Géolocalisation sur la carte: Bourgogne-Franche-Comté
Parigny-la-Rose
modifier
Géographie
Parigny-la-Rose est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Clamecy. La superficie de la commune est de 877 hectares. Son altitude varie entre 190 et 285 mètres[1]. Elle comptait 36 habitants en 2019, appelés les Parignycois et les Parignycoises.
Le village est implanté dans le nord de la Nièvre, à environ 52 km de Nevers (par la route). Il est situé à 6 km de Varzy et à 20 km au sud-ouest de Clamecy, son chef-lieu d'arrondissement.
Accès
Lieux-dits et écarts
Bousson, Motte (la), Motte-Migny (la), Parigny, Serre et Thurillon[2].
Parigny-la-Rose est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (39%), forêts (35,5%), prairies (25,4%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
On relève la forme suivante du nom de la commune en 1535: Perrigniacum (pouillé d'Auxerre)[10].
La paroisse, autrefois relevant du diocèse d’Auxerre, est sous l’invocation de saint Baudèle (ou Baudel)[11]. Elle pourrait avoir pris ce titre à l’occasion de la translation des reliques du martyr chrétien par les moines de Cessy-les-Bois à la fin du IXesiècle[12].
Il est à noter qu’il existe, dans l’Aube, une commune du nom de Périgny-la-Rose.
Histoire
Le monument aux morts.Croix donnée à la commune par son maire, le comte Andras de Marcy, en 1867.
La première mention connue du nom de la commune remonte à 1535.
En 1795, une couche de charbon de terre est prétendument découverte dans un pré[13], en bordure de la route reliant Parigny à Marcy; des travaux de prospection sont entrepris, en partie exécutés par sept prisonniers de guerre, logés pour l’occasion au château de Serre, mais au bout de deux mois d'un rude labeur il faut se rendre à l’évidence: il n’y a pas de mine de charbon de terre à cet endroit[14].
La «maison d’école» est construite en 1888, entraînant une dépense, selon les uns, d’environ 18 000 francs et de 14 873 francs selon les autres; elle n’est alors fréquentée que par 8 élèves de 6 à 13 ans; la nomination d’une institutrice pour la diriger suscite les protestations d’une partie de la population[15].
En 1906[16], le nombre d'habitants de Parigny-la-Rose, qui compte 24 maisons, s'élève à 93 individus. La commune compte un curé, un instituteur, deux cantonniers, un garde champêtre et un garde particulier. Il n’y a aucun commerçant et un seul artisan: un maréchal-ferrant. La profession la plus représentée est celle de cultivateur (32), suivie par les ouvriers agricoles (8), les domestiques (4) et les fermiers (2). On recense également dans la commune 4 rentiers et rentières. Au total, on relève à Parigny 11 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni cabaretier ni sage-femme. Contrairement à bon nombre de communes nivernaises, les familles du village n’accueillent aucun «enfant assisté» ou nourrisson.
En 1933, Étienne Prestat, conseiller municipal de 78 ans, est assassiné pour un motif crapuleux et son corps est retrouvé carbonisé à son domicile[17].
En 1938, le Syndicat des services publics et de santé installe une colonie de vacances dans «l’ancien château des ducs de Marcy», le château de Serre, au milieu d’un parc de 10 hectares comprenant deux vergers et un étang «peuplé de carpes»[19].
En 2015, la commune offre un monument aux morts à ses quatre poilus morts en 1914-1918: René Billard, Albert Guidoux, Louis Fleury et Edmond Prestat[20]. Jusque-là, la commune ne disposait que d’une maquette en plâtre, œuvre du sculpteur varzycoisÉmile Boisseau, conservée dans l’église[21].
Curés
André Dupin (1657), Louis Thierrat[22] (1705), Jacques Chauve (1880), Charles-Justin Lalfert (1906)...
Instituteurs
Mle Genty (1888), Étienne-Gustave Lapertot (nommé en 1889), Pierre Guenot (1906), Charles-Henri Drillon (1911), Lucienne Guilloux (1936)...
Seigneurs
Jean de Boirousseau, seigneur de Serre (1499)[23], Charles Andras, chevalier, seigneur de Serre, Parigny-la-Rose, Mhères et autres lieux (XVIIIesiècle)[24]...
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 36 habitants[Note 3], en diminution de 10% par rapport à 2013 (Nièvre: −5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
190
159
203
199
178
182
201
167
171
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
185
173
165
155
149
135
121
133
110
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
99
93
97
68
86
71
73
79
70
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
78
74
77
66
52
40
31
29
37
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
39
36
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Baudel (XVIesiècle), restaurée au XIXesiècle; clocher ajouté en 1899[30].
Lavoir, notamment réputé pour sa charpente en arcs brisés «à la Philibert Delorme»[32], alimenté par une source qui, selon la légende, aurait jailli sous le sabot du cheval de saint Baudel, saint patron de la commune; la toiture, menacée de délabrement, est l’objet d’une restauration en 2020[33].
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Héraldique
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, Paris, 1865.
Georges Marchand, «Une prospection houillère à Parigny-la-Rose en 1795», Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, , p.51-56 (ISSN0181-0596).
Fabrice Cario et Bérangère Delaporte, «Parigny-la-Rose: église Saint-Baudel», La sauvegarde de l'art français,.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии