Pissos [pisɔs] (Pissòs, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
Cet article est une ébauche concernant une commune des Landes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Pissos | |
L'église Saint-Pierre de Pissos. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Mont-de-Marsan |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Haute Lande |
Maire Mandat |
Denis Saintorens 2020-2026 |
Code postal | 40410 |
Code commune | 40227 |
Démographie | |
Gentilé | Pisséens |
Population municipale |
1 449 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 18′ 36″ nord, 0° 46′ 38″ ouest |
Altitude | Min. 30 m Max. 79 m |
Superficie | 140,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Grands Lacs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la commune de Pissos |
modifier ![]() |
Commune située dans la forêt des Landes, traversée par la Grande Leyre et faisant partie du parc naturel régional des Landes de Gascogne.
Saugnac-et-Muret | Moustey | Belhade |
Liposthey | ![]() |
Sore |
Labouheyre | Commensacq | Trensacq |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1951 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,4 | 3 | 5,2 | 9 | 12,1 | 13,7 | 13,6 | 10,6 | 8,3 | 4,4 | 2,2 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 6,2 | 7,1 | 9,7 | 11,9 | 15,8 | 19 | 21,1 | 21,1 | 18 | 14,4 | 9,4 | 6,6 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 11 | 12,8 | 16,4 | 18,6 | 22,7 | 25,9 | 28,5 | 28,6 | 25,5 | 20,5 | 14,4 | 11,1 | 19,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−21 16.01.1985 |
−19 13.02.1956 |
−13,3 01.03.05 |
−6 07.04.21 |
−2,8 06.05.19 |
0,5 01.06.06 |
2 01.07.1959 |
0 26.08.1967 |
−1,2 21.09.1977 |
−5,5 30.10.1997 |
−12,2 23.11.1988 |
−14,5 17.12.01 |
−21 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,6 01.01.22 |
27,9 27.02.19 |
30,5 25.03.1955 |
36 30.04.05 |
38 27.05.05 |
40,9 30.06.15 |
41,3 23.07.19 |
41,5 28.08.1991 |
38,9 16.09.1987 |
33,4 02.10.01 |
27,9 08.11.15 |
22,5 16.12.1989 |
41,5 1991 |
Précipitations (mm) | 97,5 | 80,6 | 73,8 | 89,5 | 81,8 | 68,1 | 60,3 | 64,4 | 80,1 | 104,1 | 121,9 | 101,3 | 1 023,4 |
Pissos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,1 %), forêts (37,4 %), terres arables (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), zones urbanisées (1,4 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Pissos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Grande Leyre, le ruisseau de Richet, le ruisseau de Montorgueil et la Barade de Sore. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2020[18],[16].
Pissos est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 842 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 54 sont en en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Durant le Moyen Age, Pissos est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la via Turonensis Entre 1790-1794 et 1860, la commune de Liposthey est rattachée à Pissos. Sous l'impulsion de la loi du 19 juin 1857, le gemmage se développe et perdure jusqu'au début des années 1980.
En 1818, Dominique Larreillet (1771-1857), entreprenant maître de forges d'Ychoux, reçoit l'autorisation d'établir la forge de Pissos, qui reste active jusqu'au milieu des années 1880. La trop courte durée de vie et le nombre modeste d'emplois créés n'aura pas réussi à installer durablement une culture ouvrière dans la commune[23].
En 1971, l'ancienne commune de Richet fusionne avec Pissos.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1808 | 1830 | Dupuy | ||
1830 | 1835 | Jean Castaignede | ||
1835 | 1840 | Bertrand Balhadère | ||
1840 | 1854 | Jean Castaignede | ||
1854 | 1868 | Jean-Baptiste Gourgues | ||
1868 | 1881 | Emile Castaignede | ||
1881 | 1888 | Aristide Balhadère | ||
1888 | 1890 | Callen | ||
1890 | 1892 | Emile Castaignede | ||
1892 | 1904 | Gourgues | ||
1904 | 1919 | Alphonse Balhadère | ||
1919 | 1925 | Duprat | ||
1925 | 1941 (décès) |
Paul Roumégoux | Conseiller général du canton de Pissos de 1922 à 1940 Président du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest de 1934 à 1937 Notaire | |
1941 | 1948 | Adrien Lacrotte | ||
1948 | 1959 | Jean Roumégoux | ||
1959 | 1963 | Jean Duluc | ||
mars 1983 | 2014 | Guy Destenave | PS | Instituteur retraité Conseiller général du Canton de Pissos de 1973 à 2015 |
mars 2014 | En cours | Denis Saintorens | DVG | Médecin |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 1 449 habitants[Note 5], en augmentation de 4,32 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |