Labouheyre (La Boèira, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
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Labouheyre | |
La poste. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Mont-de-Marsan |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Haute Lande |
Maire Mandat |
Jean-Louis Pédeuboy 2020-2026 |
Code postal | 40210 |
Code commune | 40134 |
Démographie | |
Gentilé | Bouheyrotes |
Population municipale |
2 736 hab. (2019 ![]() |
Densité | 76 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 12′ 48″ nord, 0° 55′ 05″ ouest |
Altitude | Min. 57 m Max. 84 m |
Superficie | 36,13 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Labouheyre (ville isolée) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Haute Lande Armagnac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Bouheyrotes et les Bouheyrots.
Labouheyre est une commune située dans la forêt des Landes ; elle fait partie du parc naturel régional des Landes de Gascogne.
La commune est traversée par l'ancienne route nationale 10 et contournée par l'autoroute A63 depuis 2013.
Elle est également traversée par la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Irun qui la dessert par la gare de Labouheyre.
Le plan d'eau du Barit est un étang d'agrément de 2 ha. Le plan d'eau du parc de Peyre est un étang artificiel de 9 ha. Le Canteloup prend sa source dans la commune.
Les communes limitrophes sont Commensacq, Liposthey, Lüe, Pissos et Solférino.
Ychoux (par un quadripoint) |
Liposthey | Pissos |
Luë | ![]() |
Commensacq |
Solférino |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pissos », sur la commune de Pissos, mise en service en 1951[9] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 023,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 49 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[15].
Labouheyre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Labouheyre, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 736 habitants en 2019, constituant une ville isolée[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (52,7 %), forêts (20,1 %), terres arables (10,6 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Labouheyre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Labouheyre est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[27],[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 298 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009, 2013 et 2020 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013 et par des mouvements de terrain en 1999
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Le Boere en 1254[32],[33],[34].
Dans une première approche, la commune tirerait son nom du gascon hava (fève)[35] ou du latin bovaria, « étable à bœufs » puis « petite ferme »[34].
Rappelons qu'en gascon, Labouheyre s'écrit La Bohèira.
Labouheyre entre dans le patrimoine de la Maison d'Albret par l'intermédiaire de Mathe d'Albret. Au début de la guerre de Cent Ans, à la fin de 1337 ou au début de 1338, Mathe d'Albret conclut un accord avec le roi d'Angleterre Édouard III, duc d'Aquitaine[36],[37]. Elle lui cède la garde de ses seigneuries de Gensac, Miremont (lieu probablement situé dans la seigneurie de Gensac), Castelmoron et Montcuq (commune de Pomport) pour la durée de la guerre, en s'en réservant l'usufruit. Elle lui donne les seigneuries de Bergerac (qu'en fait elle ne possède pas) et de Montignac. Elle reçoit en échange les seigneuries de Montendre, Condat (manoir dans la commune actuelle de Libourne), Labouheyre, le pays de Brassenx, la prévôté de Born et de Mimizan, en possession perpétuelle. Cet accord est particulièrement profitable à Bernard Ezi d'Albret, qui, à la mort de sa soeur Mathe est son héritier et récupère ainsi des terres proches de sa seigneurie de Labrit, comme Labouheyre[36],[38].
Le record de vitesse sur rail du a été enregistré sur le territoire de la commune, la CC 7107 avait atteint la vitesse de pointe de 330,8 km/h .
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Blasonnement :
D'azur au château donjonné d'or ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable, les deux tours des flancs couvertes, posé sur une terrasse de sinople et surmonté d'une étoile aussi d'or[39] |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1800 | 1801 | Jean Moyzès | ||
1801 | 1804 | Jean Baptiste Reboul | ||
1804 | 1808 | Jean Moyzès | ||
1808 | 1822 | Jean Lasgourgues | ||
1822 | 1829 | François Desquibes | ||
1829 | 1833 | Antoine Gellibert | ||
1833 | 1835 | François Desquibes | ||
1835 | 1840 | Antoine Gellibert | ||
1840 | 1846 | Antoine Larrouy | ||
1846 | 1853 | Dominique Bacon | ||
1853 | 1865 | Barthélémy Arnaudin (1816-1893) | Propriétaire-rentier, concessionnaire des forges de Pontenx | |
1865 | 1874 | Rémy Bacon | ||
1885 | Alphonse Bacon | Notaire, conseiller général | ||
Paul Peyrontas | ||||
Jules Duviol[40] (1878-1942) | SFIO | Négociant | ||
1944 | Fernand Laurarque | |||
1944 | 1945 | Jean Castaing | ||
1945 | 1949 | Mme Camille Dupouy | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1983 | 1992 | Gilbert Ibarrart | PS | |
1992 | ? | Jean-Louis Villenave | ||
En cours | Jean-Louis Pédeuboy Réélu pour le mandat 2020-2026[41] |
PS | Agent France Télécom Conseiller général du canton de Sabres (2001 → 2015) Président de la Communauté de communes de la Haute Lande (???? → 2016) | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[42].
Gouveia (Portugal) depuis 1987[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2019, la commune comptait 2 736 habitants[Note 6], en augmentation de 2,01 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
133 odonymes recensés à Labouheyre au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cité | Impasse | Parvis | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Square | Villa | Autres | Total |
0 | 0 | 0 | 4 [N 1] | 2 [N 2] | 28 | 0 | 4 [N 3] | 0 | 0 | 9 | 80 [N 4] | 0 | 0 | 6 [N 5] | 133 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap |
Le Jeunesse sportive de Labouheyre qui fusionne en 2020 avec le Parentis sport sous le nom de Rugby club Nord Landes, engagé en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2020-2021.
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