Chanteuges est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
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Chanteuges | |
![]() Vue du site le matin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Brioude |
Intercommunalité | Communauté de communes des Rives du Haut Allier |
Maire Mandat |
Sandrine Roux 2020-2026 |
Code postal | 43300 |
Code commune | 43056 |
Démographie | |
Gentilé | Chanteugeois(es) |
Population municipale |
428 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Population agglomération |
3 917 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 04′ 24″ nord, 3° 31′ 56″ est |
Altitude | Min. 493 m Max. 894 m |
Superficie | 16,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Langeac (banlieue) |
Aire d'attraction | Langeac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.chanteuges.fr |
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À l’extrémité d’une « mesa » de coulée volcanique, se dresse, à 540 m d’altitude, l’abbaye bénédictine de Chanteuges, avec à son pied le village et ses calades.
Chanteuges se trouve au confluent de la Desges et de l'Allier.
La commune de Chanteuges se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 37 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 34 km de Brioude[2], sous-préfecture, et à 6 km de Langeac[3], bureau centralisateur du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Saint-Arcons-d'Allier (1,5 km), Langeac (4,3 km), Pébrac (4,9 km), Saint-Julien-des-Chazes (5,0 km), Mazeyrat-d'Allier (5,4 km), Charraix (5,9 km), Tailhac (6,8 km), Chazelles (6,8 km).
![]() |
Langeac | Langeac | Vissac-Auteyrac | ![]() |
Langeac | N | Saint-Arcons-d'Allier | ||
O Chanteuges E | ||||
S | ||||
Pébrac | Saint-Arcons-d'Allier | Saint-Arcons-d'Allier |
Le climat est à tendance océanique chaud.
Chanteuges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Langeac, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 917 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langeac dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,2 %), prairies (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), terres arables (5,1 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 128, alors qu'il était de 114 en 2013 et de 112 en 2008[I 7].
Parmi ces logements, 62,8 % étaient des résidences principales, 21 % des résidences secondaires et 16,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,4 % des appartements[I 8].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chaniat en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,8 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 9].
Typologie | Chaniat[I 7] | Haute-Loire[I 10] | France entière[I 11] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 62,8 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 21 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 16,1 | 12,4 | 8,2 |
Les formes anciennes de la localité sont Cantogilum en 936[9], Cantojolium 1393[9], Chantuejols au XVIIe siècle[9], Chanteuge le Bourg vers 1757[10], Chanteuge vers 1850[11].
Une étymologie a été proposée[9] : mot gaulois composé de cantos "cercle, jante" ou canti-/canto- "avec, ensemble" + -ô-ialo "clairière>village"[12].
Les grottes et abris du site de Tatevin, en rive droite (côté est) de l'Allier en face du village, ont été occupés au Gravettien, au Magdalénien et au Mésolithique[13],[14].
Le site est à quelque 1 km en aval de l'abri du Rond sur Saint-Arcons-d'Allier (sur la Fioule, près de la confluence de cette dernière avec l'Allier), site qui a livré du Moustérien et du Protomagdalénien.
La première trace écrite remonte de 936, date à laquelle l’établissement religieux est fondé (ou reconnu) par le prévôt du chapitre. À la fin du XIe siècle, il est ruiné par la rébellion des « moines rouges » et, sous l'impulsion de l'abbé Étienne de Mercœur, devient un prieuré de l'abbaye de la Chaise-Dieu. Les moines casadéens en entreprennent alors la restauration et sa transformation en un lieu de villégiature.[réf. nécessaire]
Au début du XVe siècle, l’abbé Jacques de Senectaire fait réaliser d’importants travaux. Il lance la construction de la voûte d'ogives de la nef centrale de l'église et de fenêtres dans les façades ouest et sud. En mémoire de sa sœur Anne, décédée en 1496, il fait aussi bâtir la chapelle Sainte-Anne.[réf. nécessaire]
Le cardinal Louis-René de Rohan, impliqué dans l'affaire du collier de la reine Marie-Antoinette, en exil à La Chaise Dieu, séjourne à plusieurs reprises à Chanteuges. Pendant la Révolution, l'abbaye et ses biens sont vendus comme biens nationaux.[réf. nécessaire]
Les bénédictins de Saint-Maur sont en charge de l'abbaye en 1640. En 1792, le prieuré est cédé en tant que bien national.[réf. nécessaire]
La commune de Chanteuges est membre de la communauté de communes des Rives du Haut Allier[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Langeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | 1799 | Jean Joseph Dupuy | propriétaire bourgeois | |
Avril 1799 | 1800 | Jean-Baptiste Grandet | propriétaire bourgeois | |
1800 | 1808 | Jean-Claude Saralier | lieutenant-colonel de la gendarmerie | |
1809 | 1830 | Martin De Brun | propriétaire bourgeois | |
1830 | juin 1832 | Jean-Baptiste Grandet | propriétaire bourgeois | |
1833 | 1841 | Antoine Peghaire | expert géomètre | |
1841 | 1848 | Jean Joseph Alexandre De Brun | percepteur à Langeac | |
1848 | 1850 | Christophe Duchamp | Meunier - rentier | |
1850 | 1853 | Pierre Paul Dupuy | rentier | |
1854 | 1871 | Joseph Peghaire | propriétaire | |
1871 | 1888 | Jean-Pierre Boissier | ||
1888 | 1925 | Auguste Foulhy | expert géomètre | |
1925 | 1935 | Augustave Boissier | cultivateur[17] | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2020 | Franck Noël-Baron[18] | Génération.s | Agriculteur |
2020 | En cours | Sandrine Roux[19] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 428 habitants[Note 5], en diminution de 6,55 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
776 | 778 | 810 | 878 | 854 | 880 | 839 | 894 | 897 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
893 | 878 | 895 | 971 | 881 | 847 | 893 | 822 | 786 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
774 | 782 | 758 | 738 | 672 | 670 | 649 | 573 | 568 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
512 | 454 | 358 | 348 | 376 | 403 | 411 | 412 | 447 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
441 | 428 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,5 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 212 hommes pour 225 femmes, soit un taux de 51,49 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,4 |
9,2 | 75-89 ans | 11,0 |
29,1 | 60-74 ans | 22,3 |
21,6 | 45-59 ans | 23,9 |
17,6 | 30-44 ans | 15,4 |
13,6 | 15-29 ans | 11,5 |
8,8 | 0-14 ans | 14,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
Aujourd’hui, Chanteuges abrite la plus grande salmoniculture de repeuplement d’Europe : le Conservatoire national du saumon sauvage [24] qui pourvoit au maintien du saumon sur le bassin Loire-Allier et à la fourniture d'alevins en Europe à des fins de repeuplement ou d'élevage en ferme.
En 2018, la commune compte 206 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 427 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 120 €[I 15] (20 800 € dans le département[I 16]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 17] | 7,8 % | 7,6 % | 8,7 % |
Département[I 18] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 19] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 272 personnes, parmi lesquelles on compte 71,7 % d'actifs (63 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 28,3 % d'inactifs[Note 7],[I 17]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Langeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 20]. Elle compte 82 emplois en 2018, contre 81 en 2013 et 85 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 175, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,4 %[I 21].
Sur ces 175 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 22]. Pour se rendre au travail, 85,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 23].
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