Mailly-le-Camp est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Maillochains et les Maillochaines. La ville est connue pour abriter un grand camp militaire depuis le début du XXe siècle.
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Mailly-le-Camp | |
![]() Mairie de Mailly-le-Camp. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt |
Maire Mandat |
Jean-Claude Robert 2020-2026 |
Code postal | 10230 |
Code commune | 10216 |
Démographie | |
Gentilé | Maillochains, Malien du camp |
Population municipale |
1 933 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 40′ 07″ nord, 4° 12′ 28″ est |
Altitude | Min. 118 m Max. 202 m |
Superficie | 42,7 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arcis-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Montépreux Marne |
Sommesous Marne |
|
Semoine | ![]() |
Poivres |
Villiers-Herbisse | Trouans |
En Champagne crayeuse, le village est à mi-chemin entre les villes de Troyes et de Châlons-en-Champagne.
Mailly-le-Camp est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), zones urbanisées (3,3 %), forêts (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom du village a connu différentes formes au cours des âges : Mailliacus (859), Mailli (1181), Maillacum (1201), Mailleyum (1292), Mailley (1293), Mailly (1504) pour finalement devenir Mailly-le-Camp le par décret du Président de la République.
Le vaste camp militaire de Mailly a été créé en 1902, sur une superficie de 11 170 hectares (superficie légèrement supérieure à celle de Paris intra muros). Les bases de l'organisation du baraquement des troupes ont été données par la dépêche ministérielle du . Les effectifs à loger correspondaient alors à environ 350 officiers, 10 700 hommes et 690 chevaux. 17 852 parcelles dont 11 fermes et le hameau des Fenus ont été expropriés.
Il fut utilisé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans la nuit du 3 au , le camp fut frappé par un bombardement d'envergure.
Il a été choisi pour l'implantation de l'usine de destruction d'armes chimiques du programme SECOIA.
La ville de Mailly est la garnison du CENTAC - 1er BC, du CECPC - 3e RA, du 5e régiments de dragons et de la Force d'Expérimentation du Combat Scorpion (FECS)[8].
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Tranché : au premier de gueules à l'épée d'argent garnie d'or, au second d'azur aux trois épis de blé d'or en éventail ; à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or brochant sur la partition.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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An III - | An VI | Jean Niquet | - | - |
An VII - | 1813 | Hubert Lefèvre (1758-1835) | - | cultivateur |
1813 | 1820 | Pierre Quantin (1748-1820) | - | cultivateur |
1821 | 1830 | Pierre Barthélémy Tallot (1771-1834) | - | cultivateur |
1830 | 1832 | Louis Jacquier | - | - |
1832 | 1859 | Pierre Louis Robert | - | cultivateur |
1859 | 1867 | Eugène Gillon | - | notaire |
1867 | 1880 | Rousselot Robert | - | - |
1881 | 1885 | Pierre Quantin (1821-1901) | - | cultivateur |
1885 | 1911 | Édouard Robert | - | cultivateur |
1911 | 19?? | Aristide Robert (1860-1929) | - | cultivateur |
19?? | 19?? | M. Guérin | - | - |
19?? | 19?? | M. Puaux | - | - |
19?? | 1998 | Serge Ducasse | - | médecin |
1998 | mars 2008 | Bernard Laval | DVD | militaire |
mars 2008 | 2014 | Christine Dutripon | SE [9] | - |
2014 | en cours | Jean Claude Robert Réélu pour le mandat 2020-2026[10] |
DVD[11] | retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 1 933 habitants[Note 2], en augmentation de 12,91 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
737 | 655 | 713 | 636 | 684 | 650 | 652 | 651 | 643 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
651 | 642 | 633 | 571 | 582 | 549 | 553 | 545 | 491 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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473 | 911 | 1 127 | 2 429 | 3 462 | 3 106 | 2 871 | 1 475 | 2 123 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 448 | 1 490 | 1 593 | 1 589 | 1 375 | 1 423 | 1 614 | 1 619 | 1 777 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 561 | 1 933 | - | - | - | - | - | - | - |
Mailly comprenait autrefois un hameau appelé Romaincourt (Remainecourt dans les écrits du XVIIIe siècle) qui correspondait à la partie du pays dénommée encore aujourd'hui Petit-Mailly, et des écarts disparus depuis plus d'un siècle : Vautrepuis, le prieuré de la Perthe et la ferme de Sainte Suzanne.
Du Petit-Mailly, cette église datant du XIIe siècle est classée aux monuments historiques. Son clocher a été détruit par la tempête du . Des travaux de sauvegardes ont été entrepris, mais le clocher n'a pas été reconstruit. L'église est aujourd'hui condamnée et ne peut être visitée. Seul le cimetière attenant est accessible.
L'église Saint-Martin du Grand-Mailly est un monument du XIIe et du XVIe siècle. La grande flèche octogonale de 25 mètres de hauteur et couverte d'ardoises fut détruite par le cyclone du qui ravagea également deux maisons et seize granges.
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