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Saint-Rémy-de-Provence (Sant Roumié de Prouvènço en écriture mistralienne ; Sant Romieg (de Provença) en écriture classique ; Sant Romiech en ancien provençal ; du latin Villa Sancti Remigii) est une commune française du département des Bouches-du-Rhône. Située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Saint-Rémy-de-Provence est la petite capitale des Alpilles.

Saint-Rémy-de-Provence

Saint-Rémy-de-Provence, vue de Glanum.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arles
Intercommunalité Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles
(siège)
Maire
Mandat
Hervé Chérubini (PS)
2022-2026
Code postal 13210
Code commune 13100
Démographie
Gentilé Saint-Rémois
Population
municipale
9 769 hab. (2019 )
Densité 110 hab./km2
Population
agglomération
12 783 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 24″ nord, 4° 49′ 57″ est
Altitude 60 m
Min. 7 m
Max. 392 m
Superficie 89,1 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Rémy-de-Provence
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Rémy-de-Provence
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Salon-de-Provence-1
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Rémy-de-Provence
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Rémy-de-Provence
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Saint-Rémy-de-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Rémy-de-Provence
Liens
Site web mairie-saintremydeprovence.com/

    À la suite du décret du , son territoire est classé au sein du parc naturel régional des Alpilles. Ville touristique et vinicole, elle possède un important patrimoine bâti et naturel. En 2018, elle compte 9 829 habitants, appelés les Saint-Rémois et les Saint-Rémoises.


    Géographie



    Localisation


    La commune se trouve au nord de la chaîne des Alpilles, à environ dix kilomètres des Baux-de-Provence (au sud de la chaîne), entre Avignon (20 km au nord), Cavaillon (19 km à l'est), Arles (25 km au sud-ouest) et Tarascon (13 km à l'ouest). La commune fait partie du parc naturel régional des Alpilles.

    Communes limitrophes de Saint-Rémy-de-Provence [1]
    Maillane Eyragues Noves
    Saint-Andiol
    Mas-Blanc-des-Alpilles
    Saint-Étienne-du-Grès
    Mollégès
    Eygalières
    Fontvieille Les Baux-de-Provence
    Maussane-les-Alpilles
    Aureille
    Mouriès

    Relief et géologie


    Saint-Rémy-de-Provence se situe au pied des Alpilles.
    Saint-Rémy-de-Provence se situe au pied des Alpilles.

    La commune de Saint-Rémy-de-Provence repose sur des colluvions provenant d'épandage de pentes. Il y est également rencontré des marnes et des calcaires datant du Burdigalien.


    Hydrographie


    Saint-Rémy se situe dans la vallée du Rhône, à une vingtaine de kilomètres à l'est du fleuve. La rivière l'Anguillon prend sa source sur le territoire communal et rejoint la Durance vers le nord, au sud d'Avignon. Les ruisseaux Vigueirat (à l'ouest) et Real (au sud) coulent également dans la commune, le deuxième se jetant dans le premier[3].

    Le canal des Alpines (eau de la Durance) traverse la commune, et permet l'irrigation des cultures[3].


    Climat


    Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29 °C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+3 °C)[4]. Le mois le plus pluvieux est janvier avec 7 jours de pluie en moyenne, contre 2 jours en juillet[4]. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an pour les Alpilles.

    Il n'y a eu que trois épisodes de gel du Rhône au XXe siècle, alors que ce phénomène était plus fréquent pendant le petit âge glaciaire[5].


    Le mistral

    Le mistral souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Il est ressenti fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[6].

    On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui s'accompagne de pluie.


    Données météorologiques

    Le climat de Saint-Rémy est méditerranéen avec des étés chauds et secs mais parfois des orages. Les hivers sont doux, plus frais cependant que sur la côte. On observe environ 30 jours de gel par an. Bien que la neige soit rare (seulement 4 jours par an), elle peut tomber en grande quantité.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service en 1964 à 2009 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records ST-REMY-DE-PROVENCE (13) - alt : 49 m 43° 47′ 24″ N, 4° 50′ 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1992-2009 - Records établis sur la période du 01-12-1992 au 30-06-2009
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 5,3 8 11,9 15,6 17,5 17,4 13,5 11 5,9 2,8 9,5
    Température moyenne (°C) 6,6 7,7 11,1 13,8 18,3 22,2 24,3 24 19,5 16,1 10 6,8 15,1
    Température maximale moyenne (°C) 10,9 12,7 16,8 19,7 24,7 28,8 31,1 30,6 25,6 21,1 14,1 10,8 20,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −7,9
    04.01.1993
    −6,5
    25.02.05
    −8,1
    02.03.05
    −0,7
    18.04.1997
    4,1
    15.05.1995
    8,8
    12.06.1995
    9,3
    11.07.1993
    9,2
    30.08.1998
    5,8
    29.09.1993
    −1,8
    31.10.1997
    −5,4
    23.11.1998
    −7,7
    29.12.1996
    −8,1
    2005
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,9
    19.01.07
    22,9
    18.02.1998
    27,1
    18.03.1997
    30,7
    29.04.05
    34,6
    31.05.01
    37,3
    21.06.03
    38,1
    23.07.1998
    39,4
    14.08.03
    35
    02.09.1998
    30,4
    02.10.1997
    23,1
    03.11.05
    19,7
    05.12.06
    39,4
    2003
    Précipitations (mm) 50,9 34,8 35,1 63 56,1 31,7 19,7 38,7 89,8 87,5 69,2 48,7 625,2
    Source : « Fiche 13100002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    10,9
    2,4
    50,9
     
     
     
    12,7
    2,8
    34,8
     
     
     
    16,8
    5,3
    35,1
     
     
     
    19,7
    8
    63
     
     
     
    24,7
    11,9
    56,1
     
     
     
    28,8
    15,6
    31,7
     
     
     
    31,1
    17,5
    19,7
     
     
     
    30,6
    17,4
    38,7
     
     
     
    25,6
    13,5
    89,8
     
     
     
    21,1
    11
    87,5
     
     
     
    14,1
    5,9
    69,2
     
     
     
    10,8
    2,8
    48,7
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Milieux naturels et biodiversité



    Espèces animales protégées

    De nombreuses espèces d'oiseaux nichent dans les Alpilles et peuvent être observées sur le territoire de la commune de Saint-Rémy-de-Provence. Les plus réputées sont l'aigle de Bonelli[8], le vautour percnoptère, le faucon crécerellette et le hibou grand-duc[9].

    Quantité de chauves-souris nichent sur le territoire communal, en particulier dans les carrières proches de Glanum. Des arrêtés préfectoraux de protection de biotope ont d'ailleurs été pris pour en assurer la préservation[10],[11],[12]..

    Les rochers arides abritent une espèce de lézard emblématique des Alpilles, le lézard ocellé, lui aussi considéré comme menacé et également protégé[9].


    Autres espèces

    Le territoire de Saint-Rémy-de-Provence, et notamment ses vallons, compte de nombreux mammifères. Le sanglier y abonde, sa population est en progression. Inversement, le nombre de lièvres et de lapins tend à décroître. La raison semble en être l'épidémie de myxomatose de 1953 qui a causé des ravages[13] dans la population et, depuis la fin du XXe siècle, le VHD viral qui provoque la diminution de l'espèce[14].


    Flore

    La flore de Saint-Rémy-de-Provence est, pour l'essentiel, xérique et méditerranéenne. Le botaniste Bernard Girerd y a dénombré 800 espèces végétales en 1992[15]. Hormis l'olivier, caractéristique du paysage des Alpilles, on note la présence de micocouliers, de chênes kermès de petite taille, d'amélanchiers. Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d'été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.


    Urbanisme



    Typologie


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    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 6,1 % 551
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,4 % 38
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 13,4 % 1202
    Vignobles 1,4 % 128
    Vergers et petits fruits 9,4 % 849
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 32,3 % 2901
    Forêts de feuillus 5,0 % 454
    Forêts de conifères 11,0 % 995
    Forêts mélangées 4,9 % 438
    Pelouses et pâturages naturels 1,3 % 114
    Végétation sclérophylle 8,5 % 762
    Forêt et végétation arbustive en mutation 5,7 % 516
    Source : Corine Land Cover[16]

    Lieux-dits, hameaux et écarts



    Logement


    En 1999, 82 % des logements étaient individuels, 18 % collectifs, pour un total de 4 867 logements. Le taux de vacances s'élevait à 5,8 % (281 logements)[17].


    Voies de communication et transports


    La gare Avignon TGV se situe à 20 km. Les aéroports les plus proches sont ceux d'Avignon, Nîmes et Marseille.

    Par ailleurs, de Saint-Rémy, plusieurs autoroutes et voies principales sont accessibles : l'autoroute A7, qui descend la vallée du Rhône et relie Lyon à Marseille via Orange, passe à une douzaine de km à l'est de Saint-Rémy. L'autoroute A54 (Nîmes - Salon-de-Provence) traverse le territoire provençal au sud de la commune. À Arles, elle est à 17 km. Enfin, l'A9, qui va d'Orange à Montpellier puis Perpignan, passe à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest.

    La D 571 (D 5 au sud de la commune, vers Maussane-les-Alpilles et Mouriès) permet d'accéder à Avignon au nord, à 18 km. La D 99 traverse également la commune, vers Tarascon puis Nîmes à l'ouest et Cavaillon à l'est.


    Risques naturels et technologiques



    Sismicité

    Le canton de Saint-Rémy-de-Provence est en zone de sismicité modérée (3) comme la majorité du département[18].


    Toponymie


    Le nom de la ville était naguère « Saint Remi », devenant « Saint-Rémy » au cours du XIXe siècle. C'est par une délibération en date du que le conseil municipal a plus récemment adopté le nom actuel de « Saint-Rémy-de-Provence »[19]. L'absence initiale d'accent sur le « e » de « Remi » vient de Reims et du prénom de l'évêque Remi. C'est bel et bien la version originelle de ce prénom, prononcé de la sorte par les Rémois. Cet usage a été très longtemps respecté à Saint-Rémy, où au début du XXe siècle, les habitants continuaient à dire « Saint Remi » en français[20]...

    En provençal, le nom de la commune est Sant Roumié de Prouvènço.


    Histoire



    Préhistoire et Antiquité


    Le territoire de Saint-Rémy est habité depuis la Préhistoire, en témoignent les gravures rupestres trouvées dans la grotte Otello que les archéologues qualifient de « grotte ornée[21] ». Les peintures remontent au Néolithique final et à l'âge du bronze. Elles consistent en signes anthropomorphes et géométriques[21]. Le site de Romanin est contemporain de celui de la grotte. Il constitue une station préhistorique sur laquelle se sont installées des populations. Un poignard en cuivre y a été découvert[22].

    Vue générale du site de Glanum.
    Vue générale du site de Glanum.

    On trouve aussi sur le territoire de Saint-Rémy-de-Provence d'autres grottes ornées, comme la grotte Baldouin, dont les parois représentent des guerriers casqués. Leur datation est en revanche plus récente ; on les estime datées de l'âge du fer[22]. Au premier âge du fer, les habitats préhistoriques continuent d'être habités pour la plupart, notamment au vallon Notre-Dame de Laval mais d'autres sites sont désormais peuplés, comme la Vallongue[23]. Aux alentours du VIe siècle av. J.-C., le mont Gaussier se peuple, alors qu'il est à l'écart de l'agglomération qui se dessine sur le site de Glanum, même s'il finit incorporé dans l'ensemble. On estime que la ville de Glanon, outre son centre monumental, s'étend jusqu'au mont Gaussier[24], sur une superficie totale de 40 hectares[25]. Le peuplement de quartiers périphériques se remarque au même moment dans d'autres d'endroits des Alpilles, comme aux Caisses de Jean-Jean (Mouriès), en retrait de Tericiae[26] et, alors que la Protohistoire est fortement marquée par le pastoralisme et l'agriculture dans les Alpilles, on extrait de la pierre calcaire dans des carrières aux alentours de Saint-Rémy[26]. Les activités liées à l'extraction de la pierre dureront jusqu'au début du XXe siècle.

    Article détaillé : Glanum.

    Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[27]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[27]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une véritable économie d'échange[27]. Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région[27].

    Mais le site de Glanum est peu à peu abandonné pour un autre, plus au nord, situé au commencement de la plaine et sur le bord de la voie Domitienne. C'est là que s'établit la nouvelle agglomération. qui deviendra Saint-Rémy.


    Moyen Âge


    Au Moyen Âge, sous la dynastie carolingienne, le territoire est la propriété de l'abbaye Saint-Remi de Reims, d'où le nom de Saint-Rémy. Une légende affirme que le roi Clovis aurait parcouru la région accompagné par l'évêque de Reims Remi qui l'avait sacré roi. Le prélat ayant réalisé un miracle, un notable local lui aurait légué ces biens fonciers[28]. Une autre tradition prétend que les rois de France étaient sacrés avec de l'huile provenant de ces domaines, et donc de Saint-Rémy. Quoi qu'il en soit, L’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y a été aussi un important propriétaire, en possédant pas moins de six églises, dont cinq simultanément à la fin du XIIe siècle[29] :

    Le , Rostaing Andrée de Mayronis (?-ap. 1343), noble, habitant de Sisteron, coseigneur de Meyronnes, Tournoux, Gleisoles et probablement de Larche (Baillie de Barcelonnette) en 1328[30] fut chargé avec Pierre Audiberti, par le sénéchal, de faire le bornage de Saint-Rémy et de Lagoy[31], fief qui restera indépendant de Saint-Rémy jusqu'à la Révolution.

    Saint-Rémy fait alors partie du diocèse d’Avignon, ce qui sera le cas jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Cela lui vaudra une certaine aisance au Moyen Âge, en particulier lors du séjour des Papes à Avignon. C’est dans ce contexte qu’il faut mettre l’érection de l’église paroissiale en collégiale par le pape Jean XXII en 1331, qui finance aussi la construction d’un magnifique clocher [32].

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le roi de France, Charles VI, intervient et envoie le sénéchal de Beaucaire, Enguerrand d’Eudin, auquel se rallie Guillaume-Roger de Turenne. Saint-Rémy, tenu par ce dernier, se trouve donc neutre en début de guerre, et du côté angevin à la fin de la décennie[33].

    Dès la période médiévale, Saint-Rémy jouit du privilège d’être une ville comtale, c’est-à-dire dépendant directement du prince, sans pouvoir être aliénée par lui. C’est de là que proviennent les armoiries de la cité, dans lesquelles brillent le « sang et or » de la Maison princière des Raymond-Bérenger. Les historiens ont prouvé que cet insigne ne proviendrait pas de Catalogne mais de la bannière pré-héraldique de l’ancien royaume de Bourgogne ou d’Arles[34]… Même s’il avait déjà été quelque peu rogné, en particulier par le Roi René, ce statut de ville comtale sera maintenu de manière formelle lors de l’annexion de la Provence à la France à la mort du dernier prince provençal, Charles V d'Anjou - en Provence, Charles III.

    Comme ce fut le cas dans toute la Provence, l'annexion française entraîna l’expulsion de la communauté israélite locale, d'où était issue la famille du fameux Nostradamus, convertie au catholicisme, dès le XVe s. puis anoblie. Cela explique la naissance à Saint-Rémy de Michel de Nostredame le .


    Temps modernes


    Sous l’Ancien Régime, Saint-Rémy est considérée comme une « ville » à part entière, et non comme un simple village. La présence sur son territoire de ce que l’on appelle alors les « Antiquités » - actuel site des Antiques avec son arc de triomphe et son mausolée - lui donne un prestige non négligeable. À ce titre, elle envoie un député aux États de Provence remplacée par l’assemblée des Communautés, qui votent chaque année les impôts de la principauté, puis de la province annexée à la France. Dans l'ouest de la Provence, elle partage seulement ce privilège avec Tarascon - Arles et les Baux étaient alors « terres adjacentes » du comté... Si cette assemblée se réunissait traditionnellement à Lambesc, elle le fit de manière exceptionnelle à Saint-Rémy en 1661[35].

    Après avoir connu quelques soubresauts lors de l’apparition de la Réforme, Saint-Rémy subit de plein fouet l’épidémie de peste de 1720-1721, au cours de laquelle périt près d’un tiers de sa population[36].

    Depuis 1642 et le traité de Péronne, l’agglomération avait aussi perdu de fait son statut de « ville royale ». En effet, le roi Louis XIII attribua alors la seigneurie de Saint-Rémy aux princes de Monaco, qui conserveront cette suzeraineté théorique jusqu’à la Révolution[37]. Si les rapports entre les Grimaldi et leur fief saint-rémois furent toujours cordiaux[38], il n’en fut pas de-même entre les représentants locaux des princes, les membres de la famille Pistoye, qui cumulaient cette fonction avec celles de viguier et de juge royal. Véritable petits potentats locaux imbus de leurs privilèges, les Pistoye exacerberont la vie publique locale[39]. Cela explique en grande part l’accueil très favorable de la Révolution à Saint-Rémy[40]. Deux Saint-rémois seront ainsi élus à l’Assemblée Nationale puis à la Convention: Pierre-Toussaint Durand de Maillane (1729-1814), ainsi qu’André Pellissier (1742-1791), remplacé par la suite par son fils Denis-Marie (1765-1829), qui votera la mort de Louis XVI[41].


    Révolution française et Empire


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    Époque contemporaine



    Apogée économique

    Le XIXe siècle verra l’apogée économique de Saint-Rémy avec le développement de la culture du chardon cardaire[42] et des graines[43], grâce à l’extension du Canal des Alpines. En favorisant l’irrigation, cela transforma la ville en un centre de renom international qui entretenait des rapports commerciaux avec toute l'Europe ou les États-Unis. Les grandes familles de négociants, tels les Mistral-Bernard[44], les Blain ou les Roumanille se font bâtir d’opulentes maisons à l’extérieur des remparts[45]. Cette activité durera jusqu’à la Première Guerre mondiale avant de connaître un déclin notable.

    En 1874, la ville se voit dotée d'une gare, grâce à l'ouverture d'une ligne de chemin de fer jusqu'à Tarascon, sur laquelle circuleront marchandises et voyageurs, contribuant à la prospérité économique. La ligne connaît même une extension jusqu'à Orgon en 1887. Elle ferme en 1950. La gare et ses halles sont toujours en place, sur l'actuelle place Charles-de-Gaulle. La portion de 8 km de ligne jusqu'à Saint-Étienne-du-Grès a été depuis transformée en voie verte.


    Ville d'artistes et d'intellectuels

    Dès l’Ancien Régime avec la présence en ses murs d’un petit collège tenu par les Trinitaires, la ville possède une élite cultivée. Avec ce contexte favorable, Saint-Rémy connaît dès cette époque une certaine vocation intellectuelle qui ne fit que se développer et ne se démentira jamais jusqu'à nos jours. Le souvenir de Nostradamus, la richesse de son patrimoine et la beauté de ses paysages attirent aussi de manière précoce artistes et intellectuels. Si c’est sans doute seulement en raison de sa proximité avec Arles que Vincent van Gogh y est interné dans la maison de santé de Saint-Paul de Mausole (1889), le peintre hollandais y réalisera quelques-unes de ses œuvres les plus connues, qui augmenteront plus encore la notoriété du site. D’autres artistes viendront ensuite séjourner ou s’établir à Saint-Rémy comme René Seyssaud (1867-1952), Jean Baltus (1880-1946), Albert Gleizes (1881-1953), André Hambourg (1909-1999) ou Mario Prassinos (1916-1885).

    Avec la renaissance provençale initiée par Frédéric Mistral (1830-1914) dans les années 1850, Saint-Rémy devient le centre névralgique de ce mouvement tout comme ses voisines Maillane, Avignon, puis Arles. Frédéric Mistral lui-même était d’origine saint-rémoise par son père. C’est dans ce contexte qu'il faut remettre des écrivains saint-rémois d'expression provençale tels que Joseph Roumanille (1818-1891), Marius Girard (1838-1906) et sa fille Marie Gasquet (1872-1960), Charles Mauron (1899-1966), sa première épouse Marie Roumanille, en littérature Marie Mauron (1896-1986). On citera aussi Charles Galtier (1913-2004) du village voisin d'Eygalières mais très lié à Saint-Rémy, ou le poète et érudit Marcel Bonnet (1922-2007)[46],[47]. C'est aussi dans le même contexte que Charles Gounod vint séjourner à Saint-Rémy en 1862 pour y composer son opéra Mireille, tiré du poème de Frédéric Mistral[48]. Des intellectuels et écrivains britanniques comme Roger Eliott Fry (1866-1934) ou Edward Morgan Forster (1879-1970) séjournent volontiers à Saint-Rémy, grâce à leur amitié avec l'écrivain Charles Mauron, déjà cité. Ancien Résistant, Maire de Saint-Rémy entre 1945 et 1959, militant de la culture provençale mais aussi mais grand intellectuel inventeur de la psychocritique, ce dernier traduira en français certaines œuvres de Forster ainsi que d'autres écrivains anglais du groupe de Bloomsbury[49].Il convient aussi d'évoquer les noms d’érudits ou archéologues tels que le Docteur Edgar Leroy (1883-1963), Pierre de Brun (1874-1941) ou Henri Rolland (1887-1970). On signalera enfin que l’écrivain, journaliste et polémiste Léon Daudet (1867-1942) décéda à Saint-Rémy pendant la Seconde Guerre Mondiale dans la maison qu’il y possédait, ce qu’il explique qu’il est enterré au cimetière de cette commune[50].

    Si la ville a malheureusement perdu en grande partie sa vocation agricole, Saint-Rémy-de-Provence est devenu un lieu de villégiature privilégié de nombreux touristes et personnalités qui apprécient plus que jamais son cadre enchanteur.


    Politique et administration



    Administration municipale


    Ancien hôtel de ville (1806-1820).
    Ancien hôtel de ville (1806-1820).
    Mairie actuelle.
    Mairie actuelle.

    Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Saint-Rémy-de-Provence :

    Conseil municipal de Saint-Rémy-de-Provence (mandature 2022-2026).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Défendons notre histoire, construisons notre avenir » PS Hervé Chérubini 23 Majorité
    « Le renouveau Saint-Rémois » SE Romain Thomas 6 Opposition

    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans les Bouches-du-Rhône.

    Le tribunal administratif de Marseille annule en février 2021 les élections municipales de Saint-Rémy-de-Provence, remportées par Hervé Chérubini de seulement cinq voix en 2020. Des bulletins de vote ne mentionnaient pas la nationalité belge d'une colistière du maire sortant[51].


    Finances communales



    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[52] :


    Liste des maires


    De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

    De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites, mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

    Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

    Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 André Pellissier   médecin
    1815 1815 Jacques Joseph Durand    
    1816 1829 Jacques Joseph Durand    
    1848 1848 Jules Pellissier   médecin
    1848 1848 André Toussaint Pellissier   médecin
    1870 1872 Jules Pellissier   médecin
    1872 1874 Désiré Cartier   notaire
    1874 1876 Louis Auguste Bouchaud de Bussy    
    mars 1971 mars 1989 Henri Richaud app.PCF Conseiller général du canton de Saint-Rémy-de-Provence (1973 → 1985)
    mars 1989 mars 1995 Serge Pampaloni UDF Gérant de société
    Conseiller général du canton de Saint-Rémy-de-Provence (1985 → 1998)
    mars 1995 mars 2001 Hervé Chérubini PS Permanent politique
    Conseiller général du canton de Saint-Rémy-de-Provence (1998 → 2015)
    mars 2001 mars 2005 Lucien Palix DVD  
    mars 2005 novembre 2021 Hervé Chérubini PS Permanent politique
    Conseiller général du canton de Saint-Rémy-de-Provence (1998 → 2015)
    Élections municipales annulées en février 2021 puis confirmé par le Conseil d'État en novembre 2021.
    novembre 2021 février 2022 Délégation spéciale   Présidée par Bernard Fraudin
    5 février 2022 En cours Hervé Chérubini PS Permanent politique
    Conseiller général du canton de Saint-Rémy-de-Provence (1998 → 2015)
    Réélu lors de l'élection municipale partielle des 23 et 30 janvier 2022.

    Intercommunalité


    Saint-Rémy-de-Provence est une des dix communes de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.


    Jumelages


    La commune de Saint-Rémy-de-Provence est jumelée avec les villes :


    Équipements et services publics



    Eau et déchets


    Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles[53].


    Espaces publics



    Enseignement


    Les élèves de Saint-Rémy-de-Provence commencent leurs études aux écoles maternelles « Mas Nicolas » ou « Marie Mauron » puis aux écoles élémentaires de l’Argelier, de Saint-Martin, ou de la République. Ils les poursuivent au collège Glanum, accueillant 791 collégiens en 2012[67]. Une école d'enseignement privé est également installée sur la commune[68], qui possède aussi un lycée agricole. Mais les jeunes saint-rémois sont généralement contraints d'aller dans les lycées des villes voisines - Tarascon, Arles ou Avignon - afin d'y préparer le baccalauréat.

    Créée en 1981 sous forme associative par Philippe Latourelle, l'école de musique de Saint-Rémy-de-Provence est à l'origine de l'actuel Conservatoire de musique du Pays d'Arles créé en 2012, qui regroupe les communes de la communauté d'agglomérations Arles Camargue Crau Montagnette (ACCM), mais y intègre toujours la commune saint-rémoise[69].


    Santé


    L'établissement de santé le plus connu de Saint-Rémy-de-Provence est la clinique Saint-Paul-de-Mausole, intégrée au monastère Saint-Paul-de-Mausole, lieu où Vincent van Gogh fut interné. De nombreux médecins sont installés sur la commune. L'ancien hôpital municipal a été transformé en maison de retraite, l'EHPAD Marie-Gasquet[70], tandis que la commune possède aussi une clinique de rééducation fonctionnelle, Korian-Glanum[71].


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72],[Note 1]

    En 2019, la commune comptait 9 769 habitants[Note 2], en diminution de 0,3 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 0555 0555 7375 1815 4645 0075 9306 0776 124
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 3406 3486 3156 0305 9995 8155 8135 6365 976
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 0096 1486 1745 9386 3696 5986 7236 8776 893
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 5828 0447 9238 4029 3409 80610 20310 8269 612
    2019 - - - - - - - -
    9 769--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,6 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (36,2 %) est supérieur au taux départemental (26,3 %).

    En 2018, la commune comptait 4 611 hommes pour 5 218 femmes, soit un taux de 53,09 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,24 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90 ou +
    2,5 
    10,9 
    75-89 ans
    13,6 
    21,9 
    60-74 ans
    22,0 
    21,4 
    45-59 ans
    23,5 
    15,1 
    30-44 ans
    14,4 
    15,4 
    15-29 ans
    11,4 
    14,0 
    0-14 ans
    12,6 
    Pyramide des âges du département des Bouches-du-Rhône en 2018 en pourcentage[75]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    1,8 
    7,3 
    75-89 ans
    9,6 
    16 
    60-74 ans
    16,9 
    19,8 
    45-59 ans
    19,7 
    18,8 
    30-44 ans
    18,5 
    18,6 
    15-29 ans
    16,9 
    18,8 
    0-14 ans
    16,6 

    Manifestations culturelles et festivités


    Berger à la fête de la transhumance de Saint-Rémy.
    Berger à la fête de la transhumance de Saint-Rémy.
    Dame de Saint-Rémy.
    Dame de Saint-Rémy.

    Sports et loisirs


    Vol à voile : Aéroclub de Saint-Rémy-les-Alpilles (aérodrome du Mazet de Romanin) détenteur des records mondiaux de durée masculins et féminins sur planeur mono et biplace[80]. Les records de durée en vol à voile ne sont plus homologués depuis 1956.


    Cultes et religions


    Le culte catholique est représenté par les paroisses de Saint-Rémy-de-Provence, Eygalières, Mollégès, Saint-Andiol, Plan-d'Orgon, Verquières et Cabannes qui sont regroupées en un ensemble pastoral[81].

    Situé dans le voisinage de la terre des Baux-de-Provence, où le protestantisme s'établit de manière précoce, Saint Rémy-de-Provence a vu l'apparition de la Réforme durant la seconde moitié du XVIe siècle[82]. Cette petite communauté possédait même son propre cimetière, qui voisinait celui des catholiques - actuelle place de la République, au niveau de l'Hôtel Ville-Verte Charles-Gounod[83]. Mais le protestantisme disparut vite, le cimetière étant alors désaffecté et réunit au principal.

    Disparue lors de son expulsion de Provence à la fin du XVe siècle, la communauté juive saint-rémoise s'est progressivement reconstituée dès la fin du XVIIIe siècle avec l'installation de familles venant d'Avignon et du Comtat Venaissin[84]. Ayant toujours conservé le souvenir de ce dernier, pourtant abandonné depuis des siècles, les Israélites saint-rémois restaurèrent leur ancien cimetière sur son site initial, clos de murs par la municipalité en 1847. Ils n'y ouvrirent pourtant jamais de synagogue, sans doute indice prouvant déjà leur déjudaïsation. Portant pour la plupart le patronyme de Millaud, les juifs saint-rémois, totalement intégrés dans la communauté française, s'y disperseront au cours du XXe siècle. Après qu'une ultime inhumation y ait été réalisée en 1910, le cimetière fut désaffecté en 1977 et placé sous la protection de la Ville de Saint-Rémy. Le site a été inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en [85].


    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 633 , ce qui plaçait Saint-Rémy-de-Provence au 19 054e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole [86]. En 2014 le revenu est de 19 232 [87].


    Fiscalité


    L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Rémy-de-Provence en 2014[88]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)18,23 %?, %?, %?, %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)19,39 %?, %?, %?, %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)49,53 %?, %?, %?, %
    Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TA)0,00 %?, %?, %?, %
    Cotisation foncière des entreprises (CFE)0,00 %?, %?, %?, %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle a été remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[89]).


    Emploi


    Le taux de chômage s'élevait à 14,5 % en 1999[90], et le nombre d'actifs à 3878. 66,1 % des actifs ayant un emploi travaillaient et résidaient dans la même commune en 1999[91]. Le tertiaire représentait alors le secteur d'activité le plus développé, avec 2 652 personnes (soit 68,4 % des actifs), devant l'agriculture (12,9 %), l'industrie (10,9 %) et la construction (7,8 %)[17]. 514 personnes étaient artisans, commerçants ou chefs d'entreprise en 1999 (soit 13,3 % des actifs)[92]. L'Économie Sociale et Solidaire est un secteur important de la commune. L'ESS représente 13,9 % de l'emploi soit 485 salariés répartis sur 46 structures. Cela représente un total de 11,4 millions d'euros de rémunération brute versée[93]. Saint-Rémy-de-Provence, par l'intermédiaire de l'association La Courte Echelle, bénéficie du premier Contrat Local de Développement de l'ESS signé avec la Région PACA en 2010.

    La ville accueille dans un ancien moulin un studio d'enregistrement, La Fabrique, où sont notamment passés Mika, Nick Cave, Chimène Badi, Jacques Higelin, Jay-Z, Beyoncé, Johnny Hallyday, Kanye West, Patrick Bruel, Jean-Louis Aubert, Rammstein ou encore Charles Aznavour. Une des plus riches collections de 78 tours au monde (plusieurs dizaines de milliers de disques) s'y trouve également ; elle appartient au critique musical de l'ORTF Armand Panigel, ancien locataire du bâtiment[94].


    Tourisme


    Fruits déguisés, un des fleurons de la gastronomie à Saint-Rémy.
    Fruits déguisés, un des fleurons de la gastronomie à Saint-Rémy.

    Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme[95]. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

    On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme de résidence et de détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante résidences secondaires avec piscines. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

    La commune de Saint-Rémy est fortement touristique. Elle dispose de nombreux hôtels, gîtes, chambres d'hôtes, restaurants, bars et bars à vins, ainsi que 4 campings[96]. Elle comptait, en 1999, 497 résidences secondaires, soit 10,2 % du total des logements de la commune[17].


    Agriculture


    Vincent van Gogh, Oliveraie de Saint-Rémy, 1889.
    Vincent van Gogh, Oliveraie de Saint-Rémy, 1889.

    La commune comptait 244 agriculteurs exploitants en 1999[92]. Ce nombre est en baisse constante. Et avec la pression immobilière, de nombreux « mas » qui constituaient jadis autant d'exploitations agricoles sont aujourd'hui acquis à prix d'or par des propriétaires fortunés.


    Oléiculture

    La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence, protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris sur proposition de l'INAO le . Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[97]. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret pris sur proposition de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires, la seule variété acceptée est la grossane[98],[99].


    Vignoble

    Vignoble de Saint-Rémy au pied des Alpilles.
    Vignoble de Saint-Rémy au pied des Alpilles.

    La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence[100] qui recouvre le territoire viticole des Alpilles. Cette AOC a été reconnue par un décret du pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de 15 500 hectolitres par an dont 75 % en rouge et 25 % en rosé[101].

    Le Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au nord, par la Durance et au sud, par les Alpilles[102].


    Production fromagère


    Industrie, artisanat, commerce


    Les entreprises industrielles, de commerce et d'artisanat se répartissent entre deux zones d'activités : la zone d'activités de la gare, avec 88 établissements et 1236 salariés, et le parc d'activités de la Massane avec 45 établissements et 259 salariés[103].

    L'entreprise Aqualux, fabricant de produits et d'équipements de piscine, est le premier employeur privé de la commune depuis 1993[104].


    Culture et patrimoine



    Lieux et monuments



    Monuments religieux


    Monuments civils

    Les Antiques (Glanum).
    Les Antiques (Glanum).
    Fontaine Nostradamus à Saint-Rémy-de-Provence.
    Fontaine Nostradamus à Saint-Rémy-de-Provence.

    Hôtels particuliers

    Hôtel Estrine.
    Hôtel Estrine.



    Patrimoine culturel



    Culture gastronomique

    La gastronomie est un élément de l'industrie du tourisme : une cuisine gastronomique étoilé - L'Auberge De Saint-Rémy-de-Provence de Jonathan Wahid[160],[161].


    Œuvres cinématographiques


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Article détaillé : Armorial des communes des Bouches-du-Rhône.

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'or, à quatre pals de gueules et un chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.
    Ce sont les mêmes que celles de la Ville de Millau, en Aveyron.



    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références



    Site de l'Insee


    Autres sites

    1. Géoportail
    2. Géoportail
    3. Hydraulique à Saint-Rémy sur le site officiel de la ville.
    4. Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.
    5. Article de la revue Persée http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medit_0025-8296_1993_num_78_3_2832
    6. « Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
    7. « Fiche du Poste 13100002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    8. 1er juillet 1996 : Zone de protection de l’aigle de Bonelli sur la commune de Saint-Rémy-de-Provence (La Caume)
    9. La patrimoine naturel des Alpilles, parc-alpilles.fr.
    10. Arrêté du 27 juillet 1998 : Zone de protection nécessaire à l’hibernation de la reproduction de chauves-souris constitué par les carrières souterraines de Saint-Rémy-de-Provence (carrière Saint-Paul, carrière Deschamp)]
    11. FR3800534 – Carrière Saint-Paul et carrière Deschamp, arrêté de protection de biotope naturel ou de site d'intérêt géologique
    12. Cartographie du site de la Carrière Saint-Paul et de la carrière Deschamps
    13. Connaissance et gestion des habitats et des espèces d'intérêt communautaires. Tome 4 Habitats agropastoraux : Action complémentaire des lapins importante, devenue déterminante avec la déprime pastorale jusqu'à l'arrivée de la myxomatose, p. 72, 82, 85, 87, 103, 134, 142, 146, 162, 171, 187, 204, 216, 219, 254, 255, 272,341, 437, 441
    14. Liste des espèces recensées sur la commune
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    55. Notice no PA00081442, base Mérimée, ministère français de la Culture Domaine de Lagoy
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    58. Max Valay, La Fabrique : 1819-1967, Saint-Rémy-de-Provence, histoire d'un autre monde, Avignon, Presses universelles, , 182 p.
    59. Notice no IA13001011, base Mérimée, ministère français de la Culture square de la bibliothèque Roumanille
    60. Notice no IA13001015, base Mérimée, ministère français de la Culture Cour jardin de l'hôtel de Lagoy
    61. Notice no IA13001016, base Mérimée, ministère français de la Culture jardin d'hôtel particulier
    62. Notice no IA13001014, base Mérimée, ministère français de la Culture Parc de l'hôtel Les Antiques
    63. Notice no IA13001017, base Mérimée, ministère français de la Culture jardin du mas de Bagatelle
    64. Notice no IA13001019, base Mérimée, ministère français de la Culture jardin du cloître de Saint-Paul-de-Mausole
    65. Notice no IA13001018, base Mérimée, ministère français de la Culture jardin du mas de la Croix-des-Vertus
    66. Notice no IA13001013, base Mérimée, ministère français de la Culture jardin du château de Pierredon
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    121. Marcel Bonnet, Au cœur du Vieux Saint-Rémy, Saint-Remy-de-provence, Office de Tourisme, , 56 p.
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    123. Notice no PA13000052, base Mérimée, ministère français de la Culture Cimetière israélite, dit aussi cimetière des juifs ou cimetière juif
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    132. a glacière des Alpilles et son "Audiffren Singrün"
    133. Notice no PA00081444, base Mérimée, ministère français de la Culture Fouilles de Glanum, temple païen ; carrière ; puits d'extraction
    134. Notice no PA00081438, base Mérimée, ministère français de la Culture Arc de triomphe
    135. Henri Rolland, L'Arc de Glanum, Paris, CNRS, , 77 p.
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    138. Xavier Delestre, « Nouveau regard sur le décor du mausolée de Saint-Rémy-de-Provence » dans Cahiers de la Villa « Kérylos » N°30 (Actes du XXIXe colloque de la Villa Kérylos des 12 et 13 octobre 2018), octobre 2019, p.161-162, Académie des Inscriptions et Belles Lettres (Lien vidéo 30 minutes [voir en ligne])
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    141. Jean Boutière, Lis Isclo d'or, édition critique, tome 1, Paris, Didier, , pp. 522-536
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    145. Anne-Marie Durupt, Le Castrum de Romanin, XIe-XVe s., in Saint-Remy-de-Provence : son histoire, op. cit., pp.200-205
    146. Jean Boutière, Lis Isclo d'Or [édition critique], Paris, Bruxelles, Montréal, Didier, , pp. 468-485
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    150. La minoterie Saint Jean
    151. Au gré des rues de Saint-Rémy de Provence : enseignes et devantures
    152. Collections du Musée Estrine
    153. Musée Estrine : art contemporain et moderne (Saint Rémy de Provence)
    154. Notice no PA00081446, base Mérimée, ministère français de la Culture Ancien hôtel de Sade, actuellement musée lapidaire
    155. Hôtel particulier du XVe siècle, Classé par arrêté du 07 octobre 1926
    156. Thibaud Mounier, L'Hôtel de Sade, in Saint-Remy-de-Provence : son histoire, op. cit., pp. 216-217
    157. Notice no PA00081445, base Mérimée, ministère français de la Culture Hôtel de Lagoy (ou maison Renaissance) , attenant au musée
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    159. « Parc Naturel régional des Alpilles »
    160. « Fanny Rey et Jonathan Wahid »
    161. « Restaurants Saint-Rémy-de-Provence - MICHELIN Restaurants », Michelin
    162. Article du Nouvel Observateur', mars 2013.

    На других языках


    [de] Saint-Rémy-de-Provence

    Saint-Rémy-de-Provence ist eine südfranzösische Kleinstadt und eine Gemeinde (commune) mit 9.769 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Bouches-du-Rhône in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    [en] Saint-Rémy-de-Provence

    Saint-Rémy-de-Provence (French pronunciation: ​[sɛ̃ ʁemi də pʁɔvɑ̃s]; Provençal Occitan: Sant Romieg de Provença in classical and Sant Roumié de Prouvènço in Mistralian norms) is a commune in the Bouches-du-Rhône department, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Southern France. Located in the northern part of the Alpilles, of which it is the main town, it had a population of 9,893 in 2017.

    [es] Saint-Rémy-de-Provence

    Saint-Rémy-de-Provence es una comuna y población de Francia. Es la cabecera y mayor población del cantón de su nombre y está situada en el distrito de Arlés, en el departamento de Bocas del Ródano, en la región de Provenza-Alpes-Costa Azul. Según el censo de 2007, su población era de 10 251 habitantes.
    - [fr] Saint-Rémy-de-Provence

    [ru] Сен-Реми-де-Прованс

    Сен-Реми-де-Прованс (фр. Saint-Rémy-de-Provence, окс. Sant Romieg de Provença) — коммуна на юго-востоке Франции в регионе Прованс — Альпы — Лазурный Берег, департамент Буш-дю-Рон, округ Арль, кантон Салон-де-Прованс-1[1].



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