Orsay (prononcé [ɔʁsɛ] Écouter) est une commune française située dans le département de l’Essonne en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Orsay (homonymie).
Orsay | |
L’hôtel de ville. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Essonne |
Arrondissement | Palaiseau |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Paris-Saclay (siège) |
Maire Mandat |
David Ros (PS) 2020-2026 |
Code postal | 91400 |
Code commune | 91471 |
Démographie | |
Gentilé | Orcéens |
Population municipale |
15 503 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 945 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 41′ 58″ nord, 2° 11′ 15″ est |
Altitude | Min. 51 m Max. 160 m |
Superficie | 7,97 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Palaiseau |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-orsay.fr |
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Place forte de la vallée de Chevreuse dès le VIIIe siècle, village agricole possession de personnages influents et généreux, Orsay se développe dans la deuxième moitié du XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer (aujourd'hui, le RER B dont deux stations sont situées à Orsay) et de donateurs qui permettent l’édification d’un centre hospitalier encore en activité aujourd’hui. Siège de l’université Paris-Saclay, la commune, traversée par la RN 118, est devenue une cité pavillonnaire de l’agglomération parisienne et de la Vallée de Chevreuse facilement accessible, à l’environnement préservé au cœur du pôle scientifique Paris-Saclay, avec sur son territoire des laboratoires du CNRS et de l’Institut Curie.
Ses habitants sont appelés les Orcéens[1].
Orsay est située dans la région naturelle du Hurepoix, dans la vallée de la rivière l’Yvette aussi appelée vallée de Chevreuse sur un terrain sablonneux et argileux dont on a extrait des pierres meulières et du grès. Elle occupe une superficie de sept cent soixante-seize hectares dans un rectangle de deux kilomètres neuf cents mètres de long et quatre kilomètres six cents mètres de large, entre la vallée et les plateaux de Saclay et de Courtabœuf. Cent hectares d’espaces verts sont constitués de bois communaux, quatre cent trois hectares de construction sont répartis dans la vallée et sur le plateau de Courtabœuf et deux cent trente-neuf hectares d’espaces agricoles subsistent au nord sur le plateau de Saclay[2]. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°41'56" N et 02°11'18" E au point central de son territoire[3]. Sur le plateau de Saclay coule le ruisseau de Corbeville, canalisé en rigoles jusqu’à l’étang de Saclay. Six passerelles, sept ponts dont un pour la route nationale 118 et un viaduc pour la ligne B du RER d'Île-de-France permettent de franchir l’Yvette qui parcourt le territoire d’ouest en est.
La commune était traversée par l’ancienne ligne de chemin de fer Paris-Chartres État qui est devenue la route départementale 188. Un viaduc permet son passage au-dessus de la commune. Elle est traversée d’est en ouest par la ligne B du RER d'Île-de-France, anciennement la ligne de Sceaux, qui enjambe la vallée et l’Yvette par un viaduc en pierre de taille et pierre meulière. Deux gares desservent la commune, la gare du Guichet et la gare d'Orsay-Ville. Elle est coupée du nord au sud par la route nationale 118, axe majeur de circulation entre l’autoroute A10 et la capitale. Une partie du tronçon de la route départementale 446 de Versailles à Nangis passe encore par le centre-ville. La route départementale 988 (aussi connue sous le nom de Route de Chartres) traverse la totalité de la commune d’est en ouest, elle serpente à travers la vallée de Palaiseau à Limours.
Orsay est située à vingt-deux kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, vingt kilomètres au nord-ouest d’Évry[5], quatre kilomètres au sud-ouest de Palaiseau[6], neuf kilomètres au nord-ouest de Montlhéry[7], treize kilomètres au sud-ouest de Versailles[8], treize kilomètres au nord-ouest d’Arpajon[9], vingt-trois kilomètres au nord-est de Dourdan[10], vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[11], vingt-six kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[12], trente kilomètres au nord d’Étampes[13] et trente-neuf kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[14].
La rivière l’Yvette traverse le territoire de la commune d’ouest en est sur 2,4 km[15]. Elle a fait en 2019 l'objet d'importants travaux (suppression des remblais artificiels et des clapets, reméandrage), afin de prévenir les risques d'inondation et de créer et préserver les zones humides.
Un ruisseau coule dans le bois de la Grille Noire au sud-est. Plusieurs lacs, restes d'aménagement du parc du château d'Orsay, se succèdent en bordure de l'Yvette ; d’amont en aval : le lac de La Pacaterie, le lac du Mail, le lac de la Clarté-Dieu, le lac du Temple de la Gloire et enfin le lac de Lozère.
Sur le plateau de Saclay coule vers l'ouest la rigole de Corbeville, canalisée jusqu’à l’étang de Saclay par l’aqueduc des Mineurs.
Le territoire de la commune s’étale du plateau de Saclay au plateau de Courtabœuf, en passant par la vallée de l’Yvette. Au point le plus bas, il atteint cinquante et un mètres. Sur le plateau de Saclay, l’altitude culmine à cent soixante mètres, approximativement la même que sur le plateau de Courtabœuf en face. Comme tout le Bassin parisien, le sous-sol est constitué de couches successives de sable, meulière et calcaire, déposées sur des argiles et de la marne d’origines marine[16].
Au nord-ouest, au nord et au nord-est sur le plateau de Saclay, la commune est limitrophe de Gif-sur-Yvette, Saclay et Palaiseau, à l’est et au sud-est, dans la vallée et sur le plateau de Courtabœuf se trouve Villebon-sur-Yvette, au sud et au sud-ouest, la commune des Ulis, créée en 1977 sur d’anciens terrains d’Orsay entre autres, et à l’ouest dans la vallée, la faculté se partage sur Orsay et Bures-sur-Yvette.
Saclay | Palaiseau | |
Gif-sur-Yvette Bures-sur-Yvette |
![]() |
Villebon-sur-Yvette |
Les Ulis |
Orsay, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique dégradé.
La commune est desservie par divers grands axes qui la rendent facilement accessible en voiture. Elle est traversée du nord au sud sur sa frontière est par la route nationale 118 doublée par la route départementale 446 et d’est en ouest par la route départementale 188 au sud, la route départementale 988 en centre-ville, la route départementale 680 et la route départementale 128 au nord.
Elle dispose aussi d’une connexion ferroviaire par la ligne B du RER d'Île-de-France qui emprunte l’ancienne ligne de Sceaux, deux stations sont installées sur son territoire, la gare du Guichet et la gare d'Orsay-Ville. La ligne Noctilien N122 (stations Place de la République ou Mairie d’Orsay) assure la continuité de service entre 0 h 30 et 5 h 30, les lignes Paris-Saclay 2, 3, 5, 7, 8, DM10A, DM10S, 91-06 et 91-08 et réseau de bus Essonne Sud Ouest 91-02 desservent la commune.
L’aéroport de Paris-Orly, implanté à treize kilomètres au nord-est est accessible par l’Orlyval et une correspondance à Antony avec le RER B, direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse. L’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à quarante-quatre kilomètres au nord-est est relié directement par le RER B direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse. L’aviation d'affaires est orientée vers l’aéroport de Toussus-le-Noble situé sur le plateau de Saclay à huit kilomètres au nord-ouest.
Orsay est découpé en différents quartiers dont le centre-ville, le Guichet avec sa gare, Mondétour, sur le plateau de Courtabœuf, le Bois du Roi, situé dans la descente entre Mondétour et le centre, les Terrasses au bord de l’Yvette, le Petit Madagascar, Corbeville, Launay, la Troche, quartier commun à Palaiseau, les Planches et le Domaine du Bois Persan[17], un quartier autogéré excentré et enclavé entre la forêt et le parc d'activités de Courtabœuf. L’Insee découpe la commune en six îlots regroupés pour l'information statistique soit Fond Mondétour, Haut Mondétour, Viaduc Est, Viaduc Ouest, Haut Guichet Centre Ouest et Bas Guichet Centre Est[18].
Orsay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[22] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].
En 2009, le nombre de logements sociaux s’élevait à quatre cent cinquante-six[27] soit 7 % du parc d’habitation, et 24 % si l’on inclut les chambres de résidence universitaire (ce qui explique une opération de réhabilitation des logements étudiants).
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 30,94 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 12,79 % d'espaces ouverts artificialisés et 56,27 % d'espaces construits artificialisés[28]
Orceacum au IXe siècle[29], Villula Orceacus au XIe siècle, Orcei au XIIe siècle, Orceiacus au XIIIe siècle et peut-être Urticetum[30], puis Ourcet et Orsay[31].
D’origine gallo-romaine incertaine qui viendrait d’un propriétaire appelé Orcius ou peut-être du nom Ursus[32].
En 1993, la mise au jour de vestiges gallo-romains des Ier et IIe siècles, dont une résidence, des poteries, des monnaies, des verreries et des outils atteste de la présence sur le site d’habitants[33]. En 754, le roi Pépin le Bref donnait le territoire de la commune à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. En 993[34],[35], le nom du village était mentionné dans un manuscrit de Eudes, moine bénédictin de l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés relatant une bataille d'Orsay sanglante entre Bouchard I, dit le Vénérable, comte de Corbeil et de Melun, fidèle du roi Hugues Capet[36],[34] et Eudes II de Blois de Chartres qui revendiquait le comté de Melun. De nombreux combattants trouvèrent la mort près d'un lieu appelé Maldestor (Mondétour)[37]. En 1080, l’évêque de Paris Geoffrey de Boulogne, fait don du territoire aux moines de Longpont. Cette donation est contestée par le seigneur Simon d'Orsay, fils de Galchérius au nom de ses fils Milon et Geoffroy. Résigné, Simon vend l'atrium de Saint Martin (redevances liées au cimetière) aux moines de Longpont qui entamèrent en 1089[38] puis en 1151 la construction de l’église Saint-Martin et d’une léproserie[39],[40].
Le Fief d'Orsay appartient par la suite à Milon de Chastel, fils de Simon d'Orsay. En 1150, Ferry de Palaiseau en est seigneur en partie et réalise plusieurs aveux de dénombrement.
Des actes de succession et des aveux de dénombrement permettent d'identifier les différents seigneurs d'Orsay au Moyen Âge :Guillaume d'Orsay en 1140,Simon d'Orsay en 1152 et Geoffroy d'Orsay en 1162. De 1180 à 1207, le fief dépend de Guy de Paris, seigneur de Palaiseau et d'Orsay. En 1230, Guillaume d'Orsay, vassal du comte de Montlhéry, doit à ce dernier annuellement deux mois de garde du Château de Monthlery. En 1269, le fief appartient à un dénommé Simon d'Orsay.
À partir de 1319, la terre d'Orsay passe à Thibault de Puysieux dont la famille la conservera jusqu'au décès d'Arnoult de Puysieux le 17 août 1400
En 1400, Raymond Raguier (apparenté à Jacques Raguier, évêque de Troyes (1483-1518) et Antoine Raguier, évêque de Lisieux (1474-1482)), maître des chambres aux deniers du Roi entreprend la construction du château d'Orsay. Lors de son décès en 1421, son gendre Bureau boucher, maître des requêtes et garde des sceaux lui succède. En 1424, pendant la guerre de Cent Ans, le château fort fut pris par les Anglais.Par mariage et héritage, la seigneurie revint en 1675 à Charles Boucher, conseiller au Parlement et prévôt des marchands de Paris qui présidait les travaux d’assainissement du quai de la Grenouillère, devenu par arrêté du roi Louis XIV le Quai d'Orsay.
En 1743, à la mort de Pierre Charles Louis Boucher, Pierre Grimod du Fort, fermier général et intendant des Postes acheta le domaine, il réaménagea la ville, restructura le centre. Son fils, Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay poursuivit les travaux et fut titré comte d’Orsay. En 1790, la Révolution permit à Orsay de devenir une commune, dans le district de Palaiseau et le département de Seine-et-Oise et à madame Hulot d’acquérir le château. Le général Moreau possédait le château après 1791. En 1801, Madame Hulot fit bâtir le Temple de la Gloire, en l’honneur de son gendre, le général Moreau pour célébrer sa victoire à Hohenlinden et la paix retrouvée en Europe.
À partir de 1815, la cité se modernisa sous l’impulsion de notables, Jean-Louis Archangé permit la création d’un hospice et d’une école en 1832, Mme Courtépée finança la création de l’orphelinat de Sainte-Suzanne en 1878. En 1854, la ligne de Sceaux fut prolongé jusqu'à Orsay-Le Guichet, puis en 1867 jusqu'à Limours via Orsay-Ville. Elle aboutit en 1895 au cœur de Paris à proximité du jardin du Luxembourg. L’urbanisation et le progrès permirent à la commune de bâtir un hôtel de ville en 1873 et de disposer dès 1875 de l’eau courante dans tous les logements et de l’éclairage public au gaz en 1881.
Le XXe siècle apporta des changements dans la commune. En 1924, les terrains de Mondétour furent lotis, en 1938, l’électrification de la ligne de chemin de fer permit de rallier Paris en trente minutes, en 1955, l’université de Paris acheta les terrains du château de Launay et s’installa en 1958, elle fut rejointe en 1957 puis 1965 par l’Institut Curie[41]. Le , après le démembrement du département de Seine-et-Oise, Orsay fut intégrée au nouveau département français de l’Essonne et abandonna son ancien code postal, le 78471. En 1973 fut conclu le jumelage avec la ville allemande de Kempen et en 1980 avec la ville anglaise d’Ely. En 1977, la ville nouvelle des Ulis est créée à laquelle Orsay dut céder des terrains à proximité de Mondétour. Le , la commune céda deux hectares de terrains à la ville voisine des Ulis et perdit alors quatorze habitants.
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire d'Orsay sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Tendance politique | - | Début de mandat | Fin de mandat |
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Municipales | Orsay | Maire d'Orsay | David Ros | PS | mars 2014 | mars 2026 | |
Départementales | Canton de Palaiseau | Conseillers départementaux | Anne Launay et David Ros | PS / EELV | 2015 | 2021 | |
Législatives | Cinquième circonscription de l'Essonne | Député | Paul Midy | LREM | |||
Régionales | Île-de-France | Présidente du conseil régional | Valérie Pécresse | LR | 2021 | ||
Présidentielle | France | Président de la République | Emmanuel Macron | LREM |
Orsay est rattachée au canton de Palaiseau représenté par les conseillers départementaux Anne Launay (EELV) et David Ros (PS). Elle est rattachée à la cinquième circonscription de l'Essonne représentée par le député Cédric Villani (LREM) depuis 2017. Trente-trois élus siègent au conseil municipal.
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
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« Ensemble, vivons Orsay » | PS | David Ros | 26 | Majorité | |
« Orsay en action 2020 » | SE | Jean-Christophe Péral | 3 | Opposition | |
« Orsay, la ville devant soi » | DVD | Louis Leroy | 3 | Opposition | |
« Mieux Vivre à Orsay » | DVD | Eric Lucas | 1 | Opposition |
Quarante-six maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale d’Orsay depuis l’élection du premier en 1790.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1790 à 1944
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François Leroux | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Christian Barré | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jean Pinon | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Georges Thévenon | DVD | Conseiller général du canton d'Orsay (1973 → 1979) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
André Laurent | PS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Michel Lochot | DVD | Ingénieur Thomson Conseiller général du canton d'Orsay (1985 → 1992) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
André Laurent | PS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marie-Hélène Aubry | UDF-PPDF puis UMP puis PR[43] |
Ancienne attachée parlementaire[44] Conseillère régionale d'Île-de-France (1998 → 2004) Vice-présidente de la CA du Plateau de Saclay [Quand ?] Présidente du SIOM [Quand ?] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En cours | David Ros[45] | PS | Enseignant-chercheur Conseiller général du canton d'Orsay (2004 → 2015) Conseiller départemental du canton de Palaiseau (2015 → ) 8e vice-président de la CA Paris-Saclay (2016 → ) Réélu pour le mandat 2014-2020 Réélu pour le mandat 2020-2026 |
La vie politique d’Orsay est atypique avec une proportion de familles bourgeoises qui tend à voter à droite et une forte proportion d’étudiants et chercheurs qui ont tendance à voter à gauche. Ces dernières années, il semble que cette dernière part du vote ait pris l’avantage lors des derniers scrutins, situation accentuée par une présence croissante de bourgeois-bohèmes. Les élections municipales de 2008 se sont jouées sur un tour, à 86 voix d’écart, avec seulement deux listes. C’est celle du candidat du PS David Ros qui l’a emporté face à Marie-Hélène Aubry (successivement UDF, UMP et aujourd’hui PR) qui occupait le poste depuis 1995. Les associations Amnesty International[46] et la Ligue des Droits de l’Homme sont présentes dans la ville. Une cellule d’ATTAC est installée sur la commune, comme des sections du MoDem[47], du Parti socialiste[48] et du parti communiste français[49]. Le 17 juin 2012, Orsay vote à plus de 58 % pour Maud Olivier (PS) qui est élue députée de la cinquième circonscription de l'Essonne, succédant à Pierre Lasbordes (UMP) qui exerçait le mandat depuis 1997.
En 2013, la commune disposait d’un budget de 43 800 000 € dont 27 100 000 € de fonctionnement et 16 718 000 € d’investissement[71], financés pour 49,95 % par les impôts locaux[72], la dette municipale s’élevait la même année à 35 545 000 €[73]. Les taux d’impositions en 2013 s’élevaient à 17,57 % pour la taxe d'habitation, 25,52 % et 93,32 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti) et 7,64 % pour la taxe d'enlèvement des ordures ménagères. La cotisation foncière des entreprises, identique pour toutes les communes membres de la CAPS, est au taux de 24,41 %[74].
Orsay a développé des associations de jumelage avec :
Elle a par ailleurs développé un partenariat d’aide au développement agricole sans jumelage avec la commune de Dogondoutchi au Niger[77].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[78],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 15 503 habitants[Note 4], en diminution de 4,02 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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852 | 947 | 948 | 910 | 1 011 | 1 034 | 1 069 | 1 215 | 1 172 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 152 | 1 271 | 1 426 | 1 297 | 1 320 | 1 566 | 1 672 | 1 773 | 1 852 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 904 | 2 184 | 2 392 | 2 538 | 3 213 | 3 749 | 4 213 | 5 186 | 6 443 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9 344 | 12 087 | 13 544 | 14 071 | 14 863 | 16 236 | 16 597 | 15 903 | 16 678 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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15 503 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Depuis les débuts du recensement des personnes et non des « feux », la commune a connu une relative stagnation de la population jusqu’à la moitié du XIXe siècle et l’arrivée du chemin de fer venant de Paris. La guerre de 1870 fit perdre près de 10 % de la population à la commune, mais elle connut ensuite une croissance soutenue de cent à cent-cinquante personnes entre chaque recensement. Le XXe siècle confirma cette croissance, qui permit de compenser les pertes des Première et Seconde Guerre mondiale s’élevant à cent neuf personnes pour cette petite commune[81]. Les années 1960, avec l’urbanisation du quartier de Mondétour pour accueillir les rapatriés d’Algérie ou la construction de grands ensembles pour loger les Parisiens chassés par les restructurations de la capitale entraîna un doublement de la population entre 1954 et 1968. Depuis, la population orcéenne croît plus raisonnablement au rythme de l’avancée de l’urbanisation dans la vallée et sur le plateau de Saclay et a dépassé au cours des années 1990 les 16 000 habitants. En 1999, 5,9 % de la population était étrangère avec une communauté importante du Portugal (2,1 %)[82], 9,6 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[83].
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 8 003 hommes pour 7 841 femmes, soit un taux de 50,51 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,7 |
6,9 | 75-89 ans | 10,4 |
10,8 | 60-74 ans | 13,8 |
19,1 | 45-59 ans | 19,9 |
16,0 | 30-44 ans | 16,4 |
31,5 | 15-29 ans | 25,1 |
15,1 | 0-14 ans | 12,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,2 |
5,2 | 75-89 ans | 6,9 |
12,7 | 60-74 ans | 13,6 |
20,2 | 45-59 ans | 19,6 |
20 | 30-44 ans | 20,2 |
19,9 | 15-29 ans | 18,3 |
21,6 | 0-14 ans | 20 |
La commune est rattachée à l’académie de Versailles. Plusieurs structures accueillent les enfants et élèves de la ville, par ordre d’âges, le centre multi-accueil Le Petit-Prince, les crèches du Parc et de La Farandole, les écoles maternelles du Guichet, de Maillecourt, du Centre et de Mondétour, les écoles primaires du Centre, de Mondétour, du Guichet[86], les collèges Alexander-Fleming et Alain-Fournier, le lycée général et technologique Blaise-Pascal[87] qui possède une section de CPGE Mathématiques supérieures et Mathématiques spéciales parmi les meilleures de France[88].
S’ajoutent deux établissements privés catholiques, l’école maternelle et élémentaire Sainte-Suzanne[89] et le Cours secondaire d’Orsay, école maternelle, élémentaire, collège et lycée général[90] qui est le second meilleur établissement du département selon le classement 2009 de L'Express[91]. Cet établissement met en œuvre la pédagogie du Père Faure, inspirée de Maria Montessori dans les classes maternelles et élémentaires.
La ville d’Orsay, au cœur de la « Vallée de la Science » et de pôle Paris-Saclay accueille en centre ville et dans le parc de deux cents hectares la présidence, les services généraux de l’Université Paris-Saclay, et concentre une forte communauté scolaire (13 000 étudiants, 1 700 enseignants, 2 100 doctorants, 1 800 personnels administratifs et techniciens), à travers les cinq unités de formation et de recherche (UFR) (la faculté des sciences d'Orsay et STAPS), les trois instituts universitaires de technologie (IUT) (Chimie, Informatique et Mesures physiques), l'École polytechnique universitaire de l'université Paris-Saclay, les soixante laboratoires, les 500 000 mètres carrés de locaux et les résidences universitaires du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous).
Le campus d'Orsay et l’hôpital sont par ailleurs liés dans la recherche et la thérapie avec l’utilisation conjointe du troisième centre mondial de protonthérapie de l’Institut Curie depuis 1991[92]. Le centre national de la recherche scientifique (CNRS) est aussi présent avec l’implantation de l’institut de physique nucléaire, le laboratoire de l'accélérateur linéaire, le centre de spectrométrie nucléaire et de spectrométrie de masse[93].
Enfin, l’hôpital d'Orsay est doté d’un Institut de formation en soins infirmiers sur le site du Grand-Mesnil[94] à Bures-sur-Yvette.
La commune accueille sur son territoire le centre hospitalier d’Orsay inauguré en 1836, qui bénéficie d’une capacité de quatre cent trente-et-un lits, avec des services spécialisés en médecine générale, cardiologie, gastro-entérologie, hépatologie, neurologie, chirurgie, pédiatrie et néonatalogie, gynécologie et obstétrique, psychiatrie. La maternité d’Orsay réalise en moyenne 1 068 accouchements par an[95]. L’hôpital est aussi équipé d’un centre d’analyse, d’un centre de radiographie et d’imagerie médicale par IRM. En outre, un centre de protonthérapie est installé sur le campus, en partenariat avec l’hôpital. Enfin, l’hôpital d’Orsay est le centre de base des SMUR et SAMU pour le Nord-Ouest essonnien. Avec une note de 74,22 sur cent en 2009 dans le classement réalisé par L’Express, il se situe dans la moyenne des établissements à la cent quarante-troisième place nationale[96]. Le « CHO » a été modernisé au début des années 2010, avec la création d'une extension reliant les deux bâtiments, celui, original, construit au XIXe siècle, et celui édifié dans les années 1970.
Elle accueille aussi plus de cent quarante médecins[97] dans toutes les spécialités, certains exerçant dans le cadre de l’hôpital, d’autres en médecine de ville, dix-sept chirurgiens-dentistes[98] et six pharmacies[99] exercent dans la commune, deux résidences adaptées aux personnes âgées pour un total de cent treize logements sont implantées en centre-ville. Un centre de la protection maternelle et infantile[100] et un centre de la planification familiale[101] sont implantés dans la commune.
Par ailleurs, le Service hospitalier Frédéric Joliot est implanté dans cet hôpital. Dépendant du centre CEA de Saclay, il a été créé pour développer les applications du nucléaire dans le domaine médical : scintigraphies classiques et aussi tomographie par émission de positons (TEP) grâce à l'usage d'un cyclotron sur place[102].
La commune dispose d'un bureau de poste en centre-ville[103], d'une agence postale à Mondétour[104] et d'un centre de tri de La Poste situé à côté de la caserne de gendarmerie[105], d’un centre d'information et de documentation jeunesse[106], d’une trésorerie principale[107], d’un bureau d'accueil de la caisse primaire d'assurance maladie[108].
Orsay dépend du commissariat de Police des Ulis, de la sous-préfecture de Palaiseau, de la préfecture d’Évry, de l'agence Pôle emploi des Ulis et du point d'accueil de la Caisse d'Allocations Familiales des Ulis.
La commune est rattachée à la juridiction d’instance de Palaiseau, de grande instance et de commerce d’Évry[109], à la cour d'appel de Paris.
Un office notarial[110] et neuf avocats[111] rattachés au barreau d’Évry exercent dans la commune.
La commune propose différentes installations culturelles, la plupart regroupées en centre-ville dont la salle de cinéma « Les Trois Jacques », l’auditorium et la salle de spectacle Jacques-Tati, le centre d’exposition de la Grande Bouvêche, la MJC Jacques-Tati[112], la maison de quartier Pierre-Mendès-France, la maison des associations, la bibliothèque et discothèque Georges-Brassens, l’office de tourisme de la Vallée de Chevreuse, et le Conservatoire à Rayonnement Départemental Paris-Saclay disposant d'un auditorium de plus de 200 places.
Différentes manifestations nationales sont relayées sur la commune : la Fête de la musique, la Fête de la science, la Fête de l'Internet. La fête de la commune se déroule traditionnellement le deuxième dimanche de mai. Un groupe de Scouts et Guides de France est présent à Orsay et participe à l’animation culturelle et sportive de la commune. Une télévision associative disponible sur Internet organisée par les jeunes du collège Alain-Fournier complète le journal municipal pour relater les événements de la commune.
Orsay dispose de nombreuses infrastructures sportives dont : le stade de la Terrasse avec deux terrains de rugby, quatre terrains de football, une piste d’athlétisme, un plateau d’évolution, des jardins et pas de tir à l'arc, des courts de tennis en terre battue au bord de l'Yvette et des courts couverts récemment rénovés sur le plateau limitrophe des Ulis, les gymnases Marie-Thérèse-Eyquem (plateau d’évolution et deux salles spécialisées gymnastique aux agrès et arts martiaux), du Guichet, Jean-Charles-Blondin et de Mondétour, les tennis de Mondétour et de l’ATO, la piscine olympique trois bassins dont deux couverts et une fosse de plongeon, un studio de danse de cent soixante mètres carrés et le centre municipal d’initiation aux sports offrant des stages.
Le Club athlétique d'Orsay rugby club est l'un des plus actifs du département[réf. nécessaire] et évolue en Fédérale 2[113].
Le territoire de la commune est divisé sur deux paroisses catholique qui dépendent du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes et du doyenné de l’Yvette-Gif-Orsay : la Paroisse des Ulis-Mondétour-Montjay pour les quartiers de Mondétour, du bois du Roi et du bois Persan, et la Paroisse d'Orsay pour le reste de la commune. Elle dispose de l’église principale Saint-Martin-Saint-Laurent[114], de la chapelle de la Clarté-Dieu et de la chapelle Notre-Dame-de-la-Plaine à Mondétour, dépendant la paroisse des Ulis. Une paroisse évangélique portugaise et une protestante évangélique, une pagode bouddhiste Khuông Viêt complètent l’offre de lieux de culte.
Le jardin des franciscains de la Clarté-Dieu est un cloître ouvert. En inspiration de conceptions d'une nature rendant gloire à Dieu, ce jardin comprend trois hectares où l'ensemble des végétaux évolue de façon spontanée. L'homme s'efface devant la nature. Le parcours des chemins y évolue en fonction du développement des végétaux[115].
L’hebdomadaire Le Républicain diffuse une édition pour le Nord-Essonne qui traite en partie des informations du secteur. La chaîne de télévision régionale Télif, qui a repris les programmes de Téléssonne diffuse des informations locales sur le réseau câblé, satellite et ADSL.
Bien que principalement résidentielle, la commune accueille sept cent quatre-vingt-quatre entreprises, pour la plupart des commerces de proximité ou de jeunes organisations, au sein de la pépinière d'entreprises[116] et du Parc-Club. La commune est ainsi le centre du bassin d'emploi d’Orsay définit par l’Insee qui regroupait vingt-cinq communes et 125 975 habitants en 1999[117]. Le centre-ville est particulièrement dense en commerces, services et cabinets médicaux[118],[119]. La commune dispose en outre de deux bureaux de Poste, d’agences de chaque banque nationale et sociétés d’assurance. En centre-ville, un marché se tient les mardis, vendredis et dimanche matins, un marché biologique le dimanche matin[120]. Un autre marché se tient les dimanches matin dans le quartier de Mondétour. Un Lions Club et un Rotary Club agissent socialement et économiquement sur le territoire de la commune. La commune dispose d’une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne[121].
L’implantation de l’université Paris XI sur la commune et les organisations associées comme l'IFIPS, les centres de recherche d’entreprises (Institut Curie ou anciennement Pfizer dont les locaux ont été repris par le siège de Westinghouse France), du parc d'affaires Orsay-Université et du centre hospitalier permettent à la commune de percevoir des revenus importants de taxe professionnelle et de bénéficier d’un fort dynamisme économique. La présence de deux gares du RER B permet en outre à la population active de rallier rapidement les centres économiques de la région. Depuis novembre 2005, la commune est au cœur de l’OIN Paris-Saclay[122].
Le taux de chômage en 2010 s’établissait à 4,8 %, l'un des plus bas de France, et le revenu moyen par ménage en 2010 à 39 113 € par an[123]. Environ 60 % des Orcéens sont propriétaires de leur logement, des maisons individuelles dans 56 % des cas. Située au cœur de la vallée de la science, 25,4 % de la population est diplômée au-delà de bac+2 ou 22,9 % sont encore étudiants. Cette présence de nombreux étudiants se retrouve dans la pyramide des âges avec un taux de 33,9 % de la population entre vingt et trente-neuf ans[124]. Avec un prix moyen au mètre carré de 4 290 €, Orsay est la commune la plus chère du département à la fin 2007[125]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 26 413 €, ce qui plaçait Orsay aux deux cent trente-cinquième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au quatorzième rang départemental[126].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Orsay | 0,0 % | 2,8 % | 45,5 % | 23,6 % | 20,7 % | 7,3 % |
Zone d’emploi d’Orsay | 0,2 % | 3,7 % | 36,2 % | 26,2 % | 21,4 % | 12,3 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Orsay | 0,3 % | 6,8 % | 3,4 % | 5,1 % | 29,4 % | 5,8 % |
Zone d’emploi d’Orsay | 1,0 % | 13,4 % | 3,8 % | 18,1 % | 30,5 % | 5,4 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[127] |
Les bois au sud et au nord de la commune sur les versants de la vallée ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[128].
La commune, située à l’entrée de la vallée de Chevreuse, dispose de nombreux bois (la Troche, Croix de Bures, la Grille Noire, la Bouvêche, la Cyprenne, le bois Persan et le bois des Rames), de trois parcs paysagers (Charles Boucher - anciennement East Cambridgeshire, Grande Bouvêche et le parc botanique de Launay, labellisé « Jardin Botanique de France » en 2001), de trois lacs (lac du Mail, lac de Lozère et lac du Temple de la Gloire).
Elle s’est vu décerner deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[129].
La commune dispose de plusieurs monuments datant de diverses époques :
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Orsay :
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Les armes d’Orsay se blasonnent : D’azur à la fasce d’or accompagnée en chef d’un croissant accosté de deux étoiles et en pointe d’un poisson, le tout d’argent[132]. Ce blason a pour origines les armes du premier comte d’Orsay, Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay, décrites ainsi : Sur le tout d’azur à la fasce d’argent accompagné en chef d’un croissant d’or entre deux étoiles du même et en pointe d’un poisson nageant sur une mer d’argent[133]. La commune s’est en outre dotée d’un logotype.
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