Pébrac est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Pébrac | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Brioude |
Intercommunalité | Communauté de communes des Rives du Haut Allier |
Maire Mandat |
Alain Cussac 2020-2026 |
Code postal | 43300 |
Code commune | 43149 |
Démographie | |
Gentilé | Pipéraçois(es) |
Population municipale |
116 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 01′ 57″ nord, 3° 30′ 36″ est |
Altitude | Min. 560 m Max. 1 071 m |
Superficie | 17,85 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Pébrac s’étend de la vallée de Desges au plateau de la Margeride
Située à 675 mètres d'altitude, la commune bénéficie d'un climat tempéré avec des influences continentales, montagnardes (avec la présence du Massif Central) et parfois la remontée d'air méditerranéen. La commune s'étend sur 17,9 km2[1].
La commune de Pébrac se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 41 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département, à 41 km de Brioude[3], sous-préfecture, et à 12 km de Langeac[4], bureau centralisateur du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Chazelles (2,1 km), Tailhac (4,2 km), Charraix (4,7 km), Desges (4,8 km), Chanteuges (4,9 km), Saint-Arcons-d'Allier (5,2 km), Venteuges (5,3 km), Saint-Julien-des-Chazes (6,0 km).
Langeac | Chanteuges | |
Chazelles | ![]() |
Charraix |
Venteuges |
Pébrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[6],[I 2],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,2 %), prairies (37,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 148, alors qu'il était de 144 en 2013 et de 136 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 38,4 % étaient des résidences principales, 48,9 % des résidences secondaires et 12,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pébrac en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (48,9 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Pébrac[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 38,4 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 48,9 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,7 | 12,4 | 8,2 |
Attesté en Piperaco en 1072.
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme latin Piper et du suffixe latin -iacum, comme Pibrac et Poivres[9].
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À la fin du Moyen Âge, vers 1340, la compagnie du capitaine Louis d’Anjony tenta d’investir le village mais les habitants le repoussèrent. Néanmoins, les mercenaires brûlèrent les alentours du village et le château de Ganillon. Plus tard, l’arrêt des relations entre l’abbaye et ses prieurés entraîna le déclin du village. En 1438, Armand de Flaghac permit d’enrayer la crise et reconstruisit l’église et les bâtiments abbatiaux, Il instaura les foires et transforma le village en fortifiant le quartier haut. Le village retrouva ainsi une certaine prospérité. Au XVIIIe siècle, le village, saturé, s’étendit le long d’une callade empierrée. Enfin, la révolution industrielle du XIXe siècle ouvrit de nouveaux horizons. Le niveau de vie s’éleva grâce à l’offre d’un travail rémunéré lié à l’exploitation du charbon, de l’antimoine puis du spath. Les maisons se transformèrent et arborèrent fièrement des linteaux de porte sculptés. En 1860, après l’arrivée du chemin de fer, la commune comptait cinq écoles et de nombreux commerçants. La guerre de 1914-1918 emporta plus d’une quarantaine de jeunes adultes, ce qui porta un coup fatal à cet enthousiasme. L'histoire du village de PEBRAC est très liée à l'histoire de son abbaye. Une première communauté religieuse est créée en 1062 par Pierre de CHAVANON. Cette communauté prend le statut d'abbaye en 1097 sur décision du Pape URBAIN II. Pendant la guerre de Cent Ans l'abbaye est en grande partie sous la menace des routiers que l'on appelle encore Anglais ou écorcheurs. Ce sont d'anciens mercenaires qui, sans solde depuis le traité de Brétigny en 1360 entre la France et l'Angleterre, se livrent au pillage. A la fin de la guerre, les FLAGHAC vont remettre l'abbaye sur pied mais en 1525 l'abbaye tombe en commende. Les abbés sont nommés par le Roi. Ils ne résident pas sur place mais tirent d'importants revenus des terres de PEBRAC et des prieurés qui y sont rattachés. Au XVIIe siècle l'abbé Jean Jacques Olier, fils d'un important conseiller du Roi de France, va ainsi accroître sa fortune déjà grande grâce aux revenus de l'abbaye et de ses nombreux prieurés. Mais il aimait l'endroit et y séjournait souvent. Il rêvait aussi de mettre sa fortune au service d'une grande cause. Un échevin de la ville de LA FLECHE, Jérôme le ROYER de la DAUVERSIERE,va le convaincre de créer au nouveau Monde une cité qui soit un exemple d'humanité. Ensemble ils créent une société qui permettra à un brillant officier Paul de CHOMEDEY de MAISONNEUVE de débarquer sur une île du fleuve Saint Laurent le . Il y fonda VILLE MARIE qui prendra plus tard le nom de MONTREAL. Ce comptoir deviendra l'importante et dynamique métropole du Québec que nous connaissons aujourd'hui
La commune de Pébrac est membre de la communauté de communes des Rives du Haut Allier[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Langeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Rachelle Merle | ||
2008 | En cours (au 28 août 2014) |
Alain Cussac[12] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 116 habitants[Note 4], en diminution de 4,92 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
834 | 599 | 729 | 651 | 721 | 663 | 639 | 754 | 1 097 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 092 | 1 010 | 982 | 986 | 994 | 979 | 897 | 873 | 813 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
781 | 769 | 749 | 660 | 603 | 526 | 478 | 444 | 381 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 263 | 233 | 201 | 178 | 136 | 125 | 126 | 124 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
116 | 116 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,8 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 60 hommes pour 55 femmes, soit un taux de 52,17 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,6 | 90 ou + | 1,8 |
13,1 | 75-89 ans | 16,1 |
26,2 | 60-74 ans | 25,0 |
18,0 | 45-59 ans | 17,9 |
16,4 | 30-44 ans | 17,9 |
16,4 | 15-29 ans | 7,1 |
8,2 | 0-14 ans | 14,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 13] | 6,8 % | 5,7 % | 7,4 % |
Département[I 14] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 15] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 67 personnes, parmi lesquelles on compte 73,5 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 26,5 % d'inactifs[Note 5],[I 13]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 16]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 47, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 17].
Sur ces 47 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 18]. Pour se rendre au travail, 70,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 20,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 19].
Abbaye Notre-Dame de Pébrac, romane, dominant la vallée de la Desges : monastère fondé en 1062 par saint Pierre de Chavanon, archiprêtre de Langeac.