructions gallo-romaines ont été trouvées à Pont-de-Buis (à Coat-ty-Beuz, à Boutariec, à Kerguden, au château du Drénit), ou dans les parages (à Kerancaroc en Logonna-Daoulas). Le nom même de « Pont-de-Buis » ("Pont-ar-Veuzen") semble une présomption (d'autres toponymes se rapportant au buis existent dans la région comme le hameau de Buzit à un kilomètre au nord du bourg de Pont-de-Buis). La voie romaine allant de Quimper à Landerneau passait par Pont-de-Buis. Tous ces indices témoignent d'une présence gallo-romaine au Pont-de-Buis[35].


    Temps modernes


    If multiséculaire (quatre siècles) près de l'église Saint-Pierre au vieux bourg (abandonné) de Quimerc'h.
    If multiséculaire (quatre siècles) près de l'église Saint-Pierre au vieux bourg (abandonné) de Quimerc'h.

    La poudrerie de Pont-de-Buis



    La création et les débuts de la poudrerie

    Un arrêté de Colbert (le fils) autorise le Berthelot, fermier des poudres et salpêtres, à transformer un moulin à blé en un moulin à poudre à Pont-de-Buis, qui entre en production en 1688 sous les ordres de l'intendant de marine Desclouzeaux. Le site a été choisi en raison de sa proximité du port de guerre de Brest et de l'existence d'une chute d'eau aménageable sur un torrent pentu qui avait déjà permis l'installation de moulins à blé. La présence à proximité de bois contenant de la bourdaine, un des constituants de la poudre, a aussi joué. Dès 1692, quatre moulins à poudre fonctionnent et un petit débarcadère est installé sur la Douffine, en profitant du fait que l'estuaire de la Douffine est accessible à marée haute[36].

    Au XVIIIe siècle, la poudrerie est un établissement très important avec un bâtiment long de 90 mètres et d'une superficie totale de 36 152 m2[37]. En 1775, Lavoisier en est temporairement le régisseur. La poudrerie de l'île d'Arun, en Rosnoën, servait au séchage, au stockage et à la protection de la poudre neuve fabriquée dans la poudrerie de Pont-de-Buis[38].


    L'attaque de la poudrerie par Georges Cadoudal en 1795

    Article détaillé : Raid du Pont-de-Buis.

    Le , le chef chouan Cadoudal, récemment échappé de la prison de Brest, et réfugié à Locoal-Mendon dans le Morbihan, parcourt en 4 jours en évitant les villes 25 lieues, pour faire un coup de main audacieux, à la tête de 500 hommes environ, à la poudrerie de Pont-de-Buis. À Edern, un de ses lieutenants, Éveno, exécute de 4 balles le curé assermenté devant les villageois terrorisés et rançonna six charrettes tirées chacune par deux chevaux, emmenant également en otages trois paysans. La poudrerie, trouvant un moteur parfait dans la force motrice du ruisseau sur lequel elle était installée, semblait à l'abri des attaques et l'exportation de sa production était facilitée par la rade de Brest toute proche. La garde de la manufacture avait été confiée à 15 vétérans commandés par un sergent quadragénaire ; Cadoudal réussit sans peine à investir avec ses hommes la poudrerie mal gardée emportant des barils de poudre et la caisse, détruisant le matériel et la poudre qu'ils ne pouvaient emporter. Sur le chemin du retour, à Saint-Ségal et Briec, Éveno fusillait encore deux curés jureurs. Cadoudal arrivait à la hauteur de Pleyben lorsqu'il comprit que trois bataillons républicains de Quimperlé couraient à sa poursuite, l'attendant du côté de Pont-Calleck. Mais Cadoudal parvint à les éviter, rentrant en Morbihan par Glomel et Trégarantec. Cadoudal réussit à rapporter le poudre qu'il avait promis aux chefs chouans assemblés à Locoal, cachant le stock dans une chapelle latérale de l'église avec la complicité du curé de Locoal[39].


    L'essor de la poudrerie aux XIXe et XXe siècles et le « scandale des poudres »

    La Douffine en 1844 (eau-forte de Charles Jacque).
    La Douffine en 1844 (eau-forte de Charles Jacque).

    Transformée en « Agence Nationale des Poudres et Salpêtres » lors de la Révolution française, puis en « Service National des Poudres et Salpêtres » en 1819, la superficie de la poudrerie est alors de trois hectares. Elle est agrandie en 1841, puis sous la Troisième République avec aussi l'aménagement d'un quai supplémentaire dans le port de Py-beuz, sur la Douffine[40].

    En 1843, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi la poudrerie :

    « À peu de distance sur la route de Quimper à Brest, via Châteaulin, se trouve la poudrerie du Pont-de-Buis, dont parle Ogée. Cette poudrerie, située en un point que baigne la petite rivière la Doufine ou de Pont-de-Buis, a été établie dans le XVIIe siècle. (...) La poudrerie de Pont-de-Buis se compose de deux moulins, qui fonctionnent d'après les anciens procédés. Elle fabrique actuellement de 130 000 à 140 000 kilogrammes de poudre, dont 100 000 à 110 000 pour la marine, 10 000 pour le commerce des poudres de chasse et 20 000 de poudre de mine. On s'occupe actuellement d'agrandir cette usine et d'y introduire des procédés nouveaux, qui ont beaucoup perfectionné la fabrication des poudres du commerce ; les anciens procédés seront conservés pour la fabrication des poudres de la marine. On estime que la poudrerie pourra (...) porter sa fabrication à 250 000 kilogrammes. L'établissement jette dans le pays environ 50 000 francs chaque année, tant par les ouvriers qu'il emploie que par le charbon de bois qu'il fait. La bourdaine fournit, on le sait, le bois le plus favorable à la fabrication des poudres et les forêts des environs fournissaient ce bois en abondance ; mais aujourd'hui qu'il est en quelque sorte pris par les forestiers, il est devenu rare et l'administration est obligée de l'acheter au prix de 10 centimes le stère. Cent parties ne rendent que vingt-deux de charbon. (...) La poudrerie du Pont-de-Buis est située fort avantageusement pour le port de Brest. En effet, elle est trop avant dans les terres pour craindre la descente de l'ennemi, et cependant elle se trouve en communication très facile avec cette place importante ; les bateaux qui viennent chercher la poudre remontent lors de la marée jusqu'à environ 400 mètres de la poudrerie. (...)[41] »

    En 1840, la durée du travail est limitée à 14 heures par jour et une assurance-maladie est créée.

    L'histoire de la poudrerie est aussi marquée par des accidents survenus dans l'usine même : un accident fait 6 morts le , une quinzaine d'accidents graves ayant été enregistrés au cours de ses trois siècles d'existence, le premier datant de 1713.

    Une gare de marchandises ouvre en 1888 pour desservir la poudrerie.

    En 1887, la fabrication de la poudre noire[42] est abandonnée au profit d'une nouvelle poudre, dite « poudre B » (du nom du général Boulanger, alors ministre de la Guerre), dont le constituant principal, le coton-poudre, provient d'une usine construite au Moulin Blanc au Relecq-Kerhuon près de Brest[43].

    Des accidents liés à l'instabilité de cette nouvelle "poudre B"[44] (explosion de deux cuirassés, le Iéna en 1907 et le Liberté en 1911, qui font plus d'une centaine de morts à chaque fois et plusieurs autres cuirassés endommagés) tous les deux dans le port de Toulon) provoquent des polémiques entre les directeurs respectifs de la poudrerie de Pont-de-Buis, Albert Louppe, et de la poudrerie du Moulin blanc, Léopold Maissin, par ailleurs rivaux au conseil général du Finistère, qui se rejettent la mauvaise qualité de la fabrication de la poudre[45].

    « Ce qui est terrible, c'est l'insuffisance du contrôle dans les poudreries. On peut ainsi fournir à l'État pour ses poudres des éléments de fabrication détestables sans que ceux qui ont mission d'exercer la surveillance s'aperçoivent de quoi que ce soit[46]. »

    Albert Louppe.
    Albert Louppe.

    Les deux directeurs sont dans un premier temps permutés, puis la polémique persistant entre les deux directeurs[47], licenciés en 1912.

    Caricature parue dans Les Hommes du jour le 18 novembre 1911.
    Caricature parue dans Les Hommes du jour le .
    Article détaillé : Léopold Maissin.

    La construction du réseau ferroviaire a aussi permis d'acheminer au début du XXe siècle de la tourbe extraite des marais du Yeun Elez pour les besoins énergétiques de la poudrerie, en dépit de l'incommodité de la rupture de charge en gare de Châteaulin nécessitant un transbordement de la tourbe en raison de l'existence de deux gabarits ferroviaires différents (chemin de fer à voie étroite entre Brasparts et Châteaulin, à voie normale entre Châteaulin et Pont-de-Buis).

    « Quand on a commencé à embaucher à la poudrerie, on savait que ça allait recommencer, que la guerre n'était pas très loin. Mon mari y est allé, ma belle-mère, mes copines, mes cousines, tout le monde » témoigne une personne âgée[48].


    La poudrerie pendant les deux guerres mondiales

    Ouvrières en tenue de travail à la poudrerie de Pont-de-Buis pendant la Première Guerre mondiale (carte postale Le Doaré).
    Ouvrières en tenue de travail à la poudrerie de Pont-de-Buis pendant la Première Guerre mondiale (carte postale Le Doaré).

    Pendant les deux Guerres mondiales, l'activité est maximale : en 1914, la poudrerie emploie 736 ouvriers et 221 ouvrières et la production de poudre est multipliée par dix entre 1914 et 1916 ; en 1917 la production atteint jusqu'à 50 tonnes par jour avec 2 500 ouvriers (dont des travailleurs coloniaux et étrangers) et 3 000 ouvrières. La même année des grèves immobilisent l'établissement pendant cinq jours, à l'initiative des femmes qui revendiquent des augmentations de salaire.

    Des mesures en faveur des ouvrières sont prises à partir de 1916 (le travail de nuit est interdit pour les femmes enceintes en  ; deux salles d'allaitement ouvrent dans la poudrerie en et une classe enfantine est même créée dans un baraquement). En les ouvrières se mettent en grève pour protester contre les cadences infernales et réclamer de meilleurs salaires[49].

    La poudrerie de Pont-de-Buis recrute aussi pendant la Première Guerre mondiale plusieurs milliers de femmes en Bretagne pour les envoyer travailler dans la poudrerie de Bergerac (Dordogne)[50].

    La fin de la guerre provoque une division par quinze de la production ; les ouvriers non français (dont de nombreux Kabyles) sont renvoyés et les ouvrières incitées à rester dans leurs foyers (400 d'entre elles sont licenciées en ).

    Un accident fit trois morts en juin 1922[51].

    En 1939, la poudrerie emploie 863 ouvriers et 241 ouvrières et peut produire 288 tonnes de poudres BFPA et 1 080 tonnes de poudres à canon par mois. Par contre, la poudrerie cesse son activité pendant l'occupation allemande, les bâtiments étant mis sous séquestre[36].


    La poudrerie depuis la Seconde Guerre mondiale

    La poudrerie reprend son activité en 1945 après quelques combats lors de sa libération le entre les Allemands et les maquisards. Mais elle ne retrouva jamais son activité d'avant-guerre malgré les diversifications de fabrication (produits lacrymogènes et pyrotechniques, poudre de chasse, moulage d'objets en matière plastique, répartiteurs de têtes de câbles téléphoniques, etc.), des changements de statuts (l'entreprise est absorbée par la Société nationale des poudres et explosifs en 1971 et par Nobel Sport en 1996[32]), privatisation de certaines activités, cession de terrains à d'autres entreprises comme Livbag entreprise du groupe suédois Autoliv en 1992 qui y fabrique des « générateurs de gaz » (sorte de capsule explosive) pour les airbags des automobiles. Les effectifs ne cessent de diminuer.

    Le , des explosions en chaîne tout le long de la chaîne de fabrication, à la suite d'une explosion initiale survenue dans un séchoir à poudre, se produit vers 13 h 15, « provoquant 4 morts, 36 blessés, plusieurs disparus et trois kilomètres de ruines autour de la poudrerie »[52]. Tous les ateliers furent détruits et la catastrophe fit même craindre la fermeture de l'entreprise en raison des dégâts matériels provoqués[53]. La poudrerie n'occupe plus guère qu'une centaine d'ouvriers sur un site de taille désormais démesurée, une centaine d'hectares.

    Aujourd’hui l'usine Nobel Sport génère toujours de nombreux débats sur la sécurité notamment à la suite d'une nouvelle explosion le faisant trois blessés graves dont un membre arraché pour l'un d'eux[54],[55].


    Les autres faits du XIXe siècle


    Dans le cadre d'un programme de constructions de 49 écoles de hameaux qui est décidé par le département du Finistère entre 1878 et 1885, une école est ouverte au hameau de Pont-de-Buis (qui faisait alors partie de la commune de Saint-Ségal)[56].


    Le XXe siècle


    Les premiers matchs de football furent organisés dès 1912 : « Dimanche dernier se sont rencontrées, à Pont-de-Buis, les équipes récemment formées de Pont-de-Buis et de Quéménéven. (...) Ce premier essai montre que le football commence à s'implanter dans nos campagnes » écrit le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest le [57].

    Le , Pierre Daniélou, 25 ans, de Pont-de-Buis, garde des voies de communication, fut tué par un soldat allemand alors qu'il rentrait chez lui[58].

    Pont-de-Buis : le collège François-Collobert.
    Pont-de-Buis : le collège François-Collobert.

    La création de la commune

    Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h est la plus jeune des communes du Finistère. Elle fut créée par le décret en date du [59] sous le nom de Pont-de-Buis sur des parcelles prises aux communes du Faou, de Saint-Ségal et de Quimerc'h[60]. En 1965, elle fusionna avec les deux communes de Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h[60], et prit son nom actuel. C'est une commune atypique mêlant Pont-de-Buis, cité ouvrière, ainsi que Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h, bourgs ruraux.


    Le collège et le lycée professionnel

    Le collège d'enseignement technique ouvre en 1960 et le lycée d'enseignement professionnel en 1976. Un collège d'enseignement général existe également : le collège François-Collobert.


    Le XXIe siècle


    Les 19 et , de violents affrontements eurent lieu sur la voie rapide Quimper-Brest en raison de l'installation à Pont-de-Buis d'appareils destinés à la perception d'une taxe sur les transports routiers.

    C'est dans une ferme de Pont-de-Buis, que sont retrouvés des restes provenant de la famille Troadec, disparue à Orvault, le [61].

    Les trois communes de Pont-de-Buis, Quimerch et Logonna-Quimerch ont chacune leur monument aux morts.


    Démographie



    Évolution démographique récente


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[63].

    En 2019, la commune comptait 3 639 habitants[Note 7], en diminution de 5,63 % par rapport à 2013 (Finistère : +1,24 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
    3 5093 3663 0603 9993 9163 7103 3733 3853 632
    2006 2009 2014 2019 - - - - -
    3 6653 8213 8503 639-----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Commentaire : Le gain subit de 939 habitants survenu entre 1962 et 1968 s'explique par la fusion communale survenue avec les anciennes communes de Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h. Sinon, depuis sa création comme commune en 1949, Pont-de-Buis a perdu régulièrement des habitants jusqu'en 1990, en proie à une récession industrielle marquée (déclin de la poudrerie, dont l'« âge d'or » fut la fin du XIXe siècle et les deux guerres mondiales, et des autres activités industrielles). Une certaine reprise démographique se manifeste toutefois récemment dans la première décennie du XXIe siècle. L'évolution du solde naturel en témoigne : si jusqu'en 2005, il était souvent négatif (70 décès pour 53 naissances en 2003 par exemple), il est redevenu positif en 2006 (62 naissances pour 49 décès) et 2007 (72 naissances pour 45 décès). Le solde migratoire, négatif pour la période 1975-1990 (- 0,8 % pour la période 1982-1990 par exemple) est redevenu positif depuis 1990 (+ 1,3 % pour la période 1999-2007)[65]. Un redémarrage de l'urbanisation est sensible : 125 logements supplémentaires sont recensés en 2007 (1 944 logements) par rapport avec 1999 (1 819 logements)[66].


    Évolution démographique ancienne


    Évolution démographique reconstituée des communes formant l'actuelle commune de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h avant la fusion survenue en 1965
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4381 646-1 7311 8401 9521 9542 0242 159
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0552 0562 1112 0232 0182 2232 2412 3702 480
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6462 8082 8602 8402 7112 6042 5802 838 (4386)4 654
    1962 - - - - - - - -
    4 297--------
    Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini[67],[68],[60].)

    Commentaire : Ces résultats ont été obtenus en additionnant les chiffres des recensements de Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h pour la période 1793-1946 et ceux des trois communes de Pont-de-Buis, Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h pour la période 1946-1962. Deux années posent problèmes : les chiffres de 1806 ont été volontairement omis car les résultats du recensement à Logonna-Quimerc'h cette année-là sont aberrants ; un double résultat est indiqué pour 1946, l'addition des deux communes alors existantes donnant 2838 habitants, mais la population reconstituée de la seule commune de Pont-de-Buis dans ses limites lors de sa création en 1949, donc y compris avec la partie du territoire annexé faisant alors partie des communes de Saint-Ségal et du Faou, donnant alors un résultat (incertain) de 4386 personnes.

    L'analyse de l'évolution démographique ainsi reconstituée de l'ensemble du territoire qui forme l'actuelle commune de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h montre une augmentation régulière de la population tout au long de la première moitié du XIXe siècle (+ 721 habitants entre 1793 et 1851, soit + 50,1 % en 58 ans), puis, après un léger déclin pendant le troisième quart du XIXe siècle, une reprise de l'essor démographique jusqu'en 1911 (+ 842 habitants entre 1876 et 1911, soit + 41,7 % en 35 ans) ; l'entre-deux-guerres enregistre un déclin démographique modéré mais la Seconde Guerre mondiale, quel que soit le chiffre retenu pour l'année 1946, montre une reprise démographique liée à la poudrerie; le maximum démographique absolu est atteint en 1954 avec 4654 habitants suivi d'un déclin important ensuite : l'ensemble des communes constituant Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h perd 1281 habitants entre 1954 et 1990, soit - 29,4 % en 36 ans en raison d'un net déclin industriel. L'ensemble connaît toutefois un léger renouveau démographique ces dernières années.

    Les résultats de ces recensements ne montrent que partiellement les changements de rapport de force intervenus entre les trois localités constituant l'actuelle commune de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h : Logonna-Quimerc'h s'est marginalisée en raison de sa faible importance démographique et de son isolement (15,7 % de la population totale en 1793 mais seulement 2,6 % en 1962), Quimerc'h, pourtant l'ancien chef-lieu communal dont Pont-de-Buis ne fut longtemps qu'un simple hameau également (84,2 % de la population totale, en incluant alors le hameau de Pont-de-Buis, en 1793, 26,2 % du total en 1962), l'ancien hameau de Pont-de-Buis concentrant lors du dernier recensement avant la fusion communale de 1965, donc lors du recensement de 1962, déjà la majeure partie de la population (71,2 % de la population totale).


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Finistère.

    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 octobre 1974 Suzanne Ploux RPF puis
    UNR puis UDR
    Députée, secrétaire d'État
    décembre 1974 mars 1977 Jean Le Page   Retraité, ancien adjoint
    mars 1977 mars 1983 Jean Poudoulec PS  
    mars 1983 mars 1989 Albert Foubert RPR Cadre SNCF retraité
    mars 1989 juin 1995 Paul Le Nest DVD Géomètre
    juin 1995 24 mai 2020 Roger Mellouët[69] PS Cadre supérieur
    Conseiller général puis départemental
    24 mai 2020 en cours Pascal Prigent[70] PS Professeur d'histoire-géographie

    Sites et monuments


    L'ossuaire du vieux bourg de Quimerc'h.
    L'ossuaire du vieux bourg de Quimerc'h.
    Le bourg actuel de Quimerch : l'église paroissiale du Sacré-Cœur.
    Le bourg actuel de Quimerch : l'église paroissiale du Sacré-Cœur.
    Logonna-Quimerch : l'église paroissiale Saint-Onna.
    Logonna-Quimerch : l'église paroissiale Saint-Onna.
    Pont-de-Buis : l'église paroissiale Sainte-Barbe, construite par l'architecte Charles Chaussepied.
    Pont-de-Buis : l'église paroissiale Sainte-Barbe, construite par l'architecte Charles Chaussepied.

    Personnalités liées à la commune


    Article détaillé : Conen de Saint-Luc.

    Sources



    Bibliographie



    Notes et références



    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. InfoBretagne.com
    2. Photos de la construction du viaduc en 1865 consultables sur Gallica, photos 30 et 31
    3. Annuaire mairie Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h
    4. Louis Chauris, "Quand la Compagnie du chemin de fer d’Orléans s’intéressait aux calcaires de Pont-de-Buis (Finistère)", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXXVIII, 1999
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Saint-Segal S A - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Pont-de-Buis-lès-Quimerch et Saint-Ségal », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Saint-Segal S A - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Pont-de-Buis-lès-Quimerch et Lanvéoc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Lanvéoc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Lanvéoc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Lanvéoc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Unité urbaine 2020 de Pont-de-Buis-lès-Quimerch », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    22. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    26. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    27. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    31. Le journal des entreprises
    32. « NobelSport. Nouveau marché en ligne de mire », Le Télégramme, publié le 17 janvier 2009
    33. https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/jean-yves-le-drian-annonce-une-usine-de-munitions-nobelsport-4865851
    34. Site officiel de Novatech Industries
    35. Chanoine Jean-Marie Abgrall, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1911, consultable sur Gallica
    36. Site de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h
    37. André Le Gall, La fabrication des poudres et la poudrerie de Pont de Buis (1750 - 1815), SNPE, 1988
    38. « Patrimoine architectural et mobilier en Bretagne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    39. Journal Le Temps no 15863 du 8 juillet 1903 et no 15864 du 9 juillet 1903
    40. A. Le Grand, "Des moulins à poudre à la poudrerie nationale du Pont-de-Buis", Bulletin de la Société archéologique du Finistère", tome LXXX, année 1954
    41. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwin0K6K2e7UAhXBVRQKHUmjA1wQ6AEIMTAC#v=onepage&q=Lop%C3%A9rec&f=false
    42. La poudre noire était traditionnellement composée de 75 % de salpêtre, 12,5 % de soufre et 12,5 % de charbon
    43. Frédéric Naulet, "La ferme des poudres et salpêtres création et approvisionnement en poudre en France (1664 - 1765)", Institut de Stratégie Comparée, consultable sur Patrimoine architectural et mobilier en Bretagne
    44. Victor Méric, "La poudre B", Revue Les Hommes du jour no 200 du 18 novembre 1911, consultable sur Gallica
    45. Journal L'Ouest-Éclair no 4660 du 27 octobre 1911, consultable sur Gallica, no 4664 du 31 octobre 1911, consultable sur Gallica, no 4666 du 2 novembre 1911, consultable sur Gallica et no 4679 du 15 novembre 1911, consultable sur Gallica
    46. Ingénieur Pierre, déclaration au journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, citée par Gustave Téry, "Les Allemands chez nous", 1918, consultable sur Gallica
    47. Article "La question des poudres et les accusations de Mr Maissin", journal Le Figaro no 300 du 27 octobre 1911, consultable sur Gallica et no 301 du 28 octobre 1911, consultable sur Gallica
    48. L'Expansion
    49. "Poudre de guerre. Pont-de-Buis 1914-1918. Histoire d'une industrie d'armement", ouvrage collectif sous la direction de Jérôme Cucarull, éditions Locus Solus, 2018.
    50. Des hommes, des prisons et des camps
    51. Journal L'Ouest-Éclair no 7522 du 8 juin 1922, consultable sur Gallica
    52. Journal Le Télégramme no 9428 du 8 août 1975
    53. La poudrerie de Pont-de-Buis, trois siècles d'histoire, 1988
    54. « Explosion à la poudrerie : trois blessés dont un grave », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
    55. « Pont-de-Buis. Explosion à la poudrerie », sur Le Telegramme, (consulté le ).
    56. Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d'envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019.
    57. Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, « Football. À Pont-de-Buis. », sur Gallica, (consulté le ).
    58. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
    59. "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 25 août 1949, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1573699f/f6.image.r=S%C3%A9gal?rk=1587990;4
    60. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    61. Voir https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-de-buis-les-quimerch-29590/affaire-troadec-pont-de-buis-les-recherches-sont-terminees-4848065
    62. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    63. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    64. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    65. Insee - population.
    66. Insee - logements.
    67. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Logonna-Quimerc'h », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    68. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Quimerc'h », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    69. Préfecture du Finistère, Liste des maires élus en 2008, consultée le 12 mai 2010
    70. « Pont-de-Buis-lès-Quimerc’h. Pascal Prigent succède à Roger Mellouët à la tête de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
    71. page d'information de la Communauté de communes de l'Aulne Maritime
    72. Topic Topos
    73. Topic Topos
    74. Gaston de Carné, Revue historique de l'Ouest, 1896, consultable sur Gallica
    75. Les amis de la Résistance du Finistère

    Voir aussi


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    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Pont-de-Buis-lès-Quimerch

    Pont-de-Buis-lès-Quimerch (bretonisch Pont-ar-Veuzenn) ist eine französische Gemeinde mit 3639 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) in der Region Bretagne im Département Finistère.

    [en] Pont-de-Buis-lès-Quimerch

    Pont-de-Buis-lès-Quimerch (French pronunciation: ​[pɔ̃ də bɥi lɛ kimɛʁ]; Breton: Pont-ar-Veuzenn-Kimerc'h) is a commune in the Finistère department of Brittany in north-western France.
    - [fr] Pont-de-Buis-lès-Quimerch

    [ru] Пон-де-Бюи-ле-Кимерк

    Пон-де-Бюи-ле-Кимерк (фр. Pont-de-Buis-lès-Quimerch) — коммуна на северо-западе Франции, находится в регионе Бретань, департамент Финистер, округ Шатолен, центр одноименного кантона. Расположена в 40 км к юго-востоку от Бреста и в 33 км к северу от Кемпера, в 7 км от национальной автомагистрали N165. Через территорию коммуны протекает река Дуффин, на ее границе впадающая в реку Он. В центре коммуны находится железнодорожная станция Пон-де-Бюи линии Кемпер-Ландерно.



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