Orcières est une commune française située dans la vallée du Champsaur, le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Pour la commune suisse homophone, voir Orsières.
Ne doit pas être confondu avec Orpierre situé dans le même département.
Orcières | |
Vue sur le village d'Orcières. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Hautes-Alpes |
Arrondissement | Gap |
Intercommunalité | Communauté de communes Champsaur-Valgaudemar |
Maire Mandat |
Patrick Ricou 2020-2026 |
Code postal | 05170 |
Code commune | 05096 |
Démographie | |
Population municipale |
674 hab. (2019 ) |
Densité | 6,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 41′ 07″ nord, 6° 19′ 33″ est |
Altitude | Min. 1 174 m Max. 3 117 m |
Superficie | 98,27 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Bonnet-en-Champsaur |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Orcières est située dans la haute vallée du Champsaur, au bord du Drac noir. Le territoire de la commune s'étage entre 1170 m et 3117 m (Grand Pinier) et comprend 22 hameaux. Le village d'Orcières est situé à un peu plus de 1400 m d'altitude. La station de ski d'Orcières Merlette 1850 se situe à Merlette, environ 5 kilomètres plus loin, à 1850 m d'altitude. La commune comprend aussi la petite station de Serre-Eyraud, située à l'ubac à 1450 m, et le village de Prapic au bout de la vallée du Drac noir, à 1550 m d'altitude.
La moitié du territoire de la commune d'Orcières se trouve en zone centrale du parc national des Écrins.
Elle compte aussi plusieurs lacs, tels que le lac des Estaris ou encore le lac des Pisses, les lacs Jumeaux, le lac Long…
Orcières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (47 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,5 %), forêts (15,3 %), prairies (4,7 %), zones urbanisées (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Elle abrite la station de sports d'hiver d'Orcières Merlette 1850, équipée de nombreuses installations (piscine, palais des sports, cinéma, discothèque, base de loisirs…) attractive sur le plan économique et touristique, hiver comme été.
Le nom de la localité est attesté en 1166 dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon sous sa forme latine Urseria[8], que l'on peut rapprocher du français oursière, tanière d'un ours, en ancien occitan orsièra[9], les ours bruns ayant été autrefois nombreux sur son territoire. Aujourd'hui encore, l'ours est omniprésent dans la décoration (sculptures, fontaines, etc.) et les noms d'établissements.
Le Orcieras haut-alpin s'est francisé en Orcières.
Construit par les commerçants du village, le premier remonte-pente de la commune, mais aussi de la vallée du Champsaur, est inauguré à Orcières le . La base de loisirs est créée en 1980.
En 1895, l'un des derniers ours des Alpes est tué dans une maison abandonnée du hameau des Ranguis, où il s'était installé pour passer l'hiver[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1797 | Jacques Jullien-Serre | ||
1797 | 1798 | Antoine Jouglard | ||
1798 | 1800 | Joseph Ricou | ||
1800 | 1807 | Antoine Jouglard | ||
1807 | 1813 | Joseph Bonnabel | ||
1813 | 1815 | Jacques Jullien-Serre | ||
1815 | 1815 | Jean-Laurent, Martin Lauzier | ||
1815 | 1828 | Pierre, Antoine, Guillaume Peiron | ||
1828 | 1832 | Jean Bonnabel | ||
1832 | 1840 | Jean, Alexandre Marchand | ||
1840 | 1848 | Joseph Charriere-Rond | ||
1848 | 1849 | Jean, Alexandre Marchand | ||
1849 | 1850 | Jean, Roussin Bouchard | ||
1850 | 1852 | Jean Rouzier | Maire provisoire | |
1852 | 1865 | Pierre Peiron | ||
1865 | 1868 | Jean-Hyacinthe Garnaud | ||
1868 | 1878 | Jacques Giraud-Missier | ||
1878 | 1882 | Léon Marchand | ||
1882 | 1886 | Jean-Hyacinthe Garnaud | ||
1886 | 1888 | Jean-Loz Chevallier | ||
1888 | 1900 | Jean Pellisson | ||
1900 | 1904 | Jean Garnaud | ||
1904 | 1912 | Jules Gueydan | ||
1912 | 1919 | Jean Bonnabel | ||
1919 | 1923 | Jules Gueydan | ||
1923 | 1925 | Reymond, Jean Bernard | ||
1925 | 1929 | Jean Giraud | ||
1929 | 1941 | Auguste Fauste | ||
1941 | 1944 | Jean Sarrazin | Président de la délégation spéciale | |
1944 | 1947 | Auguste Fauste | ||
1947 | 1953 | Reymond, Etienne Bernard | ||
1953 | 1965 | Camille Ricou | ||
1965 | 1977 | Casimir Blanc | ||
1977 | 1983 | Marcel Papet | ||
1983 | 1989 | Camille Ricou | ||
1989 | 1998 | Jean-Pierre Bonnabel | DVD | |
1998 | En cours | Patrick Ricou[11],[12] | Cadre de la fonction publique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 674 habitants[Note 2], en diminution de 7,42 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 505 | 1 304 | 1 342 | 1 459 | 1 459 | 1 508 | 1 477 | 1 588 | 1 527 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 500 | 1 405 | 1 332 | 1 230 | 1 200 | 1 241 | 1 240 | 1 250 | 1 101 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 123 | 1 085 | 1 055 | 808 | 698 | 672 | 651 | 644 | 535 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
514 | 734 | 855 | 890 | 841 | 810 | 725 | 700 | 728 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | 674 | - | - | - | - | - | - | - |
Cyril Roche émigra vers 1900 aux Etats-Unis et s'établit au Nevada (Winnemucca) puis en Californie. Il fut de longues années le secrétaire particulier du maire de San Francisco et un cadre du parti démocrate local.