world.wikisort.org - France

Search / Calendar

Perrigny est une commune française et une banlieue de Lons-le-Saunier, située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Perrignois.

Perrigny

Vue sur Perrigny depuis Montaigu en 2016.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Espace communautaire Lons Agglomération
Maire
Mandat
Christiane Maugain
2020-2026
Code postal 39570
Code commune 39411
Démographie
Gentilé Perrignois, Perrignoises
Population
municipale
1 515 hab. (2019 )
Densité 170 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 10″ nord, 5° 35′ 10″ est
Altitude 319 m
Min. 271 m
Max. 564 m
Superficie 8,89 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lons-le-Saunier
(banlieue)
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Poligny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Perrigny
Géolocalisation sur la carte : France
Perrigny
Géolocalisation sur la carte : Jura
Perrigny
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Perrigny
Liens
Site web ville-perrigny.fr

    Étymologie


    Au fil du temps, la dénomination du village a évolué. La racine souvent donnée comme base de ce nom latin est le nom propre romain Patrinius ayant évolué en Patriniacum et Parriniacum. En effet, le nom propre romain dérivé de l'adjectif latin patrinus signifie « qui vient du père » avec le suffixe -acum

    À "l'époque gallo-franque", Perrigny est baptisé Paterniacus, Pratum[1]

    Toutefois, on peut aussi songer à un dérivé de la racine gauloise petuar- qui signifie « quatre », pour désigner un carrefour de voies importantes, ce qui correspondrait bien à la situation géographique de Perrigny ; enfin, l'ancien français "perreis", amas pierreux, est envisageable pour évoquer, par exemple la présence de tumuli (présents entre Perrigny et Pannessières) ; une « paraire » est une carrière en Bourgogne, une « parire » dans le patois jurassien. Ce nom latin comporte des homographes assez nombreux tels Perrigny et Perrigny-sur-Armançon dans l'Yonne, Perrigny-sur-l'Ognon et Perrigny-lès-Dijon en Côte-d'Or, Perrigny-sur-Loire, en Saône-et-Loire, mais aussi des homonymes s'écrivant "Périgny", ainsi que des paronymes en "Par(r)igny".

    Le nom du village a d'abord été Parruniachum, puis Parrigniacum, en passant par Parigny (d'où Renaud de Parigny, chevalier de 1240), Preigney (d'où Jacques de Preigney, XIIIe siècle)), sans oublier Parigney et Perrigny-en-Montagne.

    En latin : per- signifie « au travers » et -ignis signifie « feu ». Ces deux termes se retrouvent sur le blason de Perrigny.


    Géographie


    Perrigny fait partie du canton de Poligny ; elle est voisine de Lons-le-Saunier à l'est de celle-ci.

    Perrigny est constitué d'un centre historique entre les 2 églises, d'une partie résidentielle et d'une importante zone industrielle.

    Le village de Perrigny se trouve adossé au revers occidental de la montagne de Coldre où se situait dans l’Antiquité un important camp romain qui fut sans doute à l’origine de cette implantation.


    Hydrographie


    La Vallière et le ruisseau des Combes sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.


    Communes limitrophes


    Pannessières, Baume-les-Messieurs
    Lons-le-Saunier N Hauteroche (Crançot)
    Briod
    O    Perrigny    E
    S
    Montaigu, Conliège
    Carte de la commune de Perrigny et des proches communes.
    Carte de la commune de Perrigny et des proches communes.

    Urbanisme



    Typologie


    Perrigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lons-le-Saunier, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[5] et 26 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].


    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,2 %), prairies (1,8 %), terres arables (0,3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].


    Géologie


    Le territoire communal repose sur le bassin houiller du Jura, où le charbon est découvert par un sondage[12]. De l'halite est exploité pour la saline de Montaigu.

    On trouve sur le territoire de la marne, des sablières, des gravières, de la pierre ordinaire à bâtir, de la pierre à chaud ordinaire et hydraulique.

    On trouve du gaz à Perrigny, il fut exploité de 1948 à 1969 (date de l'arrivée du gaz de Lacq)


    Histoire



    Héraldique


    Blason
    Taillé abaissé à senestre: au 1er d'or à la grappe de raisin de gueules tigée d'azur et à l'inscription « JURA » du même en chef senestre, au 2e de gueules à deux roues dentées d'or, percées d'azur et engrenées en barre, accompagnées en pointe d'une losange d'azur sommée de flammes de sable bordées d'or et au petit listel du même chargé de l'inscription « Per Ignis » de sable, brochant sur la losange ; le tout sommé d'un comble d'azur chargé de l'inscription « PERRIGNY » d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 1989 Léon Prost    
    mars 1989 mars 2001 René André    
    mars 2001 mars 2008 Denis Jamaigne    
    mars 2008 En cours Christiane Maugain[19] DVD Fonctionnaire

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

    En 2019, la commune comptait 1 515 habitants[Note 3], en diminution de 1,43 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    774834810803808810841861856
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    812884846860850875831806781
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    814733718705758857889937940
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 2431 3221 6451 6191 5801 6461 5581 5291 537
    2018 2019 - - - - - - -
    1 5211 515-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie


    Affiche Terraillon vers 1922.
    Affiche Terraillon vers 1922.

    En 1921, la manufacture d'horlogerie monumentale dirigée par Lucien Terraillon est transférée de Morez à Perrigny.

    En 2015, 195 entreprises sont recensées dans la commune de Perrigny dont 132 entreprises de commerces et services (soit 67,7%). Cette même année, le tissu économique de la commune est notamment composé de 61 entreprises de 1 à 9 salariés (soit 31,3%) et 36 entreprises de plus de 10 salariés (soit 18,5%).

    Article détaillé : Terraillon.

    Lieux et monuments



    Voies


    73 odonymes recensés à Perrigny
    au
    Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Square Autres Total
    0 0 0 9 0 19 0 0 2 0 0 2 [Note 4] 36 1 [Note 5] 4 [Note 6] 73
    Notes « N »
      Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

      Édifices et sites


      Au XVe siècle, eut lieu la construction de la nef sur un ancien chœur ou une ancienne chapelle transformée en chœur celui-ci est reconstruit et agrandi en 1524.

      En 1630, a lieu la construction par la confrérie de Saint-Sébastien d'une chapelle au côté sud du chœur le clocher-porche, couronnée par une flèche quadrangulaire, date de 1683.

      C'est au XVIIe siècle qu'a eu lieu la modernisation des baies de l'église.

      Cet édifice est caractéristique des églises jurassiennes à nef de persistance romane et à chœur gothique.

      Elle est aujourd'hui composée d'un vicaire amovible, présenté par les habitants au chapitre de Baume qui l’instituait avec l’approbation de l’archevêque qui en faisait la desserte. Elle se compose d'un clocher, d’une nef, de deux chapelles à droite de la nef, d’un chœur d'un sanctuaire et de deux sacristies. Le chœur (éclairé par le haut) et le sanctuaire sont d’une architecture ogivale ; de petits piliers, sur lesquels s’élèvent les nervures de la voûte, les décorent. L'église se compose d'un porche (décoré de quatre colonnes de l'ordre dorique que surmontent un entablement et un fronton), d'une petite tribune, de trois nefs, d'un sanctuaire, d'un chœur et de deux sacristies surmontées de tribunes. La voûte en forme de demi-calotte sphérique, est ornée de caissons peints[16].

      La nouvelle église Saint-Jean-Baptiste a été construite au milieu du XIXe siècle en adoptant la formule néo-classique basilicale alors soutenue par le Conseil des bâtiments civils à Paris. Les plans en ont été initialement conçus en 1840 par l'architecte Claude François Besand, pour un devis de 75 000 francs. La mise en chantier, un temps retardée, en a été en définitive assurée à partir de par l'architecte Eugène Denis, pour un coût final avoisinant les 100 000 francs[24],[25].

      Sculptée en 1921 par Pourquet Henri-Charles, statuaire à Paris, la statue est en fonte d’art bronzé et avait coûté 4 800 francs, dont 3 077 francs ont été recueillis par souscription, la différence étant acquittée par la commune. La statue surplombe le monument proprement dit, dessiné par l’architecte Camus de Lons-le-Saunier et construit par l’entrepreneur dolois Spinga pour une somme de 14 500 francs. La barrière en fer forgé a été fournie par André Pommier, artisan à Perrigny. Son prix : 2 000 francs[26].


      Vie locale



      Associations



      Personnalités liées à la commune



      Notes et références



      Notes


      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
      4. Route de Champagnole et Route de Conliège
      5. Square du 19-Mars-1962
      6. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, stations hertziennes, etc.

      Références


      1. Jean Ebersolt, « Evolution de quelques formes d'habitat rural dans le Jura », Bulletin de l'Association de Géographes Français, vol. 23, no 179, , p. 91–98 (DOI 10.3406/bagf.1946.7200, lire en ligne, consulté le ).
      2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Unité urbaine 2020 de Lons-le-Saunier », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      12. Georges Lienhardt, Géologie du bassin houiller stéphanien du Jura et de ses morts-terrains, Éditions Technip Chambéry, Impr. réunies, coll. « Mémoires du BRGM », , p. 39, figure 15.
      13. Claude Mordant, Daniel Mordant, Jean-Yves Prampart et Jean-Roger Bourhis, « Le dépôt de bronze de Villethierry (Yonne) », Gallia Préhistoire, vol. 9, no 1, , p. 5–239 (lire en ligne, consulté le )
      14. « Perrigny, section A, le Trouille. (3Pplan4521) », sur Mnesys (consulté le )
      15. « Perrigny, section D, le Village, feuille unique. (3Pplan4524) - M... », sur Mnesys (consulté le )
      16. A. Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendant classés par département, Rue Saint-Désiré, , 578 p., page 53.
      17. « Classement spécial des étrangers. (5E402/53) », sur Mnesys (consulté le ).
      18. « nécrologie - Perrigny. Perrigny : André Bérardet », sur www.leprogres.fr (consulté le )
      19. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
      20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
      24. Archives départementales du Jura  9V3/282. Voir Les Besand , une dynastie au service de l'art sacré en Franche-Comté (XVIIIe – XIXe siècles), Cahiers dolois no 21, Dole, 2020, p. 41,61,69, 102-103.
      25. Robert Lehmann, Photo d'Hier et d'Aujourd'hui Lons-le-Saunier, Montmorot, Perrigny, Montmorot, , 277 p. (ISBN 2-9528279-0-7), p. 1er paragraphe page 247.
      26. « HISTOIRE - Perrigny. « La résistance » rue de la Batavarde », sur www.leprogres.fr (consulté le ).
      27. « La Perrina ».
      28. « Série du greffe : naissances. (3E/5952) », sur Mnesys (consulté le )

      Voir aussi


      Sur les autres projets Wikimedia :


      Articles connexes



      Bibliographie



      Liens externes



      На других языках


      [de] Perrigny (Jura)

      Perrigny ist eine französische Gemeinde im Département Jura in der Region Bourgogne-Franche-Comté. Sie gehört zum Arrondissement Lons-le-Saunier und zum Kanton Poligny. Die Einwohner nennen sich Perrignois oder Perrignoises. Die Nachbargemeinden sind Pannessières und Baume-les-Messieurs im Norden, Hauteroche und Briod im Osten, Montaigu und Conliège im Süden sowie Lons-le-Saunier im Westen.

      [en] Perrigny, Jura

      Perrigny (French pronunciation: [pɛʁiɲi] (listen)) is a commune in the Jura department in Bourgogne-Franche-Comté in eastern France.[3] Perrigny is an eastern suburb of Lons-le-Saunier. The Vallière forms most of the commune's south-western border.
      - [fr] Perrigny (Jura)



      Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

      Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

      2019-2025
      WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии