Monbahus est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Monbahus | |
![]() L'église Notre-Dame. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot |
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides en Haut-Agenais Périgord |
Maire Mandat |
Jean-Marie Gary 2020-2026 |
Code postal | 47290 |
Code commune | 47170 |
Démographie | |
Gentilé | Monbahusiens |
Population municipale |
615 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 32′ 57″ nord, 0° 32′ 09″ est |
Altitude | 191 m Min. 67 m Max. 190 m |
Superficie | 31,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Haut-Agenais Périgord |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Commune de Guyenne située à 7,5 km à l'ouest de Cancon et 28 km au nord-ouest de Villeneuve-sur-Lot.
Montignac-de-Lauzun | Monviel | |
Tombebœuf (sur 100 m) |
![]() |
Moulinet |
Villebramar | Montastruc | Beaugas, Pinel-Hauterive (par un quadripoint) |
La commune est traversée par le Tolzac, affluent de la Garonne, ainsi que par le Tolzac de Verteuil, le Tolzac de Mangane, le ruisseau de Salembert et le ruisseau de la Maure.
Monbahus est un carrefour routier modeste mais non négligeable. Le flux de circulation provenant de Fumel et Cancon par la RD 124 s'y divise en deux, vers Marmande d'une part, vers Miramont-de-Guyenne et Lauzun de l'autre.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cancon », sur la commune de Cancon, mise en service en 1952[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 877,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 44 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Monbahus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74 %), forêts (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), prairies (1,9 %), cultures permanentes (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Monbahus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2006 et 2009, par la sécheresse en 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
La commune a été chef-lieu de canton durant la Révolution.
Comme beaucoup de bourgades du Bassin aquitain de population réduite, Monbahus garde de son passé un aspect pratiquement urbain, mais à petite échelle. Les fonctions de commerce et de services, qui n'ont pas bénéficié récemment d'un statut administratif avantageux, ont davantage périclité que dans les agglomérations comparables qui sont restées chefs-lieux de canton.
Il existait au lieu-dit Gondon une abbaye cistercienne qui a été fermée à la Révolution et dont il n'en reste aucun bâtiment. Cette abbaye possédait la forêt de Gondon qui a été l'objet d'un conflit avec la Maîtrise des Eaux et Forêts de la province de Guyenne au XVIIIe siècle concernant sa gestion[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1992 | mars 2014 | Raymond Lanxade | Retraité | |
mars 2014 | En cours | Jean-Marie Gary |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 615 habitants[Note 7], en diminution de 0,16 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 355 | 1 126 | 1 493 | 1 456 | 1 609 | 1 633 | 1 638 | 1 624 | 1 634 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 560 | 1 551 | 1 625 | 1 576 | 1 560 | 1 525 | 1 510 | 1 338 | 1 264 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 235 | 1 221 | 1 226 | 1 010 | 1 027 | 1 028 | 994 | 1 043 | 1 035 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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947 | 863 | 729 | 709 | 695 | 642 | 660 | 669 | 629 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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606 | 615 | - | - | - | - | - | - | - |
Le maximum démographique a été atteint en 1841 avec 1 638 habitants. Le minimum fut atteint en 1999 avec 642 habitants. En 2006, la population était de 660 habitants.
![]() |
Blason | De gueules au léopard d’or accompagné de deux meules de moulin d’argent, une en chef et une en pointe[32]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |