Noyelles-lès-Vermelles est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Noyelles-lès-Vermelles | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Béthune |
Intercommunalité | CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane |
Maire Mandat |
Bruno Traché 2020-2026 |
Code postal | 62980 |
Code commune | 62626 |
Démographie | |
Gentilé | Noyellois, Noyelloises |
Population municipale |
2 329 hab. (2019 ![]() |
Densité | 921 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 29′ 24″ nord, 2° 43′ 36″ est |
Altitude | Min. 22 m Max. 37 m |
Superficie | 2,53 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Douvrin |
Législatives | 12e circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.noyelleslesvermelles.fr |
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Cambrin | ||
Annequin | ![]() |
Vermelles |
Mazingarbe |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par deux cours d'eau :
Noyelles-lès-Vermelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[6] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,8 %), zones urbanisées (32,5 %), prairies (4,4 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nigella juxta Vermellam (1154-1159) ; Nigella juxta Vermeles (1300) ; Noielle-d’alès-Vermelle (1355) ; Noielle-le-Vremelle (1386) ; Noyelle-lez-Anequin (1431) ; Noyella (1424) ; Noyelles-le-Vermeilles (1720) ; Noyelle (XVIIIe siècle)[13].
Toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella au IXe et Xe siècles (« neuf, nouveau » → voir Noyon) et *ialo- (« clairière, lieu défriché, essart » → voir Neuilly et Noailles).
La préposition « lez », d'usage vieilli (elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes) permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. Par exemple, la commune de Noyelles indique qu'elle se situe près de Vermelles.
Des vestiges de constructions gallo-romaines ont été signalés au XVIIIe siècle par Terninck (Répertoire..., 1879-1884), vers Nœux sans autres précisions, ce qui est plausible puisqu'on signalait dans l'église ancienne la présence de débris de cette époque. Le nom de "Noyelles" est connu dès 1154-1159 sous sa forme latine "Nigella-juxta-Vermellam" (Noyelles près de Vermelles), dont l'étymologie pose problème. L'interprétation de Ricouart (Études des noms de lieux, 1891) lieu noyé avec marais, s'appuie sur la forme actuelle du toponyme et ne peut être retenue, pas plus que "nige villa" proposé par Dauzat (Dictionnaire des noms de lieux de France, 1963), à partir du mot germanique signifiant nouveau et du latin "villa", domaine, village. Reste la dernière proposition de Gisseling (Toponymisch Woordenboek...Noord-Frankrijk, 1960) à partir du germanique "niwialhö", la basse. Si cette étymologie germanique est à retenir il faudrait envisager l'existence d'un lieu habité ayant reçu son nom vers le VIIe siècle-VIIIe siècle. À noter qu'en langue picarde, "noyé" signifie "sous l'eau - inondé" et correspond à la physionomie de la commune dont une partie des terrains est inondable.
Noyelles appartenait au bailliage de Lens dont relevait la seigneurie principale, la terre à clocher, dont les tenants avaient droit au titre de seigneurs de Noyelles. De ceux-ci relevaient les deux fiefs de Beaulieu et de Lassus.
On ne commence à connaître les seigneurs de Noyelles qu'au XIVe siècle. Peut-être la seigneurie principale a-t-elle appartenu à Butor d'Alennes-lès-Annequin dans la première moitié de XIVe siècle, mais ce n'est qu'à partir de la seconde partie du siècle que la dévolution seigneuriale peut être suivie en grande partie. Ci-contre les armoiries des familles qui ont jalonné la période de l'Ancien Régime soit du XIVe siècle à la Révolution française fin XVIIIe.
Dans l'ordre chronologique, on voit apparaître dans un premier temps les "Neuville-Vitasse" de 1355 à 1418 suivie des "Ocoche" de 1418 à 1474. Viennent ensuite les "Lannoy" de 1474 à 1533 puis les "Lamiot" jusqu'en 1566. Après la mort de Robert Lamiot en 1566, prêtre et chanoine de la saint Barthélemy à Béthune, vient le tour des "Ducarin" de 1570 à 1606. Le règne des "Duchastel de Blangerval" arrive ensuite de 1607 à 1723. La transition entre les "Duchastel" et les "Assignies" qui règneront jusqu'à la Révolution, se fait par un mariage entre la Comtesse de Blangerval et François-Eugène d'Assignies.
La vicomté de Beaulieu appartint aux Lamotte d’Ingoyghem par achat en 1606, puis par mariages successifs aux Dumont de Westoutre, Baudequin Sainghin et enfin aux Diesbach Belleroche qui en furent les derniers seigneurs. Le titre de vicomte de Beaulieu est demeuré dans la famille suisse de Diesbach Belleroche.
Le , l'assemblée des citoyens actifs, les hommes âgés de plus de 25 ans, payant une contribution directe au moins égale à 3 journées de travail, moins d'une vingtaine sans doute, non domestiques à gages, élisent le conseil général de la commune, en fait le premier conseil municipal, qui ne devait pas comprendre des parents ou alliés proches. À défaut de maison commune la réunion a lieu dans l'église. Le clerc, Guislain Ducarin, fournit les explications préalables et le bureau est forme avec Pierre-Antoine Candeliez comme président, secrétaire Michel Robillard et scrutateurs les trois plus âgés Eloi Pronier, Pierre-Charles Mariage et Nicolas Daudenarde. Sont élus : Maire - Jean Louis DELETRES / Officiers Municipaux - Nicolas DUTERRAGE - Eloi Pronier / Procureur - Charles VAZE / Notables - Jean Michel ROBILLARD - Jean François PREVOST - Louis PRONIER - Pierre Antoine CANDELIEZ - Pierre Charles MARIAGE - Nicolas DAUDENARDE
En , les Allemands occupent Vermelles et pendant près de deux mois les Français de la 10e armée qui les ont arrêtés vont se battre à partir de Noyelles et Mazingarbe pour réoccuper le village. Lorsqu'ils reprennent le parc et le château le 1er décembre c'est après des combats très durs, pied à pied, avec opérations de sape et de mine, où chaque rue est devenue une tranchée et chaque maison un fortin. Noyelles n'a pas trop souffert à ce moment et restera un peu en retrait de la ligne de front. Les Anglais, dont les troupes ne dépassaient pas la route de Béthune à Lille remplacent les Français dans la nuit du 15 au , occupent Noyelles et y restent cantonnés jusqu'à la fin des hostilités. Le village, toujours sous le feu de l'artillerie ennemie subit des bombardements de façon intermittente. L'un de ceux-ci, le , est relaté par l'instituteur Jules Caruelle, dans une lettre à son inspecteur. Pendant près de deux heures, 120 obus de tous calibres tombent sur le village. 26 Anglais sont blessés, dont plusieurs grièvement. Un civil est tué dans une cave. Les habitants évacuent en grand nombre. Les uns trouvent refuge chez des amis ou des parents dans la région, d'autres sont placés dans le midi, comme ce couple de septuagénaires recueilli à Lodève. L'instituteur part enseigner à la rentrée d' a Lapugnoy et c'est un cultivateur, Augustin Lecocq, qui le remplace comme secrétaire de mairie. Mais certains, tant bien que mal, préfèrent rester sur place avec le maire Alfred Bliez. On note en effet quelques naissances, 7 en 1915, 3 en 1916, 4 en 1917, une en 1918, 2 mariages en 1916, 2 décès à domicile en 1915, un en 1916 par obus, deux par gaz en 1918. Les constats établis après la fin des hostilités divergent selon les besoins invoqués. En , un rapport estime que la commune est intacte, sauf quelques immeubles, alors qu'en 1928 il est déclaré que l'agglomération a été détruite dans une proportion de 81 % durant la guerre. En fait si la plupart des maisons ont été endommagées, comme l'église qui a été frappée par un obus incendiaire en , et l'école, l'ensemble a été réparable.
Après la démission du maire Alfred Bliez pour raison de santé le , il ne reste que 5 conseillers municipaux. Omer Vire, cultivateur, maire à titre provisoire jusqu'en , est élu alors, jusqu'à son départ en 1925. L'entrepreneur Henri Piquart, trois ans sous les drapeaux comme sous-officier, est démobilisé par anticipation en 1918 pour effectuer les travaux de déblaiement et de reconstruction. Dès la fin de 1918, l'école est en partie remise en état et Jules Caruelle, en poste à Saint-Martin-au-Laert, est autorisé à reprendre ses fonctions le et en 1920 les bâtiments scolaires et le logement de l'instituteur sont réparés totalement. L'électrification, retardée par la guerre, est reprise en 1919. Le conseil municipal décide le la création d'un nouveau cimetière en remplacement de l'ancien, autour de l'église, détruit par la guerre. Le terrain de 36a 90 est acheté, rue de Cambrin, à la Compagnie des Mines de Béthune, le , et clôturé. À l'église la charpente, les vitraux, la sacristie, la balustrade, le pavage, sont à refaire et tout s'achève après l'achat d'un nouveau mobilier (chaises, harmonium) et des objets du culte en 1926. En 1925 une horloge est posée sur la tour du clocher. L'abreuvoir est supprimé en 1923. Le est décidée l'érection du monument aux morts, œuvre du marbrier Julien Flament de Mazingarbe, par souscription publique des 5/6e et participation du budget pour 1/6e. Dans le même temps, les dommages de guerre permettent aux habitants de restaurer leurs maisons, de combler tranchées et abris et de remettre les terres en culture. La Compagnie des Mines de Béthune accentue son emprise sur la propriété foncière. Elle achète la ferme d'En-Bas à la famille Pruvost en 1922 avec le marché de terres qu'elle se constitue par achat, plus de 13 ha en 1923, 37 en 1929, sans compter ses acquisitions proches de Noyelles, sur Annequin surtout. En 1926 le chiffre de la population retrouve le niveau de 1911. Henri Piquart, élu maire en 1925, le restera jusqu'en 1959. À la tête d'une entreprise en bâtiment qui compta jusqu'à 150 ouvriers, trésorier de la Chambre de commerce de Béthune, il est élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1936 et d'Officier en 1953. En 1928, l'adduction d'eau potable est décidée. Jusque-là, les habitants ne disposaient que de puits et de pompes à forage. Château d'eau, à l'angle de la rue de Mazingarbe et de la Nationale et canalisations sont réalisés en 1931. L'installation du téléphone que la municipalité avait refusée en 1922 et retardée en 1927, le maire mettant son appareil à la disposition de tous, est projetée en 1937. Une prairie est louée a la Compagnie des Mines pour y installer un terrain de jeux (1937). Noyelles adhère avec les communes voisines et les Compagnies Minières aux syndicats d'entretien du Surgeon (1929) et de la rivière Tortue (1938).
Dès 1938 est envisagé un équipement de défense passive (abris souterrains, masques à gaz), qui se met en place en 1939 avec le creusement de tranchées. L'exode des populations belge et française devant l'avance ennemie s'accompagne de nombreux vols dans les maisons abandonnées, et les bombardements aériens, précédant l'invasion allemande, font quelques victimes, 5 dont 3 français le et 3 français le lendemain. Ensuite c'est la vie sous l'occupation avec les difficultés du ravitaillement et les cartes de viande, pain, lait, sucre, vin, pommes de terre, café, matières grasses, tabac, vêtements, etc. Les Allemands réquisitionnent des logements pour leurs troupes de passage, entre autres la ferme de la Compagnie pour 35 hommes en septembre-, du matériel pour leur hébergement (cuisine, literie), des céréales, etc. La commune est tenue de fournir des hommes pour construire des abris, pour surveiller les lignes téléphoniques et électriques, avec rondes de jour et de nuit (20 gardes et un contrôleur en 1942). Bien que la vie ait été pénible, chacun, en général, en milieu rural, a pu trouver quelques facilités, parfois cher payées, pour se nourrir. On transforme même le terrain de sports en jardins ouvriers. Un comité d'entraide envoyait des colis aux prisonniers. Lors de la débâcle allemande, le , trois résistants F.F.I, armés de revolvers s'attaquent à une patrouille sur la route de Mazingarbe, pour tenter de récupérer des armes, mais ils se font abattre.
En 1945 la Compagnie des Mines de Béthune, nationalisée, est devenue partie du Groupe de Béthune-Nœux des Houillères Nationales. Le besoin de charbon oblige le groupe à construire des habitations pour son personnel. 34 maisons provisoires, en bois, chacune de deux ménages, sont édifiées aux Quatre Chemins, dont 30 sur Noyelles, en 1946, puis en 1948 la cité proche du cimetière, en dur cette fois, est mise en chantier et terminée en 1951. L'enlèvement des ordures ménagères est mis en place en 1948. Parmi les dernières réalisations patronnées par Henri Piquart les travaux d'agrandissement des écoles et le projet de construction d'une salle communale en 1955, autorisée en 1957 et terminée en 1959. II faut retenir que jusqu'à la guerre 1914-1918, les cultivateurs étaient en majorité dans le conseil municipal, 8 encore en 1908. Après 1919 leur nombre ne cesse de décroître. Ils ne sont plus que deux à côté d'artisans et de deux ouvriers d'usine, en 1945. Roland Salingue, 1959-1963, représentant, syndicaliste, est élu en à la tête d'une "liste ouvrière", d'inspiration socialiste, en remplacement des listes "modérées ou de droite", antérieures. Un programme de construction de 30 logements HLM, rue Muterlotte et d'un foyer culturel est décide en 1962 et réalisé les années suivantes. Augustin Robin, ancien mineur, maire de 1963 à 1971. Le foyer culturel est inauguré le . Léon Copin, 1971- 1999...., ancien inspecteur des impôts. Sous son majorat les lotissements avec nouvelles constructions prennent un essor considérable.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
La commune est rattachée au canton de Douvrin.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Léon Copin, cadre de la fonction publique retraité, est fait chevalier de la Légion d’honneur en . Un article de La Voix du Nord de indique qu'il fait partie des maires restés en poste le plus longtemps dans le Nord-Pas-de-Calais[14],[15] ; le plus ancien en poste étant Maurice Widehen, maire de Bimont depuis .
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
---|---|---|---|---|
Début | Fin | |||
Omer Viré (d) | 6 ans | |||
Henri Picquart (d) | 34 ans | |||
Roland Salingue (d) | 4 ans | Section française de l'Internationale ouvrière | ||
Augustin Robin (d) | 8 ans | |||
Léon Copin (d)[16],[17],[18] (né en ) | 49 ans et 2 mois | Parti socialiste | ||
Bruno Traché (d)[19],[20],[21] (né en ) | En cours | 2 ans, 6 mois et 4 jours | divers gauche |
La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
![]() | Waldenburg[22] | ![]() | Allemagne | depuis |
![]() | Łomianki[23],[24] | ![]() | Pologne | depuis le |
En 2011, la commune de Noyelles-lès-Vermelles a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 2 329 habitants[Note 3], en diminution de 0,64 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
171 | 147 | 156 | 178 | 198 | 210 | 220 | 210 | 230 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
239 | 288 | 282 | 272 | 265 | 272 | 280 | 310 | 371 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
411 | 453 | 468 | 362 | 489 | 518 | 510 | 518 | 1 059 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 119 | 1 158 | 1 084 | 1 415 | 1 851 | 1 939 | 1 978 | 2 041 | 2 243 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 401 | 2 329 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 122 hommes pour 1 240 femmes, soit un taux de 52,50 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,5 |
3,6 | 75-89 ans | 5,5 |
15,9 | 60-74 ans | 18,4 |
18,6 | 45-59 ans | 17,4 |
20,8 | 30-44 ans | 20,2 |
16,0 | 15-29 ans | 16,4 |
24,5 | 0-14 ans | 20,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : Parti au 1) d’azur à la demi-tour d’or défaillante en pointe accompagnée de deux fleurs de lys du même, une en chef et une en pointe, au 2) coupé au I d’azur au moulin cousu de gueules ailé d’or au pivot d’argent et au II d’azur à la lampe de mineur d’or ajourée d’argent et allumée de gueules. |
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« Bruno Traché a été élu maire, ce jeudi matin. Le premier adjoint a détrôné Léon Copin, en poste depuis 1971. »
« Élu maire en mars dernier, Bruno Traché entend mener à bien son programme de campagne. »
« Cet enfant de Vermelles, passionné depuis tout jeune par la chose publique, est élu au conseil municipal depuis 1995. »