Onoz est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Onoz | |
![]() Portail de la chartreuse de Vaucluse à Onoz. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Lons-le-Saunier |
Intercommunalité | Terre d'Émeraude Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Noël Rassau 2020-2026 |
Code postal | 39270 |
Code commune | 39394 |
Démographie | |
Gentilé | Hagonien/Hagonienne |
Population municipale |
71 hab. (2019 ![]() |
Densité | 4,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 27′ 23″ nord, 5° 39′ 12″ est |
Altitude | Min. 425 m Max. 740 m |
Superficie | 14,85 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Moirans-en-Montagne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-onoz.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Écrille | Plaisia | Orgelet | ![]() |
Sarrogna | N | Maisod Moirans-en-Montagne | ||
O Onoz E | ||||
S | ||||
Cernon | Lect |
Onoz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Vouglans, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,4 %), eaux continentales[Note 2] (14 %), prairies (11,1 %), terres arables (2,8 %), zones humides intérieures (1,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le village est mentionné sous le nom de Hagonoscum dès le IXe siècle, mais Onoz aurait entre 1600 et 2000 ans[réf. nécessaire], et aurait été le domaine d’Hago, chef germain (Hago, le nom du Germain, et oscum, le domaine). C'est pourquoi les habitants du village s'appellent des Hagoniens.
En 1822, Onoz fusionne avec la commune de Chaviat[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Xavier Michaud | ||||
André Poulet | ||||
Noël Grandclément | ||||
mars 2001 | Marcel Gentelet | |||
mars 2001 | mars 2014 | Jean-François Tonnaire | ||
mars 2014 | En cours | Jean-Noël Rassau | DVD |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 71 habitants[Note 3], en diminution de 18,39 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
390 | 394 | 368 | 359 | 517 | 413 | 456 | 438 | 413 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
384 | 382 | 382 | 309 | 309 | 299 | 294 | 305 | 281 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
273 | 249 | 234 | 267 | 330 | 211 | 192 | 156 | 142 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
140 | 123 | 89 | 79 | 66 | 61 | 79 | 80 | 87 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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76 | 71 | - | - | - | - | - | - | - |
La Chartreuse de Vaucluse est fondée en 1139, avec des jardins en terrasse construits sur des arches baignant dans l'Ain (reconstruite partiellement au-delà du barrage de Vouglans).
L'église romane remaniée[15] : Le diplôme de Lothaire Ier du mentionne l'église d’Onoz. L'église est d'abord placée sous le vocable de saint Romain, diacre d'Antioche puis de saint Benoît. Abrite les dalles funéraires des seigneurs de Virechatel : Jean de La Palu (XVe siècle) et le baron d'Arnans, défenseur de la Franche-Comté pendant la conquête française (XVIIe siècle) ; stalles et groupe de bois sculpté provenant de la chartreuse de Vaucluse ; Vierge réputée miraculeuse (Pèlerinage à la Vierge miraculeuse le ).
Le château de Virechâtel détruit au XVIIe siècle par Villeroy. Ses vestiges occupent l'extrémité d'une crête. L'accès qui devait être au sud, avait été détaché du reste de la montagne par un profond fossé. Il était protégé sur ses trois autres côtés par de hauts rochers. Il formait un parfait éperon barré. Ce château avait dû être bâti durant la première moitié du XIIe siècle, en effet, Hugues de Cuiseaux semble être le premier seigneur connu de Virechâtel. Vers l'an 1213, la seigneurie passa tout entière dans le giron de Jean de Monnet. Elle fut cédée par la suite, par mariage ou rachat, à diverses autres familles seigneuriales. Ce château semble avoir été occupé voire ruiné par les troupes de Louis XI, durant les guerres de Bourgogne, comme la plupart des forteresses médiévales jurassiennes en activité à cette époque. Lors de la guerre de dix ans, le château de Virechâtel servit de camp retranché au baron d'Arnans, partisan comtois qui malmenait les contingents franco-suédois. Il fut pris le de l'année 1639, et fut aussitôt démantelé et brûlé. Ce ne serait que sur les ordres de Louis XIV qu'il aurait été définitivement rasé. De nos jours, rares sont les vestiges qui nous laissent préjuger de sa grandeur passée. On y distingue cependant les soubassements du donjon, une belle bouche à feu ovale, la poterne partiellement effondrée, une belle petite fenêtre gothique et une partie de la courtine qui borde le précipice au nord / nord-ouest.
Le lac d'Onoz[16].
Lac de Vouglans (429 m d'altitude), mis en eau en 1968, est, avec son volume de plus de 600 millions de m3 d’eau et sa retenue de 35 kilomètres, le troisième plus important de France.
L’origine du pèlerinage à Notre dame d’Onoz parait remonter aux premiers siècles du christianisme. Onoz, avec ses forêts, son lac, ses fontaines autour du monticule où se trouve aujourd’hui l’église était sans doute soumis à l’action druidique, et un sanctuaire fut certainement élevé à la Vierge Immaculée sur les ruines d’un temple consacré aux mystères d’une déesse du paganisme.
Dès ce moment, le pèlerinage à Notre Dame d’Onoz acquit une grande célébrité et prit une extension extraordinaire. La réputation de sainteté du pieux anachorète s’était étendue de proche en proche jusque dans les contrées voisines. Les prodiges nombreux et éclatants opérés par l’entremise de la céleste Vierge attirèrent l’attention des populations environnantes. La Bresse, la Bourgogne, le Bugey envoyèrent de nombreuses députations à l’autel de la miraculeuse image.
Lors de la Révolution, l'image originale fut retirée de l'église (le 24 ventouse l’an second de la république française , c-à-d le ) et brûlée à Orgelet. On la remplaça par la matrice en cuivre qui servait à réaliser des copies puis, en 1877, par un nouvel original.
Le hameau et le château du Saix se trouvent à 3 km au sud de Bourg en Bresse, dans la forêt de Seillon. Le hameau d’Arnans se trouve quant à lui, à 3 km à l’Est de Chavannes sur Suran (Ain) et à 3 km au Nord de l’abbaye de St Maurice des Chasaux. La famille du Saix a occupé différentes charges tant auprès des souverains de Savoie que de France de 1150 à 1450. César épouse en 1623 Antide Hélène Morel, dame de Virechatel et vient s’établir en 1637 au château de celle-ci. César du Saix lutte contre l'invasion de la Comté par les troupes françaises de Richelieu et l’armée de mercenaires suédois commandée par Bernard de Saxe Weimar. Presque toutes les villes sont prises, pillées et incendiées par les Français. La population est décimée tant par la guerre que par la peste.Aux ordres du duc de Lorraine, César du Saix commande jusqu'à 1 000 cavaliers et 2 000 fantassins avec pour lieutenant le célèbre Lacuzon. César du Saix s'illustrera surtout par ses actions de guérilla contre les français
Nom | Note(s) | |
---|---|---|
Hugues de Cuisel | vit en 1139 | |
Ponce 1er de Cuisel | 1160-1199 | |
Ponce 2 de Cuisel | 1199-1230 | |
Jean de Monnet | Achat en 1213 | |
Odon de Beauregard | ||
Agnès de Beauregard | Sœur d'Odon | |
Philippe de Vienne, sire de Mirebel en 1290 (par engagère) | ||
Robert de Beauregard | Récupération de sa forteresse de Virechâtel en 1290 engagée auprès d'Hugues de Vienne, fils de Philippe de Vienne seigneur de Mirebel, pour 100 livres viennoises. | Achat en 1331 (Robert, fils d’Odon) |
Louis de la Palu | Achat avant 1347 | |
Robert de la Palu | ||
Guigues de la Palu | Reprise de fief 1392 & 1423 respectivement auprès de Jean de Chalôn-Châtelbelin puis du Duc de Bourgogne. | |
Hugues de la Palu | Comte de Varax, Maréchal de Savoie en 1482 puis gouverneur du Dauphiné de 1485 à 1488 | |
Jean Philibert de la Palu | Comte de Varax, Chevalier de l’Annonciade en 1519 Fils d’Hugues en secondes noces | |
Pierre Morel | Achat avant 1540 | |
Louis Morel | ||
Girard Morel | Seigneur de Virechatel, la Villette, Viremont | |
Antide Hélène Morel | Épouse en 1623 César du Saix | |
François Marie du Saix | Baron d’Arnans U8.12.1661 | |
Pierre Marie du Saix | Baron d’Arnans U 1680 | |
Claude Guillaume du Saix | Baron d’Arnans, U 4 aout 1741 | |
Emmanuel-Dominique du Saix | Baron de Virechatel en 1766, Baron d’Arnans, U Aout 1781 | |
Françoise du Saix | Épouse Vaucher de Grand Champ |
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