Plessis-Saint-Jean est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Plessis-Saint-Jean | |
![]() La mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Sens |
Intercommunalité | Communauté de communes Yonne Nord |
Maire Mandat |
Régine Aubert 2020-2026 |
Code postal | 89140 |
Code commune | 89302 |
Démographie | |
Population municipale |
205 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 11″ nord, 3° 18′ 24″ est |
Altitude | Min. 87 m Max. 178 m |
Superficie | 11,02 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Thorigny-sur-Oreuse |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est situé sur le point haut du plateau qui sépare les vallées du Sénonais de celle de la Seine. Cette ligne de crête s’élève doucement d’est en ouest. À 160 mètres d’altitude, on voit Montereau, les bois du Montois, la forêt de Sourdun, le Gâtinais. Vers le midi, la vue est arrêtée par Chalopin qui masque Sens. Le village possède le hameau de La Garenne et le lieu-dit Grange Neuve.
![]() |
Compigny | Villenauxe-la-Petite (Seine-et-Marne) |
![]() | |
Sergines | N | Pailly | ||
O Plessis-Saint-Jean E | ||||
S | ||||
Michery | La Chapelle-sur-Oreuse | Thorigny-sur-Oreuse |
La commune du Plessis renfermait deux hameaux : La Garenne et Courmont, dont un fermier général, Lebas de Courmont, oncle du dernier seigneur a porté le nom. Il avait deux autres hameaux que le feu des guerres civiles a entièrement détruits, on les appelait Chevroy et Sorion[1].
Aujourd'hui, il reste un hameau : La Garenne et un lieu-dit Grange Neuve (situé au sud de La Garenne).
La Garenne doit son nom à un statut juridique particulier en 1682: on n'est pas autorisé à élever le rongeur hors des clapiers.
Au XVe siècle, le village possédait comme lieu-dit La Chaulme (derrière l'église), Les Boulans et Le Viel Molin dès le XVIe[2].
Plessis-Saint-Jean est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,2 %), zones urbanisées (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La famille Léventé participe à la création de l'abbaye de Preuilly en 1118, année de l'assassinat par défenestration de Milon de Monthléry, seigneur de Bray-sur-Seine. On constate qu'elle dispose d'une emprise foncière en pays Braytois sur les deux rives de la Seine. Dès le milieu du XIIe siècle, elle est présente sur la ligne de crête qui défend le Braytois champenois contre le domaine royal Sénonais qui se termine au cours de l'Oreuse. Elle contrôle toute la partie orientale de la voie romaine allant de Sens à Meaux, Sergines formant le pendant occidental.
Le plessis est un espace clos palissadé par les entrelacs de végétaux. On peut supposer qu'il s'est agi d'une fortification rudimentaire. Un sondage radio électrique montre qu'à l'emplacement du château actuel, il a existé primitivement un vaste fossé circulaire protégeant une motte centrale. Un puis de très grande profondeur (une soixantaine de mètres) rend les lieux autonomes en cas de siège. Son couronnement a été restauré dernièrement. Le lieu prend le nom de la famille : Plessis-aux-Eventés.
En 1205, le lignage abandonne son nom "Léventé" pour prendre celui de Du Plessis. La descendance restera fidèle à sa terre d'origine jusqu'au début du XVIe siècle, filant quenouille. Abonnée au prénom Guillaume, elle fournit en particulier un capitaine de Troyes et de Provins durant la première phase de la guerre de cent Ans. L'attraction troyenne se poursuivra au XVe siècle, traduite par la détention de seigneuries dans cette région. Mais on constate aussi une attraction tardive vers le Tonnerrois et les confins de l'Auxerrois. À une époque indéterminée, le donjon est rasé. Un bâtiment rectangulaire prend place au midi de la cour du château. Ce château est envahi par des émeutiers commandés par un sergent du bailliage de Meaux résidant à Bray. Il s'agit certainement d'un épisode de la célèbre et sanglante Jacquerie dont on ne connaît pas d'épisode plus méridional.
Les cadets sont dotés à partir du milieu du XIIIe siècle de la seigneurie de Pailly. De là, ils détiendront la seigneurie des Bordes et celle de Thorigny.
Les chevaliers de Saint-Jean de l'Hôpital (les "Hospitaliers") sont dotés par le lignage seigneurial d'un domaine sur le finage, formant une ferme. Ce sont peut être eux qui influenceront la toponymie qui adoptera la forme de "Plessis Saint-Jean".
En 1190, l'église paroissiale dispose de luminaires intérieurs allumés en permanence. Leur entretien est financé par un don seigneurial.
Héritiers des Du Plessis, les de Choiseul deviennent seigneurs du Plessis-Saint-Jean au début du XVIe siècle. Le village reste quasiment exclusivement rural et rares sont les artisans et commerçants. Ces Choiseul prendront le nom de Choiseul-Praslin. De ce fait, la paroisse sera parfois appelée le Plessis-Praslin
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2008 | En cours | Yann Gautrot[10] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 205 habitants[Note 2], en diminution de 5,53 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
442 | 384 | 413 | 423 | 432 | 429 | 434 | 455 | 486 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
487 | 476 | 465 | 434 | 430 | 407 | 394 | 392 | 349 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
355 | 354 | 339 | 276 | 280 | 286 | 288 | 302 | 231 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
244 | 228 | 185 | 191 | 184 | 186 | 219 | 219 | 219 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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205 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Marie Chereau, avocat au barreau de Paris
Savannah Chereau, labrador en surpoids
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