Orcet est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Puy-de-Dôme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Cet article possède un paronyme, voir Orsay.
Orcet | |
![]() Bourg d'Orcet. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Clermont-Ferrand |
Intercommunalité | Communauté de communes Mond'Arverne Communauté |
Maire Mandat |
Dominique Guélon 2020-2026 |
Code postal | 63670 |
Code commune | 63262 |
Démographie | |
Gentilé | Orcetois[1] |
Population municipale |
2 756 hab. (2019 ![]() |
Densité | 460 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 42′ 16″ nord, 3° 10′ 11″ est |
Altitude | Min. 349 m Max. 477 m |
Superficie | 5,99 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Orcet (ville isolée) |
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Martres-de-Veyre |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | orcet.com |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Orcetois[1].
Orcet est située à une dizaine de kilomètres au sud-est de Clermont-Ferrand[2].
Six communes sont limitrophes[3] :
Cournon-d'Auvergne | Le Cendre | |
La Roche-Blanche | ![]() |
|
Le Crest | Veyre-Monton | Les Martres-de-Veyre |
Orcet est à 3 km au sud-est de l'échangeur no 4 de l'autoroute A75 et à 3 km au nord-est de l'échangeur no 5 de la même autoroute[2].
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 52 (liaison du carrefour giratoire avec les RD 213 et 978 à l'est de l'agglomération clermontoise), 120 (de La Roche-Blanche au giratoire avec les RD 52 et 979), 757, 978 (ancienne route nationale 9) passant à l'ouest via Petit Orcet et 979[3].
Orcet ne dispose pas de gare à l'intérieur de ses limites communales ; la gare est située sur la commune limitrophe du Cendre mais porte le nom de « gare du Cendre-Orcet ».
Orcet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Orcet, une unité urbaine monocommunale[7] de 2 756 habitants en 2019, constituant une ville isolée[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,4 %), zones agricoles hétérogènes (31,5 %), zones urbanisées (24,4 %), cultures permanentes (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est soumise au risque sismique, en zone de sismicité modérée[13],[14].
La culture cardiale (Néolithique ancien), typique du midi de la France mais présente aussi en Auvergne et dans la région lyonnaise, est attestée sur le site du Tourteix[15],[16].
On trouve sur Orcet des signes d'occupation datés de l'âge du bronze.[réf. nécessaire]
Lors des fouilles sur la zone des Sagnes, à proximité de l'Auzon, un probable petit site rural de la fin du second age du fer (Ier siècle avant notre ère) a été identifié.
L'ensemble Gergovie, La Roche Blanche et Orcet fait partie des 3 seuls ensembles identifiés correspondant aux batailles décrites dans la Guerre des Gaules avec Alésia et Uxellodunum. Lors de la guerre des Gaules et du siège de Gergovie, Jules César avait installé une partie de son campement à la bordure du village. Quatre bornes délimitent l'emplacement du Grand Camp au lieu-dit La Serre d'Orcet (également appelé le plateau du Tourteix) et sur l'avenue de Gergovie. Le Petit Camp était situé sur la commune de La Roche Blanche. Entre les deux, un double fossé avait été creusé sur la ligne de crête. Il a pu être identifié lors des différentes fouilles notamment sur sa partie situé sur le Petit Orcet[17].
Les données archéologiques:
A part le grand camp de César, d'autres restes datant de l'époque gallo-romaine ont été retrouvés.
La première mention du village d'Orcet (sous le nom d'Ursicide) apparait dans le Testament de Théodechilde, fille de Clovis, fille de Thierry Ier, fils de Clovis qui guerroya un certain nombre de fois en Auvergne lors de la création du monastère de Saint Pierre-le-Vif près de Sens. Il est mentionné alors "une métairie appelée Ursicide avec ses manoirs, les serfs qui y demeurent et les vignes appartenant au domaine, dans leur entier". Ce domaine faisait partie des domaines d'Auvergne appartenant à un certain Basolus, riche gallo-romain battu par Thierry Ier près de Mauriac. On voit donc qu'un domaine gallo-romain préexistait probablement.
Il fut fortifié par Guillaume VII dit Le Jeune, comte d'Auvergne, à partir de 1145. Il est la propriété des seigneurs d'Orcet du XIIIe au début du XVIIe siècle lorsqu'il fut racheté par la famille Aragonnès.
La commune d'Orcet est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le siégeant à Veyre-Monton, et par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté[19].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[20]. De 1793 à 1835, Orcet faisait partie du canton des Martres-de-Veyre. En 1835, Orcet se scinde avec Le Cendre mais le canton devient celui de Veyre-Monton (jusqu'en 2015).
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Martres-de-Veyre pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[20], et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].
Le conseil municipal d'Orcet, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[22], pour un mandat de six ans renouvelable[23]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 23[24]. Les vingt-trois conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 50,22 %[25], dont la répartition est la suivante : vingt sièges issus de la liste de Dominique Guélon et trois sièges issus de la liste de Xavier Dubois[25].
Trois sièges sont attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté : ils sont issus de la liste de Dominique Guélon[25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1817 | Jean-Pierre Boussuge | ||
1817 | 1823 | Guillaume Jallat | ||
1823 | 1826 | Antoine Peytre | ||
1826 | 1831 | Hugues Boutarel | ||
1831 | 1836 | Antoine-Auguste Lepaitre | ||
1836 | 1840 | Guillaume Jallat | ||
1840 | 1846 | Hugues Boutarel | ||
1846 | 1862 | Le Pelletier d'Aunay | ||
1862 | 1865 | Léonce-Pierre de Rochefort | ||
1865 | 1871 | Antoine-Sylvain Fournier | ||
1871 | 1872 | Commission municipale | ||
1872 | 1874 | Annet-Eugène Rodier | ||
1874 | 1882 | Antoine-Auguste Lepaitre | ||
1882 | 1883 | Antoine-Sylvain Fournier | ||
1883 | 1891 | Michel Bernard | ||
1891 | 1892 | Annet-Eugène Rodier | ||
1892 | 1896 | Jacques Mercier | ||
1896 | 1900 | Michel Bernard-Dodel | ||
... | ... | ... | ... | ... |
1959 | 1971 | M. Cellerier[26] | ||
? | ? | Paul Bador[Note 3] | PS | Conseiller général du canton de Veyre-Monton (1979-1985) |
1983[27] | juin 1995 | Bernard Guinot | SE | Retraité |
juin 1995 | En cours (au 28 août 2020) |
Dominique Guélon[28],[29] | SE | Médecin 4e vice-président de Gergovie Val d'Allier Communauté chargé de l'urbanisme opérationnel (2014-2016)[30] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 2 756 habitants[Note 4], en augmentation de 4 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 202 | 1 459 | 1 474 | 1 480 | 1 450 | 965 | 962 | 964 | 967 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
961 | 953 | 925 | 928 | 936 | 937 | 914 | 939 | 908 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
800 | 733 | 651 | 518 | 603 | 567 | 557 | 566 | 564 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
654 | 790 | 1 349 | 2 210 | 2 522 | 2 681 | 2 714 | 2 725 | 2 650 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 702 | 2 756 | - | - | - | - | - | - | - |
Orcet dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère les écoles maternelle et élémentaire publiques Paul-Bador[35].
Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens se rendent au collège La Ribeyre, à Cournon-d'Auvergne[36], et les lycéens à Clermont-Ferrand, aux lycées Jeanne-d'Arc ou Blaise-Pascal[37].
Orcet est historiquement un village vigneron bien qu'il ne reste plus que deux vignerons sur son territoire. Aujourd'hui, la majorité des Orcétois travaillent dans la ville voisine de Clermont-Ferrand.