PolignyÉcouter est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Poligny.
Poligny
Vue aérienne de Poligny, dans le vignoble du Jura.
Lieu de négoce d'un fromage au lait cru très connu, Poligny s'est autoproclamée « capitale mondiale du comté ».
Géographie
Centre géographique du Jura, la commune est située au pied du premier plateau, sous la croix du Dan, une croix en fer de 12 mètres de hauteur datant du XIXesiècle.
Cadre géologique
Article détaillé: géologie du massif du Jura.
Carte géologique simplifiée des unités structurales du massif du Jura.
La commune de Poligny s'inscrit dans la grande région naturelle du Jura externe, au bord du plateau de Lons-le-Saunier où des failles bordières compartimentent un graben[Note 1]. Ce relief est principalement composé de calcaires datant du Jurassique moyen (bajocien et bathonien), formant en bordure du plateau des corniches escarpées souvent boisées dont les abrupts dominent des pentes plus douces taillées dans des formations sous-jacentes plus tendres (marnes du trias et marno-calcaires du lias). L'affleurement d'une série riche en marnes et très fracturée, offre au vignoble du Jura des versants d’exposition sud/sud-ouest et sud/sud-est sur lesquels se sont implantés trois zones viticoles[1]. Au débouché de la reculée de Poligny, le village s'est établi sur un cône alluvial[Note 2] d'origine glaciaire et fluviatile composé de cailloutis calcaires situés dans une matrice argileuse. Le ruisseau de la Glantine, issu du fond de la reculée, contourne ce cône par le nord alors que l’Orain, prenant sa source au pied de la Croix du Dan, le délimite au sud. De part et d'autre du cône, le piémont basal modelé dans les formations marno-calcaires, forme un relief doux qui constitue les lanières du faisceau lédonien, surmontées de bandes étroites de calcaires (buttes témoins du premier plateau qui primitivement s'étendait plus au nord). Ce piémont forme une région très tectonisée, découpée en bandes et lanières par des failles d'orientation subméridienne à WSW-ENE[2].
Communes limitrophes
La commune est bien d'un seul tenant[3], néanmoins sa topographie tourmentée fait qu'elle n'est pas bordée par moins de seize localités:
Poligny est située à l'entrée de la reculée de Poligny, sur la principale route entre Lyon et Strasbourg d'une part, et de Paris à Genève d'autre part
Urbanisme
Typologie
Poligny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Poligny, une unité urbaine monocommunale[7] de 4 047 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poligny, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,6% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (73,9%), zones agricoles hétérogènes (7%), prairies (4,8%), terres arables (4,5%), zones urbanisées (3,6%), cultures permanentes (2,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Collégiale Saint-Hippolyte et château, détail d'une fresque du couvent des clarisses.François-Gabriel, Comte de Poligny, 1677 - 1746Ancienne Saline de Poligny (1896 à 1932)Place du centre-ville de Poligny
Le nom de la localité est attesté sous les formes Polemniacum en 861 - 862[14]Polenniacum [in Comitatu Varasco suprà rivulum Onna] (Poligny en pays Varasque au bord du petit ruisseau) dans une charte de 922.
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum[14] suffixe localisant à l'origine, puis marquant la propriété. Le premier élément Polemn- demeure indéterminé[14], à moins d'y voir le nom de personne latin Poleminius[15].
Histoire
C'est à Poligny qu'est trouvé en 1862 un des premiers Platéosaures de France, dont une patte est conservée aux archives du musée d'archéologie de Lons-le-Saunier. Identifié sous le nom Dimodosaurus poligniensis (reptile terrifiant de Poligny), il prend le nom de Platéosaurus (lézard plat) par droit d'antériorité, les premiers restes de l'espèce ayant été découvert en Allemagne en 1837.
L’histoire de Poligny remonte à l’époque romaine. En font foi deux superbes mosaïques dites les Chambrettes du roi, trouvées en bordure de la nationale 5, tout près de la ville au XVIIIesiècle.
Cependant, le site devait être occupé par la tribu des Séquanes avant la conquête romaine.
Poligny appartient à la Lotharingie en 843, et c'est en 870 que le nom de Poligny, Polenniacum, apparaît la première fois, lorsque la Lotharingie, par le traité de Meerssen, est partagée entre Louis II de Germanie et Charles II le Chauve. Poligny appartient aux règnes successifs de Charles V, des Comtes de Bourgogne, la Maison d'Autriche, la Maison de Habsbourg en Espagne, et le Royaume de France, après de nombreuses et sanglantes guerres de conquête, avec le traité de Nimègue.
Le château fort de Poligny (château de Grimont) est construit au IXesiècle à l'initiative de Girart de Roussillon (819 - 877), sur un ancien temple antique dédié à Apollon Gryneus qui se dressait sur un piton rocheux. Grimont viendrait de la contraction de Grynei Mons: le Mont de Gryneus.
Les comtes de Poligny[16] ont longtemps exercés la Prévôté, la lieutenance du Comté de Bourgogne et possédés de grands domaines. Au Moyen Âge, Poligny est la troisième ville de la Comté[17].
La capitainerie du château fut donnée en fief pour quelques générations à Eudes de Poligny en 1259[18].
Durant l’éphémère réunion au royaume de France, le roi Louis XI ayant résolu de faire de la ville de Poligny la principale place forte et le centre de son administration sur le pays, fait fortifier la ville et le château par de grands travaux en 1481.
Dans ce même château, les comtes de Bourgogne y mettent plus tard à l’abri leurs chartes, sceaux, bannières, trésors, confiés au trésorier des chartes (le trésor est transféré au château de Dole en 1561, à la suite d’un incendie).
Article détaillé: Bataille de Poligny (1638).
Article détaillé: Seconde bataille de Poligny (1638).
Aujourd'hui restent de ces fortifications quelques vestiges de murs, la tour de la Sergenterie, le donjon Saint-Laurent et sa brique en forme de visage, et des meurtrières dans les murs des maisons de la Grande Rue, bien visible depuis les jardins de la rue de Longeville[19].
En 1775, le comte Charles-Claude de Poligny (1717-1776) renonce à ses droits en la ville de Poligny (notamment à ses droits de boucherie). Son fils légitimé, Jean-Baptiste de Poligny s'engage avec l'autorisation du parlement de Franche-Comté dans le régiment de Meuron créé en 1781 pour servir en tant qu'officier la Compagnie des Indes Orientales hollandaise et échappe ainsi à la Révolution Française.
Revenu en France, il est promu sous l'empire Commissaire des guerres et termine sa vie près de Chartres (Eure-et-Loir). Sans postérité mâle, sa fille aînée, Agnès Caroline de Poligny (1794-1872) laisse une descendance désormais connue sous le nom Reumont de Poligny.
Poligny fut le chef-lieu du district de Poligny de 1790 à 1795 et de l’arrondissement de Poligny de 1800 à 1926.
Selon une légende, Napoléon serait passé par Poligny en rentrant de la campagne d'Italie, d'où le roc nommé «fauteuil Napoléon».
La saline de Poligny est active de 1896 à 1932. Le gisement est encore utilisé par l'usine Solvay de Tavaux jusqu'en 2007[20].
Poligny a accueilli pour la première fois le président de la République française Nicolas Sarkozy, le à propos du plan d'urgence sur l'agriculture.
De nos jours, la ville compte un peu moins de 5 000 habitants et accueille de nombreux étudiants (notamment avec son lycée polyvalent Hyacinthe Friant, réputé nationalement dans le milieu de l'hôtellerie). De plus une École nationale d'industrie laitière et des Biotechnologies (ENILBIO) tout aussi réputé, un cinéma classé monument historique, des hôtels particuliers, des couvents et des fontaines.
Politique et administration
Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires de Poligny (Jura).
Maires de Poligny (depuis 2001)
Période
Identité
Étiquette
Qualité
février 1994
mars 2001
Jean-Claude Collin
PCF
mars 2001
mars 2008
Yves-Marie Lehmann
UMP
Vice-Président du Conseil régional de Franche-Comté chargé de la culture et des lycées (1986-?)
mars 2008
En cours
Dominique Bonnet
UMP-LR
Professeur, Président de la Communauté de communes
Jumelages
Poligny est jumelée avec trois villes européennes[21]:
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 4 003 habitants[Note 5], en diminution de 3,59% par rapport à 2013 (Jura: −0,5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
5 198
5 388
5 427
5 344
6 005
6 492
5 980
5 911
5 718
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
5 364
5 401
5 392
5 024
5 010
4 669
4 632
4 433
4 321
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 090
4 092
3 921
3 576
3 687
3 736
3 580
4 056
4 130
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
3 869
4 070
4 312
4 655
4 714
4 511
4 377
4 318
4 229
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 146
4 003
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
La ville dispose d'une école de musique, qui dispense des cours de plusieurs types avec ses propres formations. L'harmonie de la Montaine se compose de deux formations: un chœur se composant d'une soixantaine de chanteurs et une harmonie d'environ quarante musiciens. Grâce aux différents jumelages organisés par la ville de Poligny, la Montaine a eu l'occasion de se produire en Allemagne et en Isère, et a participé à l'enregistrement de la pièce Nicolas De Flue de Arthur Honegger.
En 1997, à initiative d'un vigneron de Poligny, M. Badoz, eut lieu la première Percée du vin jaune, qui depuis se perpétue chaque année dans une commune différente du vignoble jurassien.
Depuis 2010, le festival Polizic propose le quatrième samedi de septembre une programmation grand public et ouverte à tous.
Sports
Un club de handball, le Handball Club Polinois (HBCP) est présent à Poligny, incluant une école de handball, du matériel performant et du personnel d'encadrement.
L'Entente Jura Centre d'Athlétisme, évoluant en Nationale 2B et 1er club jurassien d'athlé, propose des activités athlétiques dès 4 ans, de la marche nordique et du running/trail. Elle organise depuis 2018 le Trail de la Croix du Dan.
Économie
Dégustation de comté et de vin jaune du vignoble du Jura.
Poligny est implantée dans le vignoble du Jura qui participe à son économie. Le développement des acteurs traditionnels de la filière Comté (éleveurs de Montbéliardes associés en coopératives agricoles, fruitières, affineurs et négociants de ce fromage[26]) valent à la commune de s'être autoproclamée « capitale mondiale du comté »[27], bien que ce fromage ne soit produit qu'en Franche-Comté et dans l'est du département de l'Ain.
La ville jouit de la proximité d'Arbois (10 km) et de la renommée de ses vins, de l'exploitation du gypse de Grozon et des produits laitiers des villages alentour. Elle accueille l'ENILBIO, dérivée de l'ENIL, École nationale d'industrie laitière, présente aussi dans le Doubs à Mamirolle. La ville possède également une librairie fonctionnant sur le principe d'une coopérative. Cette situation a été permise grâce au travail de plusieurs associations et d'habitants de la région dont l'économiste Denis Clerc, fondateur d'Alternatives économiques[28]. La ville devrait également accueillir un Center Parcs pour 2018, avec une création de 300 emplois[29].
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, le revenu médian des ménages s'élevait à 20 540 euros par an, soit un classement de 21 540 sur 31 361 communes analysées[Insee 1],[Insee 2]. En 2019, 51% des foyers fiscaux de la ville sont imposables et le taux de pauvreté s'élève à 14%.
Entreprises
Nom
Effectif
Activité
Bonnet Thirode Grande Cuisine
115
Fabrication d'équipements de cuisines professionnelles
Diager
110
Fabrication d'outillage et machines-outils
Monts et Terroirs
89
Fabrication de fromages
Diager Industrie
68
Fabrication d'outils et outillages
Intermarché
50
Supermarché
Sogebul
49
Négoce de fournitures et équipements pour fromageries
Brand & Company
41
Programmation informatique
Fromageries Arnaud
39
Fabrication de fromages
Principaux secteurs d'activité
Commerce
Poligny dispose de deux supermarchés, un de l'enseigne Intermarché qui compte 50 salariés et un de l'enseigne Colruyt qui emploie 20 personnes.
Industrie
La plus grosse entreprise de Poligny est Bonnet Thirode Grande Cuisine qui emploie 115 personnes et fabrique du matériel pour cuisines professionnelles. Une autre entreprise spécialisée dans la fabrication de machines pour l'industrie agro-alimentaires, Dadaux Gastrotech qui fabrique du matériel de boucherie, de charcuterie et de restauration.
La fabrication de fromages est un secteur industriel important à Poligny avec les entreprises Monts & Terroirs qui emploie 89 personnes, les Fromageries Arnaud (Juraflore) dont l'effectif est de 39 salariés, les Fromageries Vagne Constant & Cie qui dispose de deux établissements dans la ville de 28 et 13 salariés, les Fromageries Brun (7 salariés) et la coopérative Ermitage qui affine des comtés.
Lieux et monuments
Poligny possède un riche patrimoine tant naturel qu'architectural qui permet à la commune de bénéficier du label de Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté. Pas moins de quinze monuments sont répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et sept autres le sont à l'inventaire général du patrimoine culturel[30] (liste des monuments historiques de Poligny (Jura)):
Patrimoine religieux
Église Notre-Dame de Mouthier-le-Vieillard (XIe s), Place Notre-Dame, classée le [31];
Collégiale Saint-Hippolyte (XVe s), rue du Collège, classée le [32];
Monastère Sainte-Claire de Poligny, fondé en 1415, est inscrit au monuments historiques depuis le ;
Vestiges d'un Temple gallo-romain de Poligny (chapelle de la congrégation des vignerons de Poligny)
Église Notre-Dame de Mouthier-le-Vieillard (IXesiècle)
Collégiale Saint-Hippolyte (XVesiècle)
Couvent des Ursulines de Poligny (XVIIesiècle)
Chapelle de la congrégation des vignerons de Poligny (XVIIIesiècle)
Ancien couvent des Jacobins (XIIIe s), devenu sous-préfecture (XIXe s) puis lycée d'État (jusqu'à aujourd'hui), et son église Notre-Dame (XIIIe-XVIIIe s), devenue salpêtrière (XIXe s) puis Coopérative Viticole de Poligny (jusqu'à aujourd'hui), rue Hyacinthe-Friant, classés le [33];
Collège des Oratoriens (XVIIe s), Rue du Collège, dont la porte de l'ancienne chapelle est classée depuis le [34];
Couvent des Ursulines (XVIIe s), rue Voltaire, classé depuis le [35];
Couvent des Clarisses (XVIIe s), inscrit le [36] et jardin[37], rue Sainte-Colette;
Hôtel-Dieu (XVIIe s), rue Pasteur;
Chapelle de la Confrérie de la Croix (XVIIe s), rue du Théâtre;
Chapelle Notre-Dame de la Congrégation des Vignerons (XVIIIe s), Grande Rue;
Hospice du Saint-Esprit (XVIIIe s), rue du Théâtre;
Couvent des Jacobins de Poligny (XIIIesiècle)
Église Notre-Dame dite des Jacobins (XIIIesiècle)
Monastère Sainte-Claire de Poligny (XVesiècle)
Porte de la chapelle du collège des Oratoriens
Chapelle de la Confrérie de la Croix
Patrimoine militaire
Vestiges de l'ancien château fort de Poligny / château de Grimont (IXesiècle)
Plusieurs hôtels particuliers (XVIIIe s), sis Grande Rue et rue du Collège, dont l'hôtel Regnauldot, inscrit depuis le [44];
Abattoir municipal (XIXe s), rue Wladimir Gagneur, inscrit depuis le [45];
École nationale d'industrie laitière et des biotechnologies, abrégé en Enilbio (XIXe s)[46];
Ancienne Saline de Poligny (XIXe s), devenue cave d'affinage de la Maison Arnaud, au lieu-dit "à la Barre"[47];
Caves d'affinage Juragruyère-Reybier-Comté (XXe s), Rue Nicolas Appert[48];
Taillerie (XXe s), devenue cave d'affinage, sur la RN 5[49].
Maisons vigneronnes à cave enterrée dont l'accès se fait par un escalier de pierre fermé sur la rue par un trappon (descente de cave affleurant la chaussée ou oblique) pour permettre la libre circulation des passants (quartiers vignerons de Charcigny au nord et Mouthier-le-Vieillard au sud)[50].
Hôtel de Ville
Hôtel Regnauldot
Office tourisme Poligny
Ancienne Salle de Justice de l'Hôtel de Ville
Hotel d'Astorg
Maison de l'écrivain historien François-Félix Chevalier
Petit patrimoine
Croix du Dan;
Croix, place Notre-Dame;
Croix, rue du Collège;
Croix, rue Sainte Colette;
Statue du général Jean-Pierre Travot
Statue de Wladimir Gagneur
Statue de la République
Grande Fontaine
Kiosque à musique
Quinzaine de fontaines publiques dont celles dites des Morts (XVIe s), rue du Collège, classée le [51], de la Sirène (XVIIIe s), rue Hyacinthe-Friand, inscrite le [52], et du Cheval marin (XVIIIe s), Grande Rue, classée le [53], ainsi que celle de la Place des Déportés;
Jardin-potager des sœurs hospitalières du Saint-Esprit, rue du Théâtre[54];
Kiosque à musique, Grande Rue;
Lavoir (1922), rue de Longeville;
Monument aux morts, avenue de la Résistance;
Poids public, rue de Versailles;
La statue du Vigneron, dédiée à Wladimir Gagneur, avenue Wladimir-Gagneur (1889)[55];
Statue de Jean-Pierre Travot, place des Déportés;
Statue de la République (2000), avenue de la République.
Fontaine du Cheval marin
Fontaine des Morts
Fontaine de la Sirène
Lavoir
Poids public
Patrimoine naturel
Vignoble du Jura de Poligny;
Belvédère de la Croix du Dan;
Mont de Grimont;
Grottes de Roncevaux, du Coupot, et du Trou-de-la-Lune;
Sources de la Glantine et de l'Orain, affluent du Doubs;
Réserve naturelle régionale des grottes de la côte de la Baume.
Vue panoramique depuis le Croix du Dan.
Croix du Dan.
Croix du Dan.
Grotte du Trou de la Lune.
Reculée de Poligny, avec Poligny au fond, et prieuré de Vaux-sur-Poligny au milieu.
Jean Chousat, conseiller et maître des comptes auprès des ducs de Bourgogne, ambassadeur à la cour des rois de France, et fondateur de la collégiale Saint-Hippolyte;
Jean Chevrot (vers 1395-1460), évêque de Tournai et chef du conseil du duc de Bourgogne;
Jacques Coitier (ou Coythier, ou Cottier ou Coctier) (vers 1430-1506), médecin de Louis XI;
Hippolyte de Berthoz (vers 1438-1503), haut fonctionnaire bourguignon;
Claude Luc (v1510-v1590), graveur et poète né à Poligny. Responsables des écoles de la ville
Jean Matal (1510-1597) érudit comtois né à Poligny
Jean Lejeune (1592-1672), religieux et théologien;
Jean-Claude Amyon (1735-1803), membre de la Convention et du Conseil des Anciens;
Jean-Charles Sauriat (1753-1832), général de brigade de la Révolution française, né et mort dans cette commune.
Jean-Pierre Travot (1767-1836), baron d'Empire et général;
Philippe Gerbet (1798-1864), homme d'Église, journaliste et écrivain;
Wladimir Gagneur (1807-1889), homme politique et journaliste;
Désiré Chevassu (1810-1869), homme politique;
Charles Sauria (1812-1895), inventeur des allumettes au phosphore;
Victor Clément (1824-?), figure de la Commune de Paris;
Alfred Girard (1827-?), ingénieur, maître d'œuvre de la ligne Bologne – Pistoya – Florence;
Noël Amaudru (1850-1936), journaliste et romancier;
Louis Roy (1862-1907), peintre né dans cette ville;
Hyacinthe Friant (1865-1934), figure de la fromagerie française et homme politique;
Georges Kriéger (1885-1914), organiste et compositeur, mort pour la France;
Georges Curasson (1889-1970), biologiste vétérinaire spécialisé dans la pathologie exotique des animaux et co-découvreur du vaccin contre la peste bovine;
Roger Thirode (1921-1994) ingénieur et industriel français;
Richard Bonnot[57] , en 1379 Docteur en droit, conseiller du Duc-Comte de Bourgogne , procureur du Duc. Père de Jean Bonnot , Maître de la chambre des comptes de Bourgogne de 1408 à 1443, ainsi que Maître de la Chambre des comptes de Besancon 1409-1410. Ces armes sont: D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux oiseaux d'argent becquées du second, et en pointe d'un oiseaux de même.
Alain Bonnot[58] , reçut en 1295 de Othon IV de Bourgogne , Comte Palatin de Bourgogne en accroissement de son fief , des fonds de Poligny et l'usage de la forêt de Vaivre . Il est l' ancêtre de la famille Bonnot serviteur des Ducs de Bourgogne, puis au parlement de Dole .
Autres
Hugues (III) de Chalon (1449-1490), militaire, gouverneur de Poligny lors de son siège de 1480.
Jacques Pierre Prothade Hyppolite, comte d'Astorg (1759-1828), militaire et homme politique, ayant résidé et étant mort à Poligny.
Jean Eschbach (1895-1978), industriel et résistant chef d'état-major de Marcel Kibler le responsable des FFI d'Alsace pendant la Seconde Guerre mondiale, ayant résidé et étant mort à Poligny.
John Steinbeck (1902-1968), écrivain américain, séjourna brièvement à Poligny après guerre[59],[60],[61].
Georges Fusillier (1924-1944), résistant. Habitant rue des Rondins à Poligny. Il est enterré au mémorial des maquis de l'Ain et de la Résistance à Cerdon (tombe numéro 20).
Sainte Colette fonda le monastère sainte Claire de Poligny en 1415, dans l’élan de sa réforme de l'ordre des Clarisses, sur les caves données par Jean sans Peur, Duc de Bourgogne[62]. La sainte y séjourna 10 ans.
Héraldique
Blason
Armes de Poligny
Blasonnement:coupé, au premier d'azur semé de billettes d'or au lion issant du même brochant sur le tout, au second d'argent plain.
Devise
La devise «À Dieu playse Poligny» remonte au XVesiècle. Elle est attribuée à Colette de Corbie, religieuse réformatrice de l'Ordre des Clarisses ou Pauvres Dames, et dont le corps repose dans la chapelle des sœurs Clarisses.
Notes et références
Notes
«Le graben de Poligny est la marque d'une tectonique distensive, associée à l'effondrement de la Bresse à l'Oligocène et antérieure à la déformation compressive du Jura au Miocène. Le compartiment affaissé constitue un verrou de calcaire Bathonien compact et résistant à l'érosion à l'entrée de la reculée de Poligny. Il est probable que cette disposition ait limité l'érosion régressive et l'extension de cette reculée». Cf Vincent Bichet (coordination), Inventaire Régional Patrimoine Géologique de Franche-Comté, septembre 2014, p. 114-115
Plaine alluviale peu favorable à la vigne à cause de ses sols argilo-sableux, et des risques de gelée dus à la fréquence des brouillards de printemps.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cour des Ursulines
Impasse des Tilleuls.
Dont la Route nationale 5 et la Route nationale 83.
Dont la Rue du 19-Mars, la Rue du 8-Mai-1945, la Rue du 4-Septembre et la Rue du 11-Novembre-1918.
Ruelle de l'Ereu et Ruelle des Jardins.
Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, quartiers, etc.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.539a.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, formations celtiques, gallo-romaines et romanes, Librairie Droz, Genève, p. 579, n° 9416 (lire en ligne)
La maison de Poligny Girart de Roussillon descendrait du comte Girart de Roussillon (819-877), fondateur du chateau de Grimont. Cf Maison de Poligny. Les origines
Jean Boichard, Le Jura, Privat, , p.388.
({Mémoires de Poligny de François-Felix Chevalier / Imprimerie Pierre Delorme 1769 / Lons -Le-Saunier})
Sculpture de bronze inaugurée en 1889, dédiée à cet homme politique et député de la région. C'est une œuvre réaliste signée Marguerite Syamour, qui valorise les valeurs progressistes du XIXesiècle: l’épanouissement par l’étude (le livre) et le travail (le cep de vigne et le bigot, outil utilisé pour dépierrer les vignes). Cf «Le monument à Wladimir Gagneur à Poligny (39)», sur petit-patrimoine.com, .
L'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié les données des revenus médians par habitants en 2015 et 2018. Les données n'ont pas été divulguées pour les communes de moins de 50 ménages et de moins de 100 personnes pour des raisons de confidentialité, c'est pourquoi seules 31 361 des 34 841 communes ont des données disponibles.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии