Ses habitants sont appelés les Clamecycois. Clamecy est le lieu de naissance de plusieurs personnalités: un prix Nobel de littérature, Romain Rolland; un grand navigateur, Alain Colas, un ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
Géographie
Localisation
Située au nord de la Nièvre, la ville de Clamecy, sous-préfecture de la Nièvre, domine la vallée de l'Yonne, et est située à son confluent avec le Beuvron. La ville est au bord d'un bief important du canal du Nivernais.
Clamecy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clamecy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 4 042 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (41,6%), forêts (32,7%), zones agricoles hétérogènes (9,6%), zones urbanisées (7,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5%), prairies (2,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné pour la première fois en 634 sous la forme Clamiciacus (cartulaire général de l´Yonne, tome 1, no. 004).
Histoire
Le site de Clamecy était habité probablement dès la période gallo-romaine, comme en attestent quelques découvertes archéologiques. Au IXeou auXesiècle, les comtes de Nevers font élever à Clamecy un château fort, qui se trouvait près de l’église paroissiale, devant l’actuel hôtel de ville. En 1213, le comte de Nevers Hervé IV accorde aux Clamecycois leurs premières franchises. Peu après, un rempart est construit pour protéger la ville. Le comte de Nevers Guillaume II fonde l’hôpital de Panténor sur la rive droite de l'Yonne, face au vieux Clamecy. Au XIIesiècle, son petit-fils le comte de Nevers Guillaume IV lègue l’hôpital de Panténor et son église à l’évêché de Bethléem en Palestine. En 1223, l’évêque de Bethléem, chassé de Palestine, vient s’installer à Panténor où il établit son siège épiscopal. Panténor prend le nom de Bethléem, qu'il porte toujours: on parle à Clamecy du quartier de Bethléem[11]. L’évêché de Bethléem demeure à Clamecy jusqu’en 1801, et une cinquantaine d’évêques s’y succèdent[12].
Tympan de l'église Saint-Martin.
La collégiale Saint-Martin est bâtie au XIIIesiècle. Elle s’élève en face du château ducal, au milieu d’une ville protégée par des remparts. Les comtes de Nevers établissent dans la commune un atelier monétaire. Au XIVesiècle, Clamecy est plusieurs fois rançonnée ou ravagée: en 1323; en 1360. La ville est occupée par des soldats en 1401 et en 1442. Après ces troubles, Clamecy retrouve le calme. À partir de 1497, la collégiale Saint-Martin est dotée d’une tour monumentale, en gothique flamboyant.
À partir du XVIesiècle, Clamecy connaît une certaine prospérité grâce à l’activité du flottage du bois, qui consiste à ravitailler Paris en bois de chauffage, en utilisant les cours d’eau reliant Clamecy à la capitale. Jean Rouvet, considéré comme l’inventeur de cette technique au XVIesiècle, est en réalité celui qui l’organise sur une grande échelle. Le bois coupé dans les forêts du Morvan permet de constituer des radeaux, dits trains de bois, que des flotteurs conduisent à Paris. Dans les années 1630 et 1640, Roger de Saint-Lary, duc de Bellegarde (1563-1646), un des grands personnages de la cour, est disgracié; il vit alors à Entrains et à Clamecy, où un hôtel particulier lui est construit. En 1659, Mazarin achète le Nivernais au duc de Gonzague. Il devient ainsi duc de Nivernais, titre qu’il transmet à ses successeurs. Ceux-ci le portent jusqu’à Louis-Philippe-Jules Barbon Mancini Mazarini, et viennent occasionnellement visiter Clamecy.
Au XVIIesiècle, de nouvelles communautés religieuses s’installent à Clamecy: les récollets, dont l’église est consacrée en 1636, puis les sœurs de la Providence.
La Révolution est bien accueillie à Clamecy. La ville est cependant agitée par une émeute de flotteurs au printemps de 1792. Fouché vient à Clamecy du 15 au 17 août 1793; il y poursuit notamment l’entreprise de déchristianisation. Clamecy connaît la Terreur, avec son lot d’arrestations arbitraires et plusieurs exécutions[13]. En 1800, la ville devient siège d’une sous-préfecture, d’un tribunal de première instance et d’une justice de paix. En 1815, la ville subit l’occupation étrangère.
Au cours du XIXesiècle, l’activité du flottage du bois diminue progressivement, concurrencée par l’usage du charbon. Aussi les flotteurs de Clamecy provoquent-ils régulièrement des grèves. On suppose que les flotteurs, qui conduisaient leurs trains de bois à Paris, ramenaient à Clamecy les idées politiques de la capitale. Lorsque Louis-Napoléon Bonaparte fait le coup d’État du 2 décembre 1851, une partie des Clamecycois assistés par de nombreux habitants des communes environnantes, provoque du 5 au 7 décembre une insurrection, qui fait des morts tant du côté des insurgés que des forces de l'ordre[14]. La révolte est durement réprimée par le pouvoir; un peu plus d'un millier d'émeutiers sont emprisonnés et, pour certains, déportés[15].
Plan de Clamecy en 1878.
Sous le Second Empire est menée une politique de travaux, avec la construction d’un palais de justice et d’un nouvel hôtel de ville, comportant une halle, de 1859 à 1861. La ligne de chemin de fer de Clamecy à Auxerre est inaugurée en 1870. Au début de la Troisième République, en 1876, est fondée une société savante, la Société Scientifique et Artistique. La même année est créé un musée. L’activité du flottage s’achève, avec le départ du dernier demi-train de bois pour Paris en 1877. Le dernier flot de bûches est lancé en 1923. Au début du XXesiècle, les travaux d’embellissement se poursuivent, avec le comblement d’un bras du canal, source d’insalubrité, à l’emplacement duquel est tracée l’avenue de la République. L’immeuble de la Caisse d’épargne est bâti à partir de 1907. Plus de deux-cents Clamecycois meurent pendant la Première Guerre mondiale, ce qui creuse un déclin démographique déjà amorcé depuis le début du XXesiècle. La ville regagne cependant des habitants dans les années 1920 et 1930. Une nouvelle faïencerie est créée. L’église Notre-Dame-de-Bethléem est construite en ciment armé de 1926 à 1927. La Société des Produits Chimiques de Clamecy, qui a succédé en 1927 à l’usine de carbonisation du bois, est alors un employeur important.
Le 16 juin 1940, Clamecy est occupée par l’armée allemande. Le 18 juin 1940, la commune est le théâtre d’un massacre de prisonniers de guerre[16]: quarante-trois prisonniers de guerre, appartenant aux régiments de tirailleurs africains, sont exécutés après que l’un d’eux a attaqué un officier allemand. Un quarante-quatrième, blessé, s’échappe mais est repris et exécuté plusieurs jours après. Deux autres tirailleurs sont fusillés par les Allemands à Clamecy, à La Rochette, en juillet[17].
Article détaillé: Massacre des 43 tirailleurs sénégalais à Clamecy.
Dans les environs, les résistants sont actifs au sein du maquis du Loup. L’occupant quitte Clamecy le 19 août 1944[18].
Après la Seconde Guerre mondiale, l’administration municipale connaît une certaine stabilité, avec notamment le mandat du docteur Pierre Barbier (1959-1977). Dans les années 1950 et jusqu’à la fin des années 1960, la Société des Produits Chimiques de Clamecy emploie six-cents ouvriers et constitue une sorte de ville dans la ville[19]. Clamecy connaît une certaine reprise démographique dans les années 1970. L’un de ses enfants, Alain Colas, se fait connaître mondialement grâce à ses navigations. Durant ses mandats, qui durent trente-et-un ans, de 1977 à 2008, le maire Bernard Bardin dote la ville d’une salle polyvalente, d’équipements culturels et sportifs. Un secteur sauvegardé, reconnaissant la valeur du centre ancien, est créé en 1985. La bibliothèque est transformée en une médiathèque que François Mitterrand vient inaugurer en 1987. Le musée est agrandi et rénové de 1996 à 2005. Cependant, l’absence de grande industrie contribue à une érosion démographique. Celle-ci s'est accélérée dans la décennie 2010.
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de la Nièvre.
La commune de Clamecy porte:
D'azur semé de billettes d'or sans nombre, au lion de même, armé et lampassé de gueules brochant sur le tout.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires de Clamecy.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2019, la commune comptait 3 590 habitants[Note 3], en diminution de 10,09% par rapport à 2013 (Nièvre: −5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
4 805
5 034
5 335
5 311
5 539
5 539
5 734
6 108
6 179
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
5 487
5 622
5 616
5 381
5 432
5 536
5 307
5 318
5 501
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
5 426
5 154
4 869
4 607
4 959
5 434
5 871
5 819
5 655
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
5 520
5 741
5 922
5 590
5 284
4 806
4 570
4 551
4 238
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 889
3 590
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23]. |recens-prem=20.)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Alors que des moyens de transport de bois plus traditionnels (péniches sur le canal du Nivernais, rail), ainsi que l'usage du charbon faisaient péricliter le flottage, l'industrie de transformation du bois est apparue à la fin du XIXesiècle, le . La Société des Produits Chimiques de Clamecy (S.P.C.C.) a eu une activité importante de carbonisation du bois et d'exploitation des produits chimiques dérivés. Elle employait près de mille personnes dans les années 1950. À partir des années 1960, la concurrence du pétrole condamna rapidement le procédé. Dans l'ancienne usine de Clamecy reste actuellement un établissement de chimie de spécialité, nettement plus modeste et intégré au groupe international Solvay[24].
L'agroalimentaire, avec l'usine Jacquet, qui produit des pains emballés, constitue aujourd'hui l'essentiel de l'activité industrielle locale.
Une faïencerie a été fondée à Clamecy en 1791 et a fonctionné jusqu'aux années 1880. Une nouvelle faïencerie a été créée en 1918 par André Duquénelle. Elle a été dirigée successivement par Roger Colas, père du navigateur Alain Colas, puis par Jean-François Colas, et maintenant par Alexandre Colas. Elle est spécialisée dans la production de fèves de galettes des rois.
Santé
Clamecy dispose d'un hôpital local fonctionnant en réseau avec le Centre hospitalier d'Auxerre.
Personnalités liées à la commune
Jean de Bourgogne, dit Jean de Clamecy, comte de Nevers et de Rethel, fils de Philippe de Bourgogne et de Bonne d'Artois.
Famille Mancini, vicomte de Clamecy.
Jean Rouvet (XVIesiècle), considéré comme l'inventeur du flottage à bûches perdues.
Éléonore de Grandmaison (1620-1692), pionnière en Nouvelle-France.
Claude Simpol, peintre du XVIIesiècle, né à Clamecy vers 1666.
Jean Ramponneau (1724-1802), cabaretier.
André Giroud de Villette (1752-1787), pionnier de l'aéronautique.
Pierre-Étienne Despatys de Courteille (1753-1841), député du tiers état aux États Généraux de 1789.
Louis Charbonnier (1754-1833), général.
Bias Parent (1754-1802), révolutionnaire.
Pierre-François-Jean Bogne de Faye (1778-1838), diplomate et homme politique.
André Dupin (1783-1865), dit «Dupin l'aîné», avocat et homme politique.
Charles Dupin (1784-1873), ingénieur et homme politique.
Édouard Séguin (1812-1880), médecin.
Hippolyte Marié-Davy (1820-1893), scientifique et inventeur.
Théodore Tenaille de Saligny (1830-1889), homme politique.
Jules Jaluzot (1834-1916), fondateur du grand magasin Au Printemps.
Gabriel Alapetite (1854-1932), préfet, ambassadeur et ministre plénipotentiaire.
André Renard (1861-1944), maire de Clamecy, député et ministre du Travail.
Marcel Guinard dit Jotine (1900-1975), le dernier vielleux.
Robert Pouyaud (1901-1970), sculpteur ayant œuvré pour la commune.
Maurice Le Blond (1877-1944), journaliste et écrivain, gendre d'Émile Zola, sous-préfet de Clamecy (1908-1913).
Henri Bachelin (1879-1941), écrivain, né dans l'arrondissement de Clamecy.
Paul Cornu (1881-1914), bibliothécaire et historien, fondateur des Cahiers Nivernais.
Maurice Mignon (1882-1962), universitaire.
Denise Le Blond Zola alias Denise Aubert (1889-1942), romancière jeunesse et fille d'Emile Zola.
Paul Faucher (1898-1967), fondateur de la collection littéraire «Père Castor» et pionnier de l'Éducation nouvelle.
Romain Baron (1898-1985), écrivain, professeur de Lettres et historien.
Vladimir Dimitrijević (1934-2011), écrivain et éditeur.
Xavier Jaillard (né en 1944), écrivain et comédien.
Denis Grozdanovitch (né en 1946), résident dans l'arrondissement de Clamecy.
Jean-Pierre Favard (né en 1970), auteur de nouvelles fantastiques.
Kilien Stengel (né en 1972), auteur gastronomique et universitaire.
Jean-Pierre Sekma (né en 1947) artiste peintre.
Monuments et édifices notables
L'ancienne collégiale Saint-Martin.L'église Notre-Dame de Bethléem.
Clamecy a été labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté en 2018.
L'ancienne collégiale Saint-Martin possède un vaisseau gothique bourguignon, datant du XIIIesiècle, un chœur et un déambulatoire carrés, précédés d'un jubé. La tour a été construite en gothique flamboyant de 1497 à 1515 et la façade occidentale a été remaniée à partir de 1515. La collégiale est classée monument historique[25]. Elle contient un orgue Cavaillé-Coll de 1864, classé monument historique. Elle est ouverte tous les jours.
L'église Notre-Dame de Bethléem, construite en 1926 et 1927 en ciment armé par l'architecte Georges Théodore Renaud (1875-1947). Elle rappelle que cinquante évêques de Bethléem résidèrent à Clamecy après la disparition du royaume latin de Jérusalem en 1225 jusqu'à la Révolution. Elle est inscrite monument historique[26], mais ne se visite pas.
La chapelle des évêques de Bethléem, XIIesiècle, XIIIesiècle. Il en reste trois travées voûtées d'ogives. Vendue comme bien national à la Révolution, elle est aujourd'hui convertie en salle de restaurant. Elle est inscrite monument historique[27].
Le musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland, avenue de la République, installé dans l'ancien hôtel du duc de Bellegarde, la maison natale de Romain-Rolland, celle de son grand-père maternel Edmé Courot et une extension contemporaine. Il possède des collections d'archéologie locale, de peintures, d'affiches, de faïences, des souvenirs de Romain Rolland et une évocation du flottage du bois.
La médiathèque François-Mitterrand, rue Jean-Jaurès, installée dans l'ancienne école royale d'artillerie datant du XVIIIesiècle.
L'Homme du futur, sculpture de César, installée en juillet 1987 sur le rond-point du boulevard Misset à Clamecy.
L'usine Solvay, ancienne S.P.C.C. Elle comporte des bâtiments du XXesiècle ornés de peintures sur toile, notamment de Rex-Barrat, Jean Neveu-Lemaire, Robert Pouyaud, mais ne se visite pas.
Six maisons pans de bois sont inscrites comme monuments historiques: la librairie rue du Grand-Marché, l'ancien office du tourisme rue du Grand-Marché, la Maison Beaufils 1 rue du Temple, la Maison Stengel 2 rue de la Tour, le restaurant l'Angélus place Saint-Jean, la Maison du tisserand rue de la Monnaie.
Événements annuels
Les joutes. Héritage des divertissements des flotteurs, elles se déroulent sur l'Yonne le 14 juillet.
La fête de l'andouillette et du vin blanc est une manifestation festive traditionnelle qui se tient chaque été à Clamecy[28],[29],[30],[31],[32]. Depuis le XVIIIesiècle, la commune de Clamecy s'est fait connaître par sa production d'andouillette[33] et de vin blanc qui profite de l'appellation de la commune voisine de Tannay[29]. La Fête de l'andouillette et du vin blanc a été créée par la ville de Clamecy en 1977. Elle est devenue une des manifestations locales, avec concours de «Miss andouillette», concours de la meilleure andouillette et du plus gros mangeur d'andouillette[34]. De 1977 à 1995, cette fête se tenait dans le parc floral de la ville, réunissant des stars humoristes et des groupes de variété française. Aujourd'hui, cette manifestation se déroule dans les rues de la vieille ville[32],[35], accompagnée de concerts[35] de rue de groupes de musiciens[36],[37]. Cette manifestation a été parrainée par Marc Meneau et le président de l'Association amicale des amateurs d'andouillette authentique.
La descente bidon, qui, depuis 1982, consiste en une navigation sur l'Yonne, un jour d'août, à bord d'embarcations fabriquées par les participants.
Société scientifique et artistique de Clamecy, société fondée en 1876 ayant pour but d'être la mémoire de la région de Clamecy et de la Nièvre et publiant à cette fin chaque année un bulletin[38];
Confrérie Saint-Nicolas, conservant la mémoire du flottage du bois;
Radio Flotteurs, radio locale dont les émissions ont débuté le ;
Amicale pour le don de sang bénévole de Clamecy.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy L'insurrection de 1851, 1997, Clamecy, Nouvelle Imprimerie Laballery, 1997, 215 p.
"Liste des insurgés de Clamecy et des communes voisines", Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy L'insurrection de 1851, 1997, Clamecy, Nouvelle Imprimerie Laballery, 1997, p. 71-136.
Jean Vigreux, «Le 11 novembre 1943 et la mémoire du massacre de Clamecy», Des soldats noirs face au Reich Les massacres racistes de 1940, Paris, PUF, 2015, p. 153-[171].
Pierre Pannetier, «Le quarante-quatrième tirailleur», Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2000, p.65-83.
Jeanette Colas, «Il y a 60 ans: la libération de Clamecy Récit d’après ses archives personnelles», Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2004, p.31.
Société des Produits Chimiques de Clamecy de 1893 à 1953, Paris, André Clérin, 1953, n.p.
Michaël Boudard, «L’usine de produits chimiques de Clamecy: histoire sociale et industrielle (1894-1919)», Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2006, p.43-81. Michaël Boudard, «Maurice Brulfer et l’usine de produits chimiques de Clamecy: une nouvelle ère (décennies 1920 à 1940)», Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2007, p.29-70. Les Traîne-Bûches du Morvan, La Société Forestière de Clamecy et du Centre (Filiale de SPCC), Clamecy, Nouvelle Imprimerie Laballery, 2000, 174 p.
Patricia Wells, La France gourmande: un guide de 400 vraies bonnes adresses et les recettes les plus savoureuses du terroir, Flammarion, , 559p. (ISBN978-2082005371, présentation en ligne), p.172.
Marie-Pierre Cerveau, «Renaissance des vignobles nivernais», Revue géographique de l'Est, vol.46, nos1-2, (lire en ligne).
Charles Milandre, «Les andouillettes de Clamecy», extrait du bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, 1937.
Kilien Stengel, L'Aide alimentaire: colis de vivres et repas philanthropiques - Histoire de la Gigouillette 1934-2009, Paris, L'Harmattan, coll.«Historiques – série Travaux», 2012, 140p. (ISBN978-2-296-96776-2) [présentation en ligne].
Kilien Stengel, L'Aide alimentaire: colis de vivres et repas philanthropiques - Histoire de la Gigouillette 1934-2009, Paris, L'Harmattan, coll.«Historiques – série Travaux», 2012, 140p. (ISBN978-2-296-96776-2).
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «Fête de l'andouillette et du vin blanc» (voir la liste des auteurs). (voir aussi la page de discussion)
Voir aussi
Bibliographie
Bulletins de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, depuis 1876.
Louis Chevalier Lagenissière, Histoire de l'évêché de Bethléem, Paris, Dumoulin, Nevers, Michot, 1872, 347p.
Edme Courot, Annales de Clamecy jusqu'en 1852, Auxerre, Typographie et lithographie de l'Indépendant auxerrois, 1901, 222p.
René Surugue, Le Nivernais et la Nièvre 2epartie – Notice II. Clamecy et l'évêché de Bethléem, Besançon, Imprimerie de l'Est, 1925, 397p.; rééditions: Les éditions du Bastion, 1983; Paris, Le Livre d'histoire, 2010.
Léon Mirot, Maurice Mignon et Ivan Lachat dit Alerte du Tessier, Le Vieux Clamecy, Clamecy, Impr. de Laballery et Brunet, 1926, 32p.
Jean-Claude Martinet, Clamecy et ses flotteurs de la monarchie de Juillet à l'insurrection des «Marianne» 1830-1851, La Charité-sur-Loire, Delayance, 1975, 141p. - 8p. de pl.; deuxième édition, La Charité-sur-Loire, Delayance, 1980, 151p.; autre édition, éd. de l'Armançon, 1995, 151p.
Gérard Guillot-Chêne, Le Flottage en Morvan du bois pour Paris, Éditions Garnier, 1979, 95p.
Jacques Dupont, La Vie quotidienne des flotteurs, Clamecy, Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2005, 163p.
Les Nostalgiques du temps passé, Clamecy, tome I, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2004, 128p.
Bernard et Kilien Stengel, Clamecy, tome II: Événements, fêtes et vie quotidienne, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2010, 159p.
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