Pinel-Hauterive est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Pinel-Hauterive | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot |
Intercommunalité | Communauté de communes Lot et Tolzac |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Sagnette 2020-2026 |
Code postal | 47380 |
Code commune | 47206 |
Démographie | |
Gentilé | Haupinbellois |
Population municipale |
564 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 26′ 23″ nord, 0° 34′ 06″ est |
Altitude | Min. 37 m Max. 204 m |
Superficie | 21,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Villeneuve-sur-Lot (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Livradais |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Après la fusion des communes de Pinel et de Hauterive pour constituer Pinel-Hauterive, Saint-Pierre-de-Caubel s'y est intégré en 1972.
Commune de l'aire urbaine de Villeneuve-sur-Lot située sur le Lot à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Villeneuve-sur-Lot.
Monbahus (par un quadripoint) |
Beaugas | Saint-Pastour |
Montastruc | ![]() |
Casseneuil |
Monclar | Saint-Étienne-de-Fougères | Sainte-Livrade-sur-Lot |
La commune de Pinel se situe principalement sur une formation de biocalcaire et de molasse géokarstique. Cette configuration topographique assez accidentée résulte de la formation du Massif central relativement proche et de sa rencontre avec le Bassin aquitain dans lequel elle se trouve.
La commune est généralement considérée du point de vue géographique comme étant un point culminant local d'altitude modérée à tendance tertiaire post-glaciaire.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sainte-Livrade-sur-Lot », sur la commune de Sainte-Livrade-sur-Lot, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 757,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 31 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Pinel-Hauterive est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), forêts (10 %), prairies (8,2 %), cultures permanentes (5,7 %), eaux continentales[Note 7] (0,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Pinel-Hauterive est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot et le Tolzac. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009, 2013 et 2021[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[24]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].
Le nom Pinel dans Pinel-Hauterive vient de l'occitan pinèl, qui signifie « rameau de pin », « bouquet » et a vraisemblablement signifié « petit pin »[30].
La commune a été créée sur les bases de l'oppidum gallo-romain de "Garum"[31].
Hauterive conserve la trace d'une motte et basse-cour sur le bord du Lot, assurément médiévale, et qui a vraisemblablement abrité une résidence seigneuriale[32].
Dans le traité de paix—dit traité de Meaux—conclu en entre le Cardinal-légat du Pape, la régente Blanche de Castille au nom du jeune roi Louis IX, et Raymond VII, comte de Toulouse, Hauterive fait partie des 30 villes et châteaux dont le comte s'engage à détruire complètement les fortifications et combler les fossés[33].
Avant 1240, Raymond Bernard de Rovignan possède des droits sur Galapian, Lusignan et Hauterive. En 1240, sa veuve, Studia, donne à l’évêque d’Agen toutes les dîmes qu’avait son mari sur Lusignan et Hauterive[34].
En 1461, Hauterive figurait parmi les nombreuses possessions de Poton de Xaintrailles[35].
Mais sa configuration actuelle a été confiée en 1623 par le comte Godefroy d'Agenais à l'intendant Philippe Jimenoise, prieur du couvent des Augustins de Sainte-Livrade-sur-Lot. Son travail bien que peu apprécié remporta tout de même un franc succès auprès des Licopodes[36]. À noter qu'il fut aidé dans cette tâche par Émilie de Lacombe, duchesse de Brive-la-Gaillarde, qui faisait partie de la famille du seigneur de Sainte-Livrade-sur-Lot.
Philippe Jimenoise décédera quelques années plus tard (date toujours indéterminée) de la peste décimant une grande partie du village.
Des vestiges témoignent de la présence romaine et du saccage du village par les huguenots.
L'église de Pinel et l'ensemble du causse pinelois a été le lieu d'intenses batailles lors de la guerre de Cent Ans. En effet, lors de la rétrocession du territoire agenais au royaume anglais, ce qui n'était pas encore la commune de Pinel, était en la possession du couvent des augustins de Sainte-Livrade-sur-Lot. Ces derniers firent alors construire un oratoire consacré à saint Rodrigues, et fortifièrent l'ensemble du village, et ce grâce aux différentes carrières présentes dans les environs. Le gisement le plus important de Pipérazine (roche calcaire sédimentaire à stratification lente, donc plus résistante) est encore visible de nos jours et porte le nom de « carrière de Boregonde ». De ces fortifications il ne reste malheureusement plus rien aujourd'hui, seul subsiste l'oratoire, bien qu'il soit englobé dans l'église actuelle. La niche d'adoration contenait les reliques du saint patron, sur le mur est du chœur. Cette position stratégique sera prise et reprise force fois par les troupes anglaises et françaises et ce au prix d'intenses combats, qui ont altéré les bâtis militaires malgré une construction de manufacture excellente.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959 | 1994 | Roger Bouyne | ||
1994 | mai 2020 | Roland Soca | SE | Commerçant ambulant retraité[37] |
mai 2020 | En cours | Jean-Pierre Sagnette |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 564 habitants[Note 10], en augmentation de 4,06 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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413 | 412 | 426 | 421 | 442 | 449 | 521 | 462 | 450 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
417 | 410 | 448 | 391 | 382 | 347 | 335 | 319 | 322 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
320 | 324 | 305 | 238 | 243 | 273 | 288 | 257 | 253 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
216 | 205 | 402 | 395 | 461 | 461 | 495 | 509 | 526 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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550 | 564 | - | - | - | - | - | - | - |
À Saint-Pierre-de-Caubel, la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne a fait construire une retenue d'eau (dite « lac de Caussade ») sur le ruisseau de Caussade, destinée à irriguer les cultures alentour alors que l'autorisation avait été retirée[42]. Le barrage s’étale sur 378 mètres de large et 12,5 mètres de haut pour barrer le lit du ruisseau, et peut retenir 920 000 m3 d’eau[43]. À la suite des procédures engagées le tribunal administratif de Bordeaux a déclaré illégale cette réalisation[44]. Le le tribunal judiciaire d'Agen a condamné pénalement le président de la chambre d’agriculture du département, et son vice-président à des peines de prison ferme et à des amendes[45].
Le Pech de Pastur ou Pech de Pasture (ancienne graphie) est un site naturel remarquable géré par le Conservatoire d'Espaces Naturels d'Aquitaine[49]. Situé à flanc de coteau, au cœur de la vallée du Lot, ce site offre un intérêt paysager notable grâce au vaste panorama qui permet sur la vallée du Lot au Sud, et sur le village de Monclar et sur la vallée du Tolzac au Nord. Ses pentes fortes parsemées de genévriers et sa richesse en orchidées en font un lieu de grande valeur patrimoniale. Les ruines d'un vieux moulin à vent situées à proximité en renforcent l'attrait. Le site de Pech de Pastur a été labellisé Espace Naturel Sensible (ENS)[50] par le Département de Lot-et-Garonne en 2011. Il est ainsi géré par un plan de gestion quinquennal pour maintenir et développer sa biodiversité.
Vécu son enfance, adolescence et professeur débutant entre Saint-Pierre-de-Caubel (domaine familial) et Villeneuve-sur-Lot (collège-lycée), Marmande (lycée) ; il a consacré 3 de ses ouvrages à cette partie de sa vie. Dans Variations paysagères[51], son essai consacré sur la notion de "paysage sensible", il émaille son texte de nombreux souvenirs d'enfance liés à des lieux lot-et-garonnais où Saint-Pierre-de-Caubel et la vallée du Lot, qu'il appelle "le Fleuve", sont très présents.
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Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er d'azur à deux bandes ondées d'argent, au 2e de gueules à un moulin à vent d'argent, couvert, ouvert et ailé au naturel, au 3e d'or à un chêne au naturel[52]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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