Perret [pɛʁɛt] est une ancienne commune française située dans le « pays » du Kost ar c'hoad du département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
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Perret | |
Les forges des Salles. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Côtes-d'Armor |
Arrondissement | Guingamp |
Intercommunalité | Communauté de communes du Kreiz-Breizh |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Luc Carite 2017-2020 |
Code postal | 22570 |
Code commune | 22167 |
Démographie | |
Gentilé | Perretois, Perretoise |
Population | 179 hab. (2014 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 38″ nord, 3° 09′ 30″ ouest |
Altitude | 234 m Min. 122 m Max. 286 m |
Superficie | 12,22 km2 |
Élections | |
Départementales | Rostrenen |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Bon Repos sur Blavet |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le nom est attesté sous la forme Penret en 871, 1184, 1298, 1395, 1479 et 1511, puis Perret à partir de 1536[1].
Perret vient de pen (« tête ») et ret (« ruisseau »)[2], et signifie donc « la source du ruisseau ».
Le Bro Kost ar c'hoad (le pays à côté du bois) désigne un ensemble de trois communes des Côtes-d'Armor : Gouarec, Plélauff et Perret et d'une commune du Morbihan : Sainte-Brigitte. Le bois en question, bordé à l'ouest par ce « pays » est la forêt de Quénécan, au nord-ouest de Pontivy. Le Kost ar c'hoad est aussi le nom d'une danse bretonne traditionnelle, une gavotte en 8 temps[3].
Le château des Salles de Rohan, dit aussi Penret, ou encore Pen-Raithé[4], situé dans la forêt de Quénécan, à la limite de Sainte-Brigitte et Perret, édifié initialement sur les ruines d’une motte féodale par un vicomte de Rohan, Alain Ier de Rohan, en 1128, est reconstruit à la fin du XIVe siècle par Alain VIII de Rohan. Le terme “Salles” vient du breton et désigne un logis. Le château des Salles de Rohan appartient au réseau de forteresses des Rohans (Pontivy, Josselin, etc). Il contrôle un site connu très tôt pour la fabrication du fer : on voit encore, sur la plage de l’étang, des concrétions de cristaux d’oxyde de fer, les fameuses “macles” qui ornent le blason des Rohans. Minerai et charbon de bois issus de la forêt de Quénécan alimentèrent le premier haut fourneau de Sainte-Brigitte créé dès 1440 par Alain IX de Rohan[5].
La nouvelle forge des Salles de Rohan fondée en 1622 ou 1623 par le duc Henri II de Rohan permit le rassemblement à cet endroit d’une communauté d’une douzaine de familles huguenotes comprenant le premier adjudicataire des forges, Geoffroy de Fineman, sieur d’Angicourt, venu des Ardennes. Ceux-ci sont à l'origine de la communauté protestante locale[5].
Après une décadence au début du XVIIIe siècle, les forges redevinrent plus actives un peu avant la Révolution française et connurent leur apogée vers le milieu du XIXe siècle, mais déclinèrent à partir de 1870 pour fermer dès 1880.
Le monument aux morts porte les noms de 34 soldats morts pour la Patrie[6] :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1887 | 1893 | Jean Baptiste Rivalan | Maire | |
mars 1959 | mars 1989 | Jean-Baptiste Flageul | ||
mars 1989 | mars 1995 | Anne Guillemot | ||
mars 1995 | mars 2008 | Jacques du Pontavice[7] | Ancien administrateur de l'Institut pour le développement forestier. | |
mars 2008 | mars 2014 | Anne Guillemot | Retraitée | |
mars 2014 | En cours | Luc Carité | Retraité | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 179 habitants, en augmentation de 1,13 % par rapport à 2009 (Côtes-d'Armor : 1,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
686 | 590 | 602 | 644 | 829 | 831 | 897 | 868 | 808 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
704 | 700 | 744 | 631 | 619 | 626 | 676 | 657 | 680 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
696 | 680 | 656 | 651 | 683 | 641 | 543 | 522 | 438 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
337 | 318 | 288 | 272 | 220 | 190 | 178 | 173 | 179 |
Perret a perdu 77 % de sa population entre 1851 et 1999, passant de 808 à 190 habitants entre ces deux dates.
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