Poivres est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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La commune est située en Champagne crayeuse. Elle est traversée par un affluent de l'Aube, l'Huitrelle.
Tout l'est et le sud de son territoire sont occupés par le camp militaire de Mailly.
Urbanisme
Typologie
Poivres est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (45,8%), terres arables (30,4%), forêts (22%), zones urbanisées (1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Attesté en Pipera en 1032.
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme latin Piper, comme Pibrac et Pébrac[8].
Histoire
Entre 1790 et 1794, la commune absorbe celle voisine de Sainte-Suzanne pour former celle de Poivre-Sainte-Suzanne; celle-ci fut renommée Poivres au cours de la Révolution française, nom qu'elle conserva par la suite[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 159 habitants[Note 2], en augmentation de 8,16% par rapport à 2013 (Aube: +1,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
568
376
482
454
463
460
431
420
433
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
425
412
383
361
335
327
327
308
305
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
298
285
261
240
245
263
227
224
206
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
202
194
183
182
185
155
163
164
149
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
159
159
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Antoine de Poivres.
croix de cimetière de Poivres.
l'église Saint-Antoine de Poivres fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [15]
la croix de cimetière de Poivres fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du arrêté du [16]
École et mairie: en 1854, l’école couverte menace de s'effondrer, il faut donc faire des travaux de rénovations pour éviter tout accident. Elle se trouvait au nord-est de la place, derrière l’église, au centre du village, près du jardin du presbytère. Sur cet emplacement, de nouveaux bâtiments ont été construits: un rez-de-chaussée, coupé en deux par un corridor qui comprend une cuisine précédée de l’escalier du grenier, une chambre, le cabinet de la mairie et de l’autre côté la salle de classe qui pouvait accueillir jusqu'à 60 élèves (garçons comme filles). Au total, la construction a coûté 6815,22 francs. Toutefois, l’instituteur ne possède pas de logement et le village ne possède pas de bâtiment de mairie à proprement dit. C’est pour cela, qu’en 1903, une classe est créée (elle pouvait recevoir 45 élèves), séparée du logement de l’instituteur. On construit aussi un préau couvert et l’annexe de la mairie en 1904.
Église: elle est située au Sud du village et dédiée à saint Antoine. Elle est en forme de croix latine. L’église date en grande partie du XIIe siècle et le reste du XVe siècle (une partie du transept et les voûtes de l’abside). En 1842, tous les bancs de l’église ont été remplacés et disposés sur un plancher de sapin. Les autels latéraux du transept sont dédiés d’une part à la Sainte Vierge et d’autre part à saint Nicolas. L’autel de la Sainte Vierge, en chêne sculpté verni, vient du village de Dampierre. Il a été posé en 1870 et a coûté 900 francs. Le presbytère de Poivres date de 1820. En 1850 et 1877, l’église et le presbytère sont soumis à des réparations. Il a fallu remplacer les pierres détériorées, réparer la muraille, creuser une tranchée pour assurer l’écoulement des eaux pluviales et arrêter les infiltrations. Ces réparations représentent une dépense de 854,50 francs. La tour est surmontée d’un clocher quadrangulaire contenant 5 cloches. En 1824, il y a la refonte d’une cloche cassée (somme de 2686 francs). Sept fenêtres gothiques entourent le maître autel et sont garnies de vitraux (restaurés en 1860). En 1870, un autel est construit. En 1877, la municipalité achète et fait l’acquisition d’objets culturels: un ciboire, un missel et un meuble pour le sacristie. L’horloge a été fabriquée dans des ateliers du Jura (Morbier) et a été posée en 1892 (coût de 1760 francs). L’église et la croix du calvaire sont classées monuments historiques.
Voirie communale: Le village se compose de trois rues principales dirigées de l’ouest à l’est. La Grande Rue (aujourd’hui Rue de l'Église), à l’est vers laquelle aboutie la rue Haute au Sud et la rue Basse au Nord. Ces rues bifurquent de chaque côté de part et d’autre du ruisseau (le ru Saint-Antoine). Une longue place rectangulaire se trouve à l’est de l’église. Il y a aussi des petites ruelles: la ruelle du Boulanger (qui n’existe plus aujourd’hui), la ruelle des Processions, la ruelle de l'École. Le chemin vers Soudé Sainte Croix est construit en 1872. Le chemin de Mailly est construit en 1871. De 1876 à 1881, est construit un chemin menant de Poivres à Trouan le Grand par Adolphe Ménard (entrepreneur à Trouan le Petit).
Personnalités liées à la commune
Gilles Joseph Martin Bruneteau
Jean-Chrysostôme Bruneteau de Sainte-Suzanne (1773-1830), général d'Empire, frère du précédent
Héraldique
Blason
Parti: au 1er d'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre potencées d'or, au 2e coupé au I d'or au tau fleuronné d'azur aux branches duquel sont appendues deux clochettes de gueules, au II de gueules à la quintefeuille d'argent boutonnée d'or [alias à la fleur de poivrier au naturel].
Détails
La bande et les cotices pour le blason de la Champagne, le tau comme attribut de saint Antoine, la quintefeuille pour évoquer le nom de la commune. Création de Jean-François Binon adoptée par la municipalité en 2014.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Place de la Mairie.
Rue du 4-Mai-1944 (ex Rue Haute), Rue Basse, Rue de l'Église et Rue du Camp.
Ruelle Copitet et Ruelle des Processions
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 (ISBN2-85023-076-6), p.521
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