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Oradour-sur-Glane est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Radounauds ou Radounaux[1] (forme très peu usitée).

Oradour-sur-Glane

Chemin d'accès du village martyr.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Rochechouart
Intercommunalité Communauté de communes Porte Océane du Limousin
Maire
Mandat
Philippe Lacroix
2020-2026
Code postal 87520
Code commune 87110
Démographie
Gentilé Radounauds
Radounaux
Population
municipale
2 477 hab. (2019 )
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 55′ 58″ nord, 1° 01′ 57″ est
Altitude Min. 227 m
Max. 312 m
Superficie 38,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Junien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Oradour-sur-Glane
Géolocalisation sur la carte : France
Oradour-sur-Glane
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Oradour-sur-Glane
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Oradour-sur-Glane
Liens
Site web http://www.oradour-sur-glane.fr/

    Le nom d'Oradour-sur-Glane reste attaché au massacre de sa population par la division SS Das Reich le . La petite cité est aujourd'hui divisée en deux entités, dont le centre de la mémoire constitue en quelque sorte le trait d'union : l'ancien village, conservé à l'état de ruine, qui témoigne des souffrances infligées aux habitants et gens de passage de cette petite bourgade, et le nouveau village, reconstruit quelques centaines de mètres plus loin[2].


    Géographie



    Localisation


    Entrée de la commune.
    Entrée de la commune.

    Le village est situé à environ 25 km au nord-ouest de Limoges et fait partie du canton de Saint-Junien, dans l'arrondissement de Rochechouart (Haute-Vienne). Il se situe dans la vallée de la rivière Glane, cours d'eau pittoresque qui a notamment inspiré le peintre Corot au XIXe siècle.

    Oradour-sur-Glane (vert foncé) dans le canton de Saint-Junien-Est (vert clair).
    Oradour-sur-Glane (vert foncé) dans le canton de Saint-Junien-Est (vert clair).

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes d’Oradour-sur-Glane[3]
    Cieux Peyrilhac
    Javerdat Veyrac
    Saint-Brice-sur-Vienne Saint-Victurnien

    Géologie et relief


    La superficie de la commune est de 3 816 hectares ; l'altitude varie entre 227 et 312 mètres[4].


    Hydrographie


    Le village est traversé par la Glane, une petite rivière qui est un affluent de la Vienne.

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    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 978 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Junien », sur la commune de Saint-Junien, mise en service en 1996[11] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 977,6 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 19 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,4 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[17].


    Urbanisme



    Typologie


    Oradour-sur-Glane est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,9 %), forêts (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), zones urbanisées (4,7 %), terres arables (3,8 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Morphologie urbaine


    La commune d'Oradour-sur-Glane comprend 37 villages : la Basse-Forêt, Bellevue, les Bordes, les Brandes, le Breuil, Châlet-Saint-Vincent, le Champ-du-Bois, les Chapelles, Chez-Bonnaud, Chez-Lanie, Chez-Penot, la Croix-du-Bois-du-Loup, les Cros, Dieulidou, la Fauvette, les Grattes, Laplaud, Lespinas, la Maillerie, le Mas-du-Puy, Masset, le Masférat, Mazenty, Mongénie, Orbagnac, le Pacage-du-Milieu, le Petit-Chêne, le Pradeau, le Repaire, le Theil, Theneix, les Trois-Arbres, la Tuilière-des-Bordes, la Tuilière-des-Herses, la Valade, Valeix, Villa-André.

    Elle compte également des habitations isolées qui ne sont pas considérées comme des villages.


    Logement


    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 071, alors qu'il était de 948 en 1999[a 1].

    Parmi ces logements, 90,2 % étaient des résidences principales, 5,4 % des résidences secondaires et 4,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,9 % des appartements[a 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 75,3 %, en hausse par rapport à 1999 (72,1 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 9 % comme en 1999 (8,8 %), leur nombre ayant augmenté de 73 à 87[a 3].


    Projets d'aménagements


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    Risques majeurs


    Le territoire de la commune d'Oradour-sur-Glane est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].


    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Oradour-sur-Glane.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Oradour-sur-Glane.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 33,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2021, par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[24].


    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Oradour-sur-Glane est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].


    Toponymie


    Le nom d’Oradour, qui vient du mot occitan Orador, évolution du latin oratorium « oratoire »[29] indique qu’il y avait là un lieu consacré à la prière, une chapelle, c’est-à-dire un autel et un lieu de prières pour les morts, qu’on enterrait alors au bord des routes et souvent au voisinage des carrefours, ou bien dans une petite chapelle privée adjointe à une grande maison (palais, château ou hôtel).

    La première mention de ce toponyme se trouve dans la Chronique de Maleu, prêtre et chanoine de l'église de Saint-Junien qui fut chargé par le Chapitre d'en écrire l'histoire. Dans cet ouvrage terminé en 1316, il est fait état, tout à fait incidemment, d'une villa appelée, en 1181, Deus-y-Do, aujourd'hui Dieulidou, et on y apprend aussi qu'en 1264 la paroisse de Oratorio supra Glanant avait pour seigneur le chapitre de chanoines de Saint-Junien. En occitan limousin, le nom de la commune est Orador de Glana prononcé Ouradour dé Guiâno.

    Le nom du lieu-dit Dieulidou vient du latin Deus illi donet, expression du souhait « Dieu le donne »[30].


    Histoire



    Moyen Âge


    Oradour est un prieuré d'architecture romane, propriété d'une abbaye, sa seigneurie est ecclésiastique. Le clocher tour fortifié atteste de cette confusion des fonctions militaires et ecclésiastiques. En 1264, la paroisse de Oratorio supra Glanant avait pour seigneur le chapitre de chanoines de Saint-Junien, abbaye très ancienne.


    Époque moderne


    Oradour est inféodé à un seigneur laïc relevant de la châtellenie de Savignac. On trouve Catherine de La Celle, seignoresse d'Oradour-sur-Glane, qui épouse Hélie de Neuville, seigneur de Neuville et de Plaigne. Leur fille Catherine de Neuville, seigneuresse d'Oradour-sur-Glane, épouse le Jehan II de Gain ou de Gaing, chevalier, seigneur de Linars. La seigneurie reste dans cette famille jusqu'au mariage de Jehanne de Gain, dame d'Oradour, qui la fait entrer dans la famille de Jean de Lescours, baron de Savignac. Leur fils François III de Lescours, baron de Savignac, pendant 6 générations jusqu'à Armand-François de Lescours, seigneur d'Oradour, marié le avec Thérèse de Vertamont. En 1789, Michel Landry, comte de Lescours, chevalier, seigneur d'Oradour-sur-Glane et Laplaud, chevalier de Saint-Louis, se fait représenter à l'Assemblée primaire de la Noblesse du Limousin.


    Époque contemporaine


    Au début du XXe siècle, le village d'Oradour se modernise avec notamment l'arrivée de l'électricité et la construction d'une ligne de tramways des chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne, qui la relie à Limoges, distante d'une vingtaine de kilomètres au sud-est. Le recensement de 1936 fait état d'une population de 1 574 âmes. Outre tous ses commerces, Oradour possède une harmonie municipale, une société de pêche et trois écoles.

    Oradour-sur-Glane était alors une petite bourgade limousine active et ordinaire, avec ses commerces, cafés-hôtels, boutiquiers et artisans. Elle vit principalement de l'agriculture jusqu'à la crise du secteur, qui fait se dépeupler lentement les campagnes. Il ne reste en effet plus que deux exploitations agricoles en 1944 sur la commune[31].


    Début de la Seconde Guerre mondiale


    En 1940, la guerre mobilise 168 hommes de la commune dont 113 rentreront au village dès l'Armistice[31].

    Malgré la proximité immédiate de groupes de résistants et l'accueil de réfugiés lorrains expulsés de Charly-Oradour, un village mosellan nommé ainsi après la guerre en hommage aux victimes, dont 39 venaient de ce petit village, l'endroit est relativement épargné par la guerre jusqu'au massacre. La population, comme dans la plus grande partie de la France, après avoir adhéré aux idées et à la personne du maréchal Pétain, émet des critiques de plus en plus virulentes à l'égard de la politique collaborationniste, attendant fermement une victoire des Alliés[31]. Des habitants d'Oradour font partie des maquis FFI, d'autres d'une filière d'évasion de pilotes alliés[32].


    Massacre d'Oradour-sur-Glane


    Article détaillé : Massacre d'Oradour-sur-Glane.
    Carte montrant le village ancien et moderne.
    Carte montrant le village ancien et moderne.

    Les perpétrateurs du massacre appartiennent à la 3e compagnie du 1er bataillon de Panzergrenadier, commandé par le Sturmbannführer (Commandant) Adolf Diekmann, du 4e SS-Panzer-Regiment Der Führer, de la 2eSS-Panzer-Division Das Reich.

    Cette division était basée spécialement dans le sud-ouest afin de lutter contre les maquisards galvanisés par le débarquement allié en Normandie. Constamment harcelée dans leur progression par les Forces françaises de l'intérieur (FFI), elle riposte par de sanglantes représailles.

    Le , à Tulle libérée depuis l'avant-veille par la Résistance, 99 hommes sont pendus.

    Le , après l'arrivée des Allemands dans le bourg d'Oradour-sur-Glane, le garde champêtre fait savoir aux habitants qu'ils doivent tous se rassembler, sans aucune exception et sans délai, sur la place du Champ-de-Foire située à l'intérieur du village, munis de leurs papiers, pour une vérification d’identité.

    Les SS pénètrent dans toutes les maisons, et, sous la menace de leurs armes, obligent tout le monde, même les malades, à se rendre sur le lieu de rassemblement. Un à un ou par groupes, conduits et surveillés par des SS, les villageois se massent peu à peu sur le Champ-de-Foire. Les Allemands vont aussi chercher des habitants des hameaux voisins. Les cultivateurs doivent abandonner leurs travaux en cours. Plusieurs personnes qui n'obéissent pas aux ordres sont abattues sur le champ.

    Les Allemands séparent la population en deux groupes : d'un côté les femmes et les enfants, de l'autre les hommes.


    Massacre des hommes

    Les hommes sont emmenés, regroupés et répartis dans six lieux différents bien choisis, avec peu d'ouvertures pour ne pas s'enfuir : granges, cours, remises, où ils sont mitraillés, puis les corps sont recouverts de fagots et de bottes de paille auxquels les SS mettent le feu. Selon quelques rescapés, les SS tirent bas et dans les jambes de leurs victimes ; le feu est allumé sur des hommes blessés mais encore vivants. La déclaration de Robert Hébras, un des six rescapés, établit qu'ils parlaient encore ; certains, légèrement blessés, ont pu s'échapper, la plupart des autres ont certainement été brûlés vifs.


    Massacre des femmes et des enfants

    Vestiges de l'école primaire.
    Vestiges de l'école primaire.

    Le groupe emmené et enfermé dans l’église comprend toutes les femmes et tous les enfants du village. Des soldats placent dans la nef, près du chœur, une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle dépassent des cordons qu'ils laissent trainer sur le sol. Ces cordons ayant été allumés, le feu se communique à l'engin, qui contient un gaz asphyxiant (c'était la solution prévue) et explose par erreur ; une fumée noire, épaisse et suffocante se dégage. Une fusillade éclate dans l'église ; puis de la paille, des fagots, des chaises de l'église sont jetés pêle-mêle sur les corps qui gisent sur les dalles du sol. Les SS y mettent ensuite le feu. Des débris de 1,20 m de hauteur recouvrent les corps.

    Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, née Thurmeaux. Son témoignage constitue tout ce qu'il est possible de savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie son mari, son fils, ses deux filles et son petit-fils âgé de sept mois[33].

    Le chœur de l’église comprenant trois ouvertures, dans un instinct de survie, Marguerite Rouffanche se dirige vers la plus grande, celle du milieu, et à l'aide d'un escabeau qui servait à allumer les cierges, elle parvient à l’atteindre. Le vitrail étant brisé, elle se jette par l'ouverture. Après un saut de trois mètres, elle atterrit au pied de l’église sur un fourré et elle est blessée par un SS en fuyant vers un jardin voisin. Dissimulée parmi des rangs de petits pois, elle n'est délivrée que le lendemain vers 17 heures.


    Autres massacres

    Carcasse de Peugeot 202 du médecin au milieu des ruines.
    Carcasse de Peugeot 202 du médecin au milieu des ruines.

    Les SS inspectent de nouveau les maisons du bourg ; ils y tuent tous les habitants qui avaient pu échapper à leurs premières recherches, en particulier ceux que leur état physique avait empêchés de se rendre sur le lieu du rassemblement. C'est ainsi que les équipes de secours trouveront dans diverses habitations les corps brûlés de quelques vieillards impotents.

    Un envoyé spécial des FFI, présent à Oradour dans les tout premiers jours après la tuerie, indique qu'on a recueilli dans le four d'un boulanger les restes calcinés de cinq personnes : le père, la mère et leurs trois enfants.

    Un puits renfermant de nombreux cadavres est découvert dans une ferme : trop décomposés pour être identifiés, ils seront laissés sur place.

    Au total, au moins 643 personnes ont donc été massacrées lors de cette journée[34].


    La reconstruction


    Panorama du nouveau village.
    Panorama du nouveau village.
    Ruines actuelles d'une maison de l'ancien village d'Oradour-sur-Glane.
    Ruines actuelles d'une maison de l'ancien village d'Oradour-sur-Glane.

    Pour la première fois dans l'histoire de France, on décida dès de conserver l'ancien bourg dans l'état de ruine où il se trouvait après le massacre et l'incendie, afin d'entretenir l'émotion et la haine provoquées par la découverte de ce crime de guerre. Par la suite, l'ensemble ayant été classé, la conservation de ces scènes de désastre a posé beaucoup de problèmes aux services des monuments historiques pour que la nature ne reprenne pas le dessus avec de la mousse, avec de la végétation, avec de l'érosion, et perde son intensité dramatique pour se transformer en un paysage de ruines romantiques. Les matériaux des bâtiments et des chaussées ont dû être stabilisés et rendus imputrescibles avec des résines, les couleurs ravivées et fixées, le processus de ruine arrêté sans pour autant restaurer comme dans les monuments historiques normaux. Toutes les autres villes détruites pendant la guerre, notamment par les bombardements anglo-américains, ont été reconstruites.

    L'édification du nouveau bourg d'Oradour-sur-Glane fut alors prévue sur un autre emplacement. En raison de complications liées au droit de propriété et aux successions des victimes du massacre, la voie législative dut simplifier le processus. Ainsi, une ordonnance liant conservation et reconstruction fut élaborée par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Elle fut modifiée en tant que loi, votée et promulguée en , condition du classement du site en tant que monument historique, d'expropriation des ayants droit, et de l'édification du nouveau village par utilisation des crédits des dommages de guerre qui toutefois se révéleront insuffisants[35].

    L'entrée du nouveau village.
    L'entrée du nouveau village.

    C'est le président Vincent Auriol qui pose la première pierre, le . Le nouveau bourg, qui se doit d'être « exemplaire » (allusion notable au pilotage de l'État plus qu'à l'alliance décidée entre inspiration régionaliste et épuration du style moderne[35]), sortit finalement de terre à l'ouest de l'ancien village-martyr dès 1949, les frais de reconstruction restant entièrement à la charge de l'État.

    Le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme nomma quatre architectes pour réaliser le projet, piloté par Pierre Paquet, inspecteur général des monuments historiques :

    Des réactions locales critiquèrent alors cette nomination d'architectes parisiens. En conséquence, des architectes locaux furent appelés à participer eux aussi à la reconstruction, mais ils n'intervinrent que pour les logements.


    Procès et réactions


    Après huit années d'attente le procès de 21 soldats  sur les 64 identifiés  ayant participé au massacre d'Oradour a lieu en janvier- devant le tribunal militaire de Bordeaux. Adolf Diekmann, le commandant SS responsable, ne sera pas jugé car il est mort sur le front de Normandie ; il est enterré au cimetière normand de la Cambe. Le , le tribunal prononce les peines suivantes après délibérations :

    La population alsacienne proteste contre les peines infligées aux Malgré-nous, car ceux-ci ont été contraints d'exécuter les ordres des supérieurs allemands. Le procès de Bordeaux symbolise en quelque sorte le malaise alsacien : la population française n'a, dans sa grande majorité, pas connaissance du drame des 130 000 Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans les armées allemandes. Quant aux familles des victimes  et aux Limousins en général , elles trouvent les sentences scandaleusement indulgentes : d'après elles, tous les participants au massacre auraient dû être condamnés à mort.

    La loi d'amnistie votée dès le accentue ce sentiment d'outrage. La riposte d'Oradour est immédiate et se manifeste par :

    Le collectif « Maquis de Corrèze », dirigé par le député honoraire Pierre Pranchère, s'oppose au projet de loi voté au Sénat en 2008 portant adaptation du droit pénal français à la Cour pénale internationale. En effet, ce texte prévoit une prescription des crimes de guerre pour trente ans (article 462-10), ce qui revient à déclarer une amnistie pour les responsables des massacres de Tulle et d'Oradour.

    Le Centre de la Mémoire est un appel à la réflexion. Il décrit en détail et rappelle ce qui s'est passé ici même pour éviter que d'autres massacres n'aient lieu et ainsi perpétuer la notion de devoir de mémoire.


    Visite du président de la République fédérale d'Allemagne


    Le , le président français, François Hollande, accueille à Oradour le président fédéral de la République fédérale d'Allemagne, Joachim Gauck[36].


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Haute-Vienne.
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    Administration municipale


    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[37].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    novembre 1857 octobre 1861 Jean-Baptiste Désourteaux    
    Les données manquantes sont à compléter.
    14 novembre 1883   Pierre-Léonce Segret    
    juillet 1887   Louis Barataud    
    juin 1895 mai 1902 Émile Désourteaux   Médecin
    Les données manquantes sont à compléter.
    1919 1941 Joseph Beau
    (1870-1944)
    SFIO Négociant
    Victime du massacre du 10 juin 1944
    Mort pour la France[39]
    1941 1944 Paul Désourteaux
    (1872-1944)
      Médecin, nommé Président de la délégation spéciale
    Victime du massacre du 10 juin 1944
    Mort pour la France
    mai 1945 mai 1953 Aimé Faugeras PCF[40]  
    mai 1953 mars 1959 Jean Brouillaud    
    mars 1959 juin 1995 Robert Lapuelle   Médecin
    juin 1995 mars 2014 Raymond Frugier RPR puis DVD  
    mars 2014 En cours Philippe Lacroix[41] DVD puis LREM-Horizons Enseignant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale


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    Jumelages


    Après la Seconde Guerre mondiale, Oradour-sur-Glane a été jumelée avec le village grec de Distomo, qui a connu le même jour qu'Oradour un massacre semblable[42]. Dans le village reconstruit, non loin de la mairie, se trouve une rue de Distomon où se situe le siège de l'Association Nationale des Familles des Martyrs d’Oradour-sur-Glane[43].

    Par ailleurs Oradour-sur-Glane est jumelée depuis 2017 avec Belchite en Espagne[44].


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

    En 2019, la commune comptait 2 477 habitants[Note 8], en augmentation de 2,19 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3031 1911 2221 5851 7221 7401 8241 9891 919
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9521 8481 8741 8301 9031 9461 9402 0452 030
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9661 9722 0191 7891 7181 6011 5741 1451 450
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 5401 6711 7591 9411 9982 0252 1882 2222 424
    2018 2019 - - - - - - -
    2 4662 477-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 31,4 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 196 hommes pour 1 270 femmes, soit un taux de 51,50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,37 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90 ou +
    0,9 
    7,1 
    75-89 ans
    9,1 
    20,1 
    60-74 ans
    19,7 
    21,0 
    45-59 ans
    16,9 
    18,7 
    30-44 ans
    21,3 
    12,5 
    15-29 ans
    12,4 
    19,4 
    0-14 ans
    19,7 
    Pyramide des âges du département de la Haute-Vienne en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 
    90 ou +
    2,5 
    8,6 
    75-89 ans
    11,6 
    19,2 
    60-74 ans
    19,6 
    20,5 
    45-59 ans
    19,4 
    17,1 
    30-44 ans
    16,2 
    17,1 
    15-29 ans
    16 
    16,5 
    0-14 ans
    14,5 

    Enseignement


    Oradour-sur-Glane est située dans l'académie de Limoges.

    La commune administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant 271 élèves en 2012-2013[51].


    Manifestations culturelles et festivités


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    Santé


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    Sports


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    Cultes


    Le territoire de la commune dépend de la paroisse Saint-Amand-de-Vienne-et-Glane au sein du diocèse de Limoges[52], le culte catholique est célébré un dimanche sur deux[53].


    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 318 , ce qui plaçait Oradour-sur-Glane au 20 761e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[54].


    Emploi


    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 380 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,0 % d'actifs dont 68,6 % ayant un emploi et 4,4 % de chômeurs[a 4].

    On comptait 710 emplois dans la zone d'emploi, contre 538 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 951, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] est de 74,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif[a 5].


    Entreprises et commerces


    Au , Oradour-sur-Glane comptait 191 établissements : 44 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 16 dans l'industrie, 20 dans la construction, 91 dans le commerce-transports-services divers et 20 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

    En 2011, onze entreprises ont été créées à Oradour-sur-Glane[a 7], dont cinq par des autoentrepreneurs[a 8].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Lieux et monuments remarquables

    Entrée Est à droite, les ruines de la rue principale avec les rails de la voie et les câbles de la caténaire du tramway départemental de Limoges.
    Entrée Est à droite, les ruines de la rue principale avec les rails de la voie et les câbles de la caténaire du tramway départemental de Limoges.

    La commune contient cinq monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques, une statue classée au titre d'objet à l'inventaire des monuments historiques et aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[55],[56] :


    Autres lieux et monuments

    On peut encore citer l'ancienne église et le « centre de la mémoire ».


    Ancienne église Saint-Martin

    L'ancienne église Saint-Martin.
    L'ancienne église Saint-Martin.
    Article détaillé : Ancienne église Saint-Martin d'Oradour-sur-Glane.

    L'ancienne église Saint-Martin, située au cœur du village martyr, est devenue un des symboles de la tragédie du . C'est dans ses murs qu'ont été enfermés et assassinés plusieurs centaines de femmes et d'enfants de tous âges. Une seule femme a pu se hisser hors du brasier par une baie dont le vitrail était cassé et ainsi échapper au massacre. Une plaque apposée sur le mur invite les visiteurs au souvenir.

    Modeste par ses dimensions, ses parties les plus anciennes datent du XIIe siècle. C'est de cette époque que date le chœur, qui conserve sa voûte romane, en berceau brisé. La nef et ses chapelles latérales sont refaites au XVe siècle, et couvertes de croisées d'ogives (disparues dans l'incendie de l'église, mais dont on voit encore le départ). Les guerres de religion conduisent à fortifier l'édifice, dont le clocher, qui se voit doté de deux tours d'angles en forme d'échauguettes.

    Au XIXe siècle, l'église connaît plusieurs campagnes de restauration : le pavage et les voûtes sont refaits en 1838, de même que la charpente du clocher. De nouveaux vitraux sont mis en place à cette même époque. L'édifice est de nouveau réparé de 1860 à 1864 : la toiture est couverte de nouvelles tuiles creuses et la flèche du clocher (et des deux tours d'angles) est refaite en ardoise[65].


    Centre de la mémoire

    Article détaillé : Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane.
    Le Centre de la mémoire.
    Le Centre de la mémoire.

    Le Centre de la mémoire[66] est un musée et un mémorial témoignant des atrocités commises par les occupants nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale. Sa vocation est de perpétuer le souvenir des victimes, d'informer et d'œuvrer afin que de tels événements ne se reproduisent plus jamais. Le projet, qui naît en 1989, se concrétise dix ans plus tard et est inauguré par le président de la République Jacques Chirac et le ministre de la Culture Catherine Trautmann le .

    Son architecture atypique (qualifiée de « Non-architecture » par son concepteur, Yves Devraine) s'inscrit dans le cadre tourmenté du village martyr, distant de quelques centaines de mètres. Le centre présente des expositions permanentes permettant de mieux comprendre le drame, sans omettre de replacer la tragédie dans son contexte historique. Le visiteur transite ainsi dans quatre espaces thématiques, avant de rejoindre un « espace de réflexion » où des messages de paix et des citations sont présentés.

    Des expositions temporaires ont également lieu dans l'enceinte du centre, où des stagiaires du service autrichien de la Mémoire sont accueillis régulièrement.

    L'ensemble du mémorial et du village martyr font d'Oradour-sur-Glane le site le plus visité en Limousin, avec plus de 320 000 visiteurs en 2017[67].


    Philatélie


    Un timbre postal avec surtaxe, au profit de l'Entraide française, commémorant l'anniversaire de la destruction d'Oradour-sur-Glane, d'une valeur de 4 + 2 francs, gris, représentant l'église en feu avec 2 SS en armes, a été émis le 1945[68]. Il a fait l'objet d'une vente anticipée à Oradour le .


    Dans les médias



    Documentaire


    Cinéma


    Télévision


    Exposition


    Musique


    Littérature


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes de la Haute-Vienne.

    Les armoiries d'Oradour-sur-Glane[71] se blasonnent ainsi : « D'or à la croix alésée haussée de sable mouvant d'un brasier de gueules mouvant de la pointe, cantonnée en chef de deux dagues de gueules, la garde de sable, posées l'une en bande, l'autre en barre, la pointe vers le centre de la croix.  ».

    Le blason, ainsi que la devise « Ni haine ni oubli », font référence au massacre de 1944.


    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes et cartes


    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références



    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres références

    1. Habitants.fr, Site des habitants des communes françaises
    2. Mélissa Boufigi, « Récit. « Qu’après moi, la mémoire perdure », Robert Hébras le dernier survivant d’Oradour lutte contre l’oubli », sur ouest-france.fr, Ouest France, (consulté le ).
    3. Carte IGN sur Géoportail
    4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Saint-Junien - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Oradour-sur-Glane et Saint-Junien », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Saint-Junien - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Oradour-sur-Glane et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques près de chez moi - commune d'Oradour-sur-Glane », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    27. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    28. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    29. D'après l'ouvrage de Pauchou et Masfran (1978), p. 19 §2
    30. Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiastique » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 319.
    31. Comprendre Oradour
    32. Alain Albinet et Sylvain Compère (dir.), Juin 1944 en Limousin. Oradour, la folie meurtrière. Tulle, 99 martyrs, La Montagne/Le Populaire du Centre, hors série, 2014, p. 55.
    33. Mélissa Boufigi, « Reportage. « Tant qu’il y aura de la vie à Oradour, les nazis auront échoué » », sur ouest-france.fr, Ouest France, (consulté le ).
    34. « Une victime ignorée du massacre d'Oradour-sur-Glane a été découverte », sur Le Figaro, (consulté le ).
    35. Elisabeth Essaian, La construction du nouveau bourg d'Oradour-sur-Glane, document de l'exposition du Centre de la mémoire, collaboration Centre de la mémoire et Conseil général de la Haute-Vienne, 1997.
    36. Thomas Wieder, « A Oradour, Hollande et Gauck écrivent une nouvelle page de la réconciliation », sur lemonde.fr, (consulté le ).
    37. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    38. « Les maires de la commune » (consulté le ).
    39. https://maitron.fr/spip.php?article16007, notice BEAU Joseph, Antoine par Jean Maitron, Isabel Val Viga, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 12 mars 2020.
    40. Jean-Jacques Fouché, « Oradour », sur books.google.fr (consulté le ).
    41. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
    42. « Grèce. Distomo rouvre ses plaies », sur culture.pcf.fr (consulté le )
    43. « Sports et Loisirs - Rubrique Mémoire », sur Oradour sur Glane (consulté le )
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    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Oradour-sur-Glane (87110) », (consulté le ).
    50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Haute-Vienne (87) », (consulté le ).
    51. « Haute-Vienne (87) > Oradour-sur-Glane > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    52. « Résultats parmi les Articles, Actualités, Paroisses, Mouvements et Services », sur le site du diocèse de Limoges (consulté le ).
    53. « L'horaire des messes », sur le site de la paroisse de Saint-Amand-de-Vienne et Glane (consulté le ).
    54. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    55. « Oradour-sur-Glane », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. « Oradour-sur-Glane », base Palissy, ministère français de la Culture.
    57. « Église Saint-Martin du nouveau bourg d'Oradour-sur-Glane », notice no PA87000042, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    58. Limousin, encyclopédie Bonneton, p.208
    59. « Château de Laplaud », notice no PA00135408, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. « Village », notice no PA00100409, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. « Enceinte de terre et sa rampe d'accès », notice no PA00100408, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. « Cimetière », notice no PA00100407, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. Le patrimoine d'Oradour-sur-Glane
    64. « statue (petite nature) : saint Victurnien », notice no PM87000318, base Palissy, ministère français de la Culture.
    65. Oradour souviens-toi : Le village jusqu'en 1944
    66. Oradour-sur-Glane, village martyr, centre de la mémoire
    67. Comité départemental de tourisme, « Bilan touristique 2017 », sur tourisme-hautevienne.com (consulté le ).
    68. Le timbre
    69. film amateur, « Un dimanche à Oradour », sur cinemathequenouvelleaquitaine.fr (consulté le ).
    70. Dominique Tantin, Michel Thébault, « BARDET Denise, Suzanne », sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr (consulté le ).
    71. « Les armoiries de la commune », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    На других языках


    [de] Oradour-sur-Glane

    Oradour-sur-Glane (okzitanisch Orador de Glana) ist eine französische Gemeinde mit 2477 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Haute-Vienne in der Region Nouvelle-Aquitaine. Sie liegt 200 Kilometer nordöstlich von Bordeaux und 22 Kilometer nordwestlich von Limoges. Der Ortsname leitet sich vom lateinischen oratorium „Gebetsstätte“ ab.

    [en] Oradour-sur-Glane

    Oradour-sur-Glane (French pronunciation: ​[ɔʁaduʁ syʁ ɡlan]; Occitan: Orador de Glana) was a commune in the Haute-Vienne department, New Aquitaine, west central France, as well as the name of the main village within the commune.
    - [fr] Oradour-sur-Glane

    [ru] Орадур-сюр-Глан

    Ораду́р-сюр-Глан (фр. Oradour-sur-Glane) — коммуна (посёлок) во Франции в департаменте Верхняя Вьенна (Новая Аквитания). Население составляет 2188 жителей (2006 год). До войны действовал междугородний трамвай из Лиможа.



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