Orgelet est une commune française située dans le département du Jura et la région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Orgelétains et Orgelétaines. La commune est labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté depuis 1998 et Ville active et sportive depuis 2019.
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Orgelet | |
![]() Orgelet depuis la rue du Château | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Lons-le-Saunier |
Intercommunalité | Terre d'Émeraude Communauté (siège) |
Maire Mandat |
Jean-Paul Duthion 2020-2026 |
Code postal | 39270 |
Code commune | 39397 |
Démographie | |
Gentilé | Orgelétain |
Population municipale |
1 606 hab. (2019 ![]() |
Densité | 69 hab./km2 |
Population agglomération |
1 561 hab. (2014) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 31′ 23″ nord, 5° 36′ 40″ est |
Altitude | Min. 374 m Max. 653 m |
Superficie | 23,11 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Lons-le-Saunier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Moirans-en-Montagne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | orgelet.com |
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Orgelet est située dans le département du Jura, dont elle est chef-lieu de canton jusqu'en 2013. Orgelet est le siège de la plus vaste communauté de communes du département.
Le territoire de la commune ne constitue pas un domaine connexe, mais est divisé en deux parties distantes, le village étant implanté sur celle de l'ouest.
Cette particularité résulte de l'histoire des fusions de communes successives :
La commune compte maintenant plusieurs hameaux : Bellecin, Merlia, Sézéria et Vampornay.
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Présilly | Dompierre-sur-Mont Mérona |
La Tour-du-Meix Coyron |
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Moutonne | N | Plaisia, Orgelet, Maisod | ||
O Orgelet E | ||||
S | ||||
Chavéria Chambéria |
Écrille Sarrogna |
Onoz |
Orgelet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Vouglans, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,4 %), terres arables (21,8 %), prairies (21 %), eaux continentales[Note 3] (9,1 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Orgelet tire son nom du Mont Orgier, qui domine la ville. Certains auteurs[Lesquels ?] prétendent que le nom d'Orgelet provient d'« Ogier le Danois », soldat de Charlemagne à qui aurait été donné un domaine sur ce secteur.
On ignore la date de fondation de la ville, liée à l'édification du premier château d'Orgelet, sans doute au milieu du XIIe siècle. La prédominance d'Orgelet sur les environs s'affirme avec la venue d'une famille de grands seigneurs, les comtes de Chalon, au début du XIIIe siècle. Jean l'Antique y établit ses quartiers de 1232 à 1234 et Orgelet devient le chef-lieu d'une vaste baronnie contrôlant tout le territoire compris entre la rive droite de l'Ain et le Revermont, de Largillay à Oliferne.
En 1267, à la mort de son père Jean l'Antique, Jean Ier de Chalon-Auxerre récupère après quelques contestations avec son plus jeune frère, Perrin, la baronnie d'Orgelet, et accorde à la cité une charte de franchise qui fixe les droits que se réserve le seigneur, et une administration communale autonome assurée par quatre consuls élus par les habitants[11]. En 1292, Jean Ier fait construire un hôpital dont l'administration est confiée à l'hôpital du Saint-Esprit à Besançon, chargé d'en recruter le personnel et assurer le fonctionnement. C'est pourquoi il est nommé l'hôpital Notre-Dame ou du Saint-Esprit.
C'est sans doute vers la même époque, qu'est posé dans le château le très beau carrelage mis au jour lors des fouilles menées dans les années 1975[12].
En 1343, Jean II de Chalon, comte d'Auxerre, est accusé pour avoir frappé des fausses monnaies d'or au château d'orgelet[13].
Le bourg se développe rapidement attirant laboureurs, artisans et commerçants. La spécialité est la fabrication des draps de laine, grossiers mais solides. Orgelet bénéficie à cette époque de cinq foires annuelles.
Les épaisses murailles qui entourent la ville lui permettent, pendant la guerre de Cent Ans, de se protéger des pillages des grandes compagnies qui ravagent la région. En 1479, lors de la Guerre de Succession de Bourgogne, les troupes du roi de France Louis XI, qui essaient de conquérir le comté de Bourgogne, s'emparent d'Orgelet et démantèlent de château.
Finalement la Comté passe sous la tutelle des Hasbourg et Orgelet connaît une période de paix et de prospérité tout au long du XVIe siècle : la ville sort de ses murailles avec un faubourg à l'ouest et des tanneries à l'est au bord du ruisseau de Gevin. En 1546, l'Empereur Charles Quint établit à Orgelet une mairie et un bailliage secondaire qui étend sa compétence sur près de 200 communautés du sud de la province[14]. Un tribunal est créé ; lieutenant général, juges, huissiers, greffiers autour desquels gravitent avocats et procureurs forment une bourgeoisie aisée parmi laquelle sont élus chaque année maire et échevins.
En 1552, dans sa Description de la Franche-Comté, Gilbert Cousin nous dit d'Orgelet qu'elle est une « ville très commerçante et dont les habitants qui travaillent la laine, sont industrieux et fins.[…]Le territoire, peu fertile comme étant tout en collines et en vallées, est inégal et en pente. Il est de même tout hérissé de pierres et de rochers, et l'on dit du pays comme un proverbe : rivière sans poissons, prés sans herbes, montagnes sans bois ni forêts ». Émile Monot dans ses commentaires sur l’œuvre de Cousin précise que la ville était réputée jusqu'en France, notamment à Lyon, pour ses tanneries, cordonneries et chapelleries mais également et surtout : pour ses draps de laine[15].
Cette période de prospérité se termine en 1595, lorsque Henri_IV_(roi_de_France) entre en guerre contre l'Espagne, et envoie une armée en Franche-Comté qui s'empare d'Orgelet et achève de démanteler la forteresse. Puis en 1606 un violent incendie se déclare qui embrase 52 maisons et l'église. Seul le clocher échappe au désastre. La reconstruction d’une nouvelle église dure plus de 20 ans.
Le conflit avec la France reprend en 1636, pendant la guerre de Dix Ans. Les troupes de Louis XIII, commandée par le duc de Longueville investissent Orgelet le . Dévastée par la peste, abandonnée par son commandant Henry de Champagne, la ville n'a opposé que peu de résistance. Avant de se retirer les Français portent partout l'incendie, ne laissant que des ruines. Dans les années suivantes les Comtois organisent la résistance, dirigée dans la région par César de Saix et Claude Prost dit Lacuzon, dont un des lieutenants Jean Varroz est orgelétain. A la fin de cette guerre, Orgelet comme toute la Franche-Comté est ruinée. La cité se repeuple lentement. Il faudra deux campagnes à Louis XIV pour conquérir la Franche-Comté. Le , au cours de la conquête française de la Franche-Comté, les Français s'emparent d'Orgelet. Mais galvanisés par la victoire comtoise d'Arbois, des partisans comtois décident de les chasser. Les Français se réfugient dans l'église où les combats font rage.
Dans la Franche-Comté devenue française après les traités de Nimègue, Après l'annexion, et malgré les protestations des habitants, Louis XIV frappa la ville d'une contribution de 12000 livres destinée aux militaires pillés au cours de l'affrontement.[16]
Orgelet garde son statut sous la forme d’une subdélégation de la province. La ville se transforme et s'embellit ; les dommages causés par les dernières guerres sont réparés. Des Bernardines font édifier un monastère au début du XVIIIe siècle. En 1706, dans le faubourg de l'Orme s'établit un couvent de capucins. Un nouvel hôpital est construit en 1723 près du quartier des tanneries grâce aux dons de Jean-François de Marnix. Les vieux remparts menacent ruine et sont démolis ainsi que les portes, gênant la circulation. Seule reste la porte du bourg de Merlia.
Le un incendie se déclare au bas de la grande rue ; en quelques heures 122 bâtiments sont détruits. Les quartiers sinistrés sont reconstruits grâce à la générosité des communautés voisines et de la cour de Louis XV.
La population ne cesse de s'accroître au cours du XVIIIe siècle : elle passe de 600 âmes en 1674 à plus de plus de 2 000 à la veille de la Révolution.
En 1790, dans le nouveau département du Jura, Orgelet est placé à la tête d'un des six districts. Ceux-ci seront supprimés par le Directoire qui relègue Orgelet comme simple chef-lieu d'un canton de 38 communes.
Au cours des guerres napoléoniennes, plusieurs Orgelétains s’illustrent : pendant la Campagne d'Égypte, Pierre-François-Xavier Bouchard, polytechnicien et lieutenant du génie découvre la pierre de Rosette. Jean-Baptiste Devaux devient général. Mais l'Empire s'écroule en 1814. Des Autrichiens envahissent la Franche-Comté. Sur ordre du préfet, le pont de la Pyle est incendié pour retarder l'avancée de l'ennemi qui arrive néanmoins à Orgelet et menace de brûler la ville ; il faut toute la diplomatie de l'adjoint au maire pour les dissuader.
Au XIXe siècle commence l’exode des jeunes habitants vers les villes. À l'écart du chemin de fer et du développement industriel, la région reste essentiellement agricole. La population d'Orgelet tombe à moins de 1 300 habitants au début du XXe siècle.
Le long des ruisseaux, à côté des moulins qui subsistent, des tourneurs sur bois s’installent. Puis, avec l’électricité permettant d'alimenter les moteurs, la tournerie s'implante en ville même, dans des ateliers ou de petites usines. Avec des outils plus perfectionnés on fabrique bobines et jouets. Les foires restent très fréquentées. Elles font l'affaire de nombreux cabaretiers et auberges. En 1833 sur la place du Bourg de Merlia on construit une halle aux grains. La Compagnie des chemins de fer vicinaux du Jura construit une ligne de tram de Lons-le-Saunier à Orgelet. Le premier convoi arrive à Orgelet le . La ligne est bientôt prolongée jusqu'à Arinthod qui est desservi en 1901. Mais dès 1930 la concurrence routière s'affirme, il faut envisager la fermeture. La guerre qui prive les Jurassiens de carburant amène un sursis. Le dernier train quitte la gare d'Orgelet le .
Les guerres reviennent : celle de 1870 coûte quelques vies ; nettement moins que la grande guerre de 1914-1918 qui provoque la mobilisation de toute la jeunesse et fauche bien des vies humaines.
Mais c'est la seconde guerre mondiale qui frappe le plus durement Orgelet. A partir de 1942 des maquis se constituent dont certains seront exterminés en 1944 par les Allemands et quelques miliciens au pont de la Pyle et à Alièze. En cinq résistants, dont le gendarme René Desvignes, sont saisis en ville.
En , une l'opération Treffenfeld est menée contre les maquis du Jura et de l'Ain. A Orgelet des maisons sont brûlées, de nombreux otages sont emmenés ; parmi eux plusieurs sont déportés et certains sont morts dans d'affreuses conditions.
Après la seconde guerre mondiale, Orgelet change de visage. La tannerie n'a pas survécu ; les foires n'existent plus. Les petits commerces d'épicerie ou de vêtements ferment leurs portes, concurrencés par les grandes surfaces. Au nord, sur une vaste zone d'activités, se trouvent de nombreux établissements où l'industrie plastique supplante le bois.
Des nouveaux quartiers voient le jour à l'est et au sud de la ville, avec leurs rues bien tracées et leurs maisons coquettes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1646 | 1646 | Jean Baptiste Camelin | Notaire | |
1647 | 1647 | Claude Philibert Chapuis | Notaire | |
1648 | 1648 | Jean Baptiste Camelin | Notaire | |
1649 | 1649 | Claude Donneux | Avocat | |
1650 | 1650 | Laurent Michaille | Notaire | |
1651 | 1651 | Sébastien Désiré Godard | Avocat | |
1652 | 1652 | Claude Donneux | Avocat | |
1653 | 1653 | Laurent Michaille | Notaire | |
1654 | 1654 | Sébastien Désiré Godard | Avocat | |
1655 | 1655 | Jean François Donneux | ||
1656 | 1656 | Laurent Michaille | Notaire | |
1657 | 1657 | Sébastien Désiré Godard | Avocat | |
1658 | 1658 | Jean François Donneux | ||
1659 | 1659 | Laurent Michaille | Notaire | |
1660 | 1660 | Sébastien Désiré Godard | Avocat | |
1661 | 1661 | Jean François Donneux | ||
1662 | 1662 | Guillaume Paccard | Avocat | |
1663 | 1663 | Jean Baptiste Saillard | Notaire | |
1664 | 1664 | Sébastien Désiré Godard | Avocat | |
1665 | 1665 | Jean-François Donneux | ||
1666 | 1666 | Pierre Michaille | Avocat | |
1667 | 1667 | Sébastien Désiré Godard | Avocat | |
1668 | 1668 | Humbert Michaille | Avocat | |
1669 | 1669 | Jean Félix | Avocat | |
1670 | 1670 | Charles Borel | Avocat | |
1671 | 1671 | Pierre Michaille | Avocat | |
1672 | 1672 | Sébastien Désiré Godard | Avocat | |
1673 | 1676 | Daniel Varod | Avocat | |
1677 | 1677 | Baptiste Donneux | Avocat | |
1678 | 1678 | Gaspard Chapuis | Avocat | |
1679 | 1679 | François Debrand | Avocat | |
1680 | 1681 | Joseph Tardy | Avocat | |
1682 | 1682 | Denis Chapuis | Avocat | |
1683 | 1683 | Joseph Tardy | Avocat | |
1684 | 1684 | Jean Baptiste Donneux | Avocat | |
1685 | 1685 | Jean Félix | Avocat | |
1686 | 1686 | Denis Chapuis | Avocat | |
1687 | 1687 | Joseph Tardy | Avocat | |
1688 | 1688 | Pierre Michaille | Avocat | |
1689 | 1689 | Jean Félix | Avocat | |
1690 | 1690 | Denis Chapuis | Avocat | |
1691 | 1691 | Jean Félix | Avocat | |
1692 | 1694 | Denis Chapuis | Avocat | |
1695 | 1695 | Joseph Tardy | Avocat | |
1696 | 1698 | Abel Perreaud | Médecin | |
1699 | 1699 | Jean Antoine Donneux | Avocat | |
1700 | 1700 | Jean Félix | Avocat | |
1701 | 1701 | Abel Perreaud | Médecin | |
1702 | 1702 | Jean Antoine Donneux | Avocat | |
1703 | 1705 | Joseph Tardy | Avocat | |
1706 | 1708 | Jean Antoine Donneux | Avocat | |
1709 | 1709 | Abel Perreaud | Médecin | |
1710 | 1712 | Jean Balthazar Varod | Avocat | |
1713 | 1713 | Jean Félix | Avocat | |
1714 | 1714 | Jean Balthazar Varod | Avocat | |
1715 | 1716 | Claude Magnin | Avocat | |
1717 | 1717 | Claude Chapuis | Avocat | |
1718 | 1718 | Jean Balthazar Varod | Avocat | |
1719 | 1719 | Jean Baptiste Perreaud | Médecin | |
1720 | 1720 | Jean Joseph Donneux | Avocat | |
1721 | 1721 | Guillaume Tissot | Avocat | |
1722 | 1722 | Claude Chapuis | Avocat | |
1723 | 1723 | Abel Perreaud | Médecin | |
1724 | 1724 | Hippolyte Romand | Procureur | |
1725 | 1726 | ... Tissot | Avocat | |
1727 | 1727 | Jean Balthazar Varod | Avocat | |
1728 | 1728 | Jean Antoine Donneux | Avocat | |
1729 | 1729 | J B Joseph Clerc | Avocat | |
1730 | 1730 | Jean Gardein | Médecin | |
1731 | 1731 | Pierre François Tissot | Avocat | |
1732 | 1732 | Laurent Dronier | ||
1733 | 1735 | P François Tissot | Avocat | |
1736 | 1737 | Abel Magnin | Avocat | |
1738 | 1738 | ... Muyard Du Grand Villard | ||
1739 | 1739 | Jean Simon Gardein | Médecin | |
1740 | 1740 | Jean Balthazar Varod | Avocat | |
1741 | 1741 | Abel Magnin | Avocat | |
1742 | 1743 | Jean Baptiste Perreaud | Avocat | |
1744 | 1749 | Abel Magnin | Avocat | |
1750 | 1750 | François Babey | Avocat | |
1751 | 1751 | Abel Magnin | Avocat | |
1752 | 1752 | P François Tissot De Mérona | Avocat | |
1753 | 1753 | Abel Magnin | Avocat | |
1754 | 1754 | François Babey | Avocat | |
1755 | 1756 | Abel Magnin | Avocat | |
1757 | 1757 | ... Muyard Du Grand Villard | ||
1758 | 1758 | Jean Simon Gardein | Médecin | |
1759 | 1759 | Abel Magnin | Avocat | |
1760 | 1760 | François Babey | Avocat | |
1761 | 1761 | Abel Magnin | Avocat | |
1762 | 1762 | ... Cordier | Avocat | |
1763 | 1764 | Abel Magnin | Avocat | |
1765 | 1775 | François Clément | Avocat | |
1775 | 1785 | Gabriel Poupon | Avocat | |
1786 | 1787 | ... Monnier De Savigna | Avocat | |
1788 | 1789 | François Ignace Clément | Avocat |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1790 | François Gilbert Clerc | Avocat | |
1790 | 1790 | François Lazare Babey | Lieutenant Général Au Bailliage | |
1791 | 1791 | Georges François Geneaud | Avocat | |
1792 | 1792 | François Xavier Champion | Avocat | |
1793 | 1793 | Pierre Etienne Clerc | ||
1794 | 1796 | François Xavier Champion | Avocat | |
1797 | 1797 | César Marie Joseph Mornay | Avocat | |
1798 | 1805 | Louis Joseph Darbon | Géomètre | |
1806 | 1815 | François Babey | Avocat | |
1816 | 1830 | Louis Gaspard Pidoux | Notaire | |
1831 | 1832 | Constant Papillon | Chirurgien Militaire | |
1833 | 1833 | Louis Alexandre Darbon | ||
1834 | 1846 | François Odon Charnal | Notaire | |
1847 | 1847 | Joseph Vuillemenot | Notaire | |
1848 | 1850 | Louis Menouillard | Médecin | |
1851 | 1851 | Jean Joseph Michaud | ||
1852 | 1860 | Jean Marie Pacquelin | Notaire | |
1861 | 1862 | Charles Gacon | ||
1863 | 1869 | Charles Urbain Devaux | ||
1870 | 1870 | Jean Baptiste Moussey | ||
1871 | 1872 | Louis Joseph Michel Bondivenne | ||
1873 | 1874 | Louis Menouillard | Médecin | |
1875 | 1878 | Timothée Vaillant | ||
1879 | 1880 | Louis Menouillard | Médecin | |
1881 | 1891 | Louis Eugène Chavet | ||
1892 | 1892 | Lucien Wishoffe | Tanneur | |
1893 | 1895 | Timothée Vaillant | ||
1896 | 1928 | Marius Vernier | Bourrelier | |
1929 | 1941 | Armand Verguet | Négociant | |
1941 | 1944 | Henri Karcher | Général - Président de la Délégation spéciale |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1947 | Marcel Tremblay | Électricien | |
1947 | 1950 | Armand Verguet | Rad. | Négociant, ancien conseiller général du Canton d'Orgelet (1932-1934) |
1950 | 1981 | Pierre Futin | Rad.-RGR puis RI puis UDF |
Négociant, conseiller général du Canton d'Orgelet (1951-1976) |
1981 | 2001 | Gérard Perrier | DVD | Transporteur, conseiller général du Canton d'Orgelet (1982-2008) |
2001 | 2014 | Chantal Labrosse | DVD | secrétaire |
2014 | 2020 | Jean-Luc Allemand | DVG | agent mandataire en immobilier |
2020 | En cours | Jean-Paul Duthion | LR | Technicien de bureau d'études |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 1 606 habitants[Note 4], en augmentation de 1,39 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 758 | 2 180 | 2 231 | 2 291 | 2 367 | 2 284 | 2 017 | 2 144 | 2 123 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 837 | 1 912 | 1 834 | 1 706 | 1 737 | 1 720 | 1 683 | 1 591 | 1 490 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 502 | 1 384 | 1 455 | 1 278 | 1 307 | 1 232 | 1 279 | 1 223 | 1 259 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 413 | 1 662 | 1 711 | 1 622 | 1 700 | 1 686 | 1 733 | 1 740 | 1 593 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 596 | 1 606 | - | - | - | - | - | - | - |
La zone industrielle accueille une entreprise de plasturgie, un fabricant de jouets et quelques commerces type grande surface ou magasin de bricolage et de literie.
La construction du barrage de Vouglans a permis d'établir une base nautique à Bellecin, ce qui attire des milliers de touristes venus de toute la France, de Belgique, des Pays-Bas ou de Suisse. L'offre en hébergement touristique se compose de quelques maisons d'hôtes et d'un hôtel au centre du village. Un camping permet également d'accueillir les touristes de passage.
Orgelet bénéficie d'un riche patrimoine architectural qui lui permet de bénéficier du label de Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté.
Elle est la ville natale de :
98 odonymes recensés à Orgelet (Jura) au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cours | Impasse | Montée | Passage | Place | Promenade | Rd-point | Route | Rue | Square | Autres | Total |
0 | 2 | 2 | 11 | 0 | 5 | 0 | 0 | 8 | 1 [N 1] | 0 | 6 | 43 [N 2] | 0 | 20 [N 3] | 98 |
Notes « N » |
| ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura |
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Les armes d'Orgelet se blasonnent ainsi : d'azur à trois épis d'orge d'or. |
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