Paradou, parfois nommée localement Le Paradou, est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour le quartier Paradou en Algérie, et son club de football, voir Hydra (Alger) et Paradou Athletic Club.
Le Paradou redirige ici.
Paradou | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Bouches-du-Rhône |
Arrondissement | Arles |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles |
Maire Mandat |
Pascale Licari 2020-2026 |
Code postal | 13520 |
Code commune | 13068 |
Démographie | |
Gentilé | Paradounais |
Population municipale |
2 110 hab. (2019 ![]() |
Densité | 131 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 43′ 16″ nord, 4° 47′ 17″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 162 m |
Superficie | 16,15 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Maussane-les-Alpilles (banlieue) |
Aire d'attraction | Arles (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Salon-de-Provence-1 |
Législatives | Quinzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-du-paradou.fr |
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Située au pied des Baux-de-Provence, à 14 kilomètres à l'est d'Arles et à 2 kilomètres de Maussane-les-Alpilles, la commune s'adosse à la chaîne des Alpilles. Il tient son nom de l'appellation locale des moulins à eau qu'exploitaient des tisserands au fil de la rivière Arcoule.
La commune fut créée en 1796 par détachement de la commune des Baux-de-Provence. Elle s'appelait autrefois Saint-Martin-de-Castillon.
La route départementale 17 permet de traverser la commune et le bourg sur un axe est-ouest. La route départementale 78b fait de même sur un axe nord-sud avant d'aller rejoindre au niveau du pont Saint-Jean la route départementale 27 sur la commune voisine. À noter aussi la présence des routes départementales 78c et 78e.
Aucune autoroute sur la commune. Celle-ci est cependant desservie par :
La gare de Saint-Martin-de-Crau et la gare d'Arles sont à moins d'une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la commune et la gare d'Avignon TGV à environ une trentaine de kilomètres au nord.
L'aéroport international le plus proche est l'aéroport de Marseille Provence, au sud.
La commune est située au sud du massif des Alpilles. C'est donc en son nord que se trouvent les principaux reliefs (Défens de Sousteyran, le grand Méjan, etc.). En son centre, les Rochers de la Pène et leur orientation est-ouest, forment une sorte de frontière entre le nord et sa variation importante du relief, et le sud de la commune qui est une plaine avec un semi-marécage en sa limite sud.
De par son relief, le massif des Alpilles est parcouru de nombreux ruisseaux que l'on nomme des « gaudres ». Un gaudre (du provençal gaudre : « petit ruisseau ») désigne un cours d'eau souvent à sec en été et à faible débit le reste de l'année. On peut noter sur la commune le gaudre du Trible, dont la source se situe au nord du village des Baux-de-Provence et qui rejoint la commune au sud-est au niveau du pont saint-Jean.
On trouve plusieurs canaux sur la commune, principalement au sud : le canal de la vallée des Baux, le canal de Saint-Jean, le canal des Pompes, le canal de Faubraguette et le canal du Centre.
Enfin, plusieurs fossés et roubines : fossé de l'Estagnol, roubine de Grava, fossé de Castillan, roubine de Tronflette…
Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29 °C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+3 °C)[1]. Le mois le plus pluvieux est janvier avec sept jours de pluie en moyenne, contre deux jours en juillet[1]. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an pour les Alpilles.
Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au XIXe siècle, comme en témoignent les nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.
Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[2].
On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | année |
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Températures maximales (°C) | 10,9 | 12,3 | 15,3 | 17,5 | 22,0 | 25,8 | 29,4 | 29,0 | 25,0 | 19,9 | 14,2 | 11,6 | 19,4 |
Températures moyennes (°C) | 6,1 | 7,2 | 9,7 | 12,0 | 16,1 | 19,8 | 22,9 | 22,7 | 19,2 | 14,7 | 9,6 | 7,0 | 13,9 |
Températures minimales (°C) | 1,2 | 2,0 | 4,0 | 6,4 | 10,1 | 13,7 | 16,4 | 16,3 | 13,3 | 9,5 | 4,9 | 2,4 | 8,4 |
Précipitations (hauteur en mm) | 59 | 47 | 44 | 63 | 52 | 31 | 16 | 37 | 64 | 98 | 58 | 54 | 623,4 |
Source: Météo France / Station de Salon-de-Provence |
Paradou est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maussane-les-Alpilles, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 4 472 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arles, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,4 %), terres arables (28,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,6 %), zones urbanisées (8,4 %), zones humides intérieures (4,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,9 %), cultures permanentes (3,3 %), forêts (2,6 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Le village s'est d'abord appelé Saint-Martin-de-Castillon, cité comme S. Martinus en 981 puis évoluant en S. Maria de Castillonne en 1213. La forme la plus ancienne est Paladol, attestée vers 1177, ce toponyme provient du provençal parador (« paradou » en norme mistralienne) qui désignait un moulin à foulon pour l'industrie drapière[13].
Des découvertes récentes ont montré que le territoire de Paradou est habité depuis la Préhistoire. L'archéologue Otello Badan a trouvé trace d'une occupation remontant au Néolithique dans une grotte du vallon du Défens de Sousteyran. Dans cette grotte ont été mis au jour les restes de deux individus, ainsi que divers ustensiles plus anciens, comme une pointe moustérienne du Paléolithique moyen et des restes de faune[14].
Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[15]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[15]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'une état d'autarcie à une véritable économie d'échange[15].
Dans les siècles qui précèdent l'arrivée des Romains, le territoire de Paradou, comme l'ensemble des Alpilles, est peuplé de Ligures, de Celtes et de Celto-Ligures. Paradou fait alors sans doute partie du territoire des Nearchi dont Ernaginum constitue la frontière nord, mais aussi, peut-être, des Anatilii, qui vivent jusqu'au nord de la Crau, dont les Alpilles constituent la frontière naturelle[16]. Dès le IVe siècle av. J.-C., le rapide développement de la ville d'Arles attire les forces vives de toute la région et notamment des Alpilles. Mais la première moitié du IIe siècle av. J.-C. marque l'arrêt de l'expansion arlésienne et, peu à peu, les élites locales se disséminent de part et d'autre. C'est ainsi que l'on retrouve sur le territoire de Paradou une surface de 0,4 ha entourée d'un rempart de style hellénistique, appartenant sans doute à un aristocrate local[17].
Une statue tronquée du Ier siècle av. J.-C., sculptée dans du calcaire, a été découverte au XIXe siècle près de la Fontaine de l'Arcoule. Dénommée le « Lion de l'Arcoule », elle fait aujourd'hui partie des collections du musée de l'Arles antique[18]. La commune est traversée par la voie Aurélienne qui rejoint Arles à Aix-en-Provence[19].
Les marais n'étant pas asséchés, le village médiéval se situait sur les hauts des rochers de la Pène. Seules les tours du château de Saint-Martin-de-Castillon, datées du XIIIe siècle, restent les témoins de cette ancienne installation[18].
L'église primitive du village, qui datait du Xe siècle, fut reconstruite partiellement en 1632, Le vieux cimetière étant désaffecté puisqu'une draille (chemin de transhumance) le traversait depuis 1565, il fut placé à côté de l'église sur la même plan que sa façade[20].
Ce quartier de l'ancien Saint-Martin-de-Castillon fut érigé en commune le (1er vendémiaire, an V}[21]. Le cadastrage de la nouvelle commune fut achevé en 1830[22].
À cette époque, elle produisait des céréales, du vin, de la garance, des chardons à bonnetiers, des légumes, du foin et des fruits. Des plantations de mûriers permettaient d'alimenter les vers à soie, la production de cocons était telle qu'elle était directement traitées par les filatures installées à Saint-Rémy-de-Provence[23].
Charloun Rieu s'éteint à Paradou, son village natal, le [24]. Quant à Pierre Alechinsky, il y installe son atelier après la Seconde Guerre mondiale et y vit à demeure depuis 1988[25],[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des officiers publics et maires successifs de 1796 à 1901
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1947 | 1971 | Henri Aubert | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Célestin Petit | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Fernand Bertoncini | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jean-Hilaire Seveyrac | DVD | Dirigeant de société | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En cours | Pascale Licari | DVD | Expert-comptable 6e vice-présidente de la CC Vallée des Baux-Alpilles (2014 → ) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Paradou est l'une des dix communes de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.
Ses habitants se nomment les Paradounais[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 2 110 habitants[Note 3], en augmentation de 20,57 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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488 | 456 | 627 | 617 | 631 | 650 | 672 | 669 | 710 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
782 | 801 | 713 | 720 | 678 | 662 | 583 | 616 | 605 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
580 | 622 | 576 | 510 | 547 | 520 | 511 | 516 | 532 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
526 | 640 | 809 | 926 | 1 162 | 1 263 | 1 290 | 1 750 | 2 066 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 110 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 987 €, ce qui plaçait Paradou au 4 160e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[32].
Les deux formes les plus évidentes[33] de cultures sur la commune sont celles de la vigne et celle de l'olivier, cette dernière étant principalement située sur la moitié nord de la commune, limitée au sud par les Rochers de la Pène. Néanmoins, elles sont loin d'être les seules et l'on trouve aussi de nombreux champs (céréales, fourrages, etc.), principalement au sud du bourg et de la commune.
La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence[34]. Cette AOC a été reconnue par un décret du pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de 15 500 hectolitres par an dont 75 % en rouge et 25 % en rosé[35].
Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au Nord, par la Durance et au Sud, par les Alpilles[36].
La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence, protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO le . Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[37]. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires, la seule variété acceptée est la grossane[38],[39].
Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.
La commune dispose d'une école maternelle et d'une école élémentaire.
On trouve sur la commune un centre équestre, un parcours sportif et plusieurs chemins permettant la pratique de la randonnée. Plusieurs Golfs sur les environs, etc.
La commune dispose d'un cabinet médical, mais pas de pharmacie. La pharmacie la plus proche se trouve sur la commune voisine de Maussane-les-Alpilles, à environ 1,5 kilomètre.
Les hôpitaux les plus proches sont sur Saint-Rémy ou Arles, à une dizaine de kilomètres environ.
Culte catholique à l'église paroissiale.
Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles[40].
Paradou fait partie des seize communes du parc naturel régional des Alpilles qui accueille depuis 2010 « Harmonies d'Arménie », l'un des événements du Festival des Alpilles. L'objectif d'« Harmonies d'Arménie » est de faire connaître la culture millénaire de l'Arménie à travers deux de ses fiertés : la musique et la danse. La première édition, à laquelle participait d'ailleurs Charles Aznavour, a réuni sur scène les soixante-douze danseurs et danseuses de la troupe arménienne Goris Sassoun et Levon Minassian, virtuose du doudouk arménien. Cette soirée consacrée à la musique et la danse de l'Arménie faisait suite à une conférence du professeur Edmond Khayadjian qui a présenté les liens littéraires, qui relient les Alpilles et l'Arménie, à travers les correspondances entre Alphonse Daudet, Frédéric Mistral et le poète arménien Archag Tchobanian.
Voulant développer ce premier succès d"Harmonies d'Arménie", la municipalité du Paradou a entrepris un jumelage avec la commune arménienne de Sissian.
Les armes de Paradou sont relativement récentes. Le village n'en possédait pas sous l'ancien régime. Il faut attendre la deuxième partie du XXe siècle pour que soient créées ces armes. Les deux tours évoquent l'oppidum des tours de Castillon et l'étoile qui les surmonte est celle des seigneurs des Baux[48].
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Blasonnement : De gueules aux deux tours d'or, maçonnées de sable, rangée en fasce en pointe, surmontées d'une étoile de seize rais d'argent.
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